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Sri Lanka

Capitales : Sri Jayawardenapura Kotte (Capitale administrative), Colombo (capitale économique)

Superficie: 65 610 km²

Population: 20 271 000 (2012)

Langues officielles : Cingalais, Tamoul, Anglais

Religions: Boudhistes, hindous, musulmans, chrétiens

Devise : Roupie srilankaise (1 LKR = 0.0066 € / 1 € = 151,8 LKR) (24/11/15)

Indicatif téléphonique : +94

Décalage horaire : +4h30 en hiver / 3h30 en été

Vaccins conseillés : Hépatites A et B

Paludisme: Non

Visa: ETA à remplir sur internet avant de partir 

Colombo ( 03/11/2015)

Après presque 15 heures de trajet avec escale à Delhi (Inde) de 3 heures, nous sommes enfin arrivés à notre première destination, Colombo.

Pour rejoindre le centre depuis l’aéroport évidemment le moyen local c’est le bus… lent (1h Pour 30km) mais pas cher (110 Rps/pers).

LA mission: retrouver notre "hostel" sans se faire écraser avant par une voiture, tuktuk ou mobilette et allant en contre sens d'une marée humaine qui n'a rien à faire du petit touriste qui vient d'arriver. 

Après demander à pas mal de monde, nous avons fini par trouver (eh oui, nous avons commis l'erreur du débutant et avions oublié de noter l'adresse de l'hostel à l'ancienne sur un bout de papier. Bien pratique quand il n'y pas internet!)

 

Après avoir été aidé par des passants qui étrangement ne voulaient rien nous vendre, nous avons tranquillement rejoint le Galle Face Hostel (jolie parodie du Galle Face Hotel, monument et hôtel historique de Colombo)…cher pour le Sri lanka 12€/nuit/lit.

Après un rafraichissement et une mise au point des plans pour la suite nous sommes sorti dîner « local » : soit des burger ( ?!) soit du riz/des nouilles sautées. Nous avons opté pour le 2nd et sommes entrés dans un joli bouiboui non sans craintes pour un plat de hoppers sautées (vermicelles) ainsi qu’une crêpe à l’œuf et une bouteille d’eau. Nous tirons comme conclusion de ce dîner 2 conclusions :

  • Les sri lankais n’aiment pas la vaisselle : les assiettes sont recouvertes de sac plastique avant d’être remplies

  • Les sri lankais n’aiment pas les maths : les serviettes de table sont des vieux énoncés d’examen

 Addition imbattable : 330 rps pour 2.

 

Pour nous rendre à Anudharapura nous avons opté pour le train, départ 6h25 (levé 5h30, ça pique après un voyage Paris – Colombo !).

Après une course à travers Colombo (nous aimons marcher !) direction les guichets ; « 3ème classe ?! »… « non pas pour vous Mr. »Nous partons pour la 2ème classe (290rps/pers). Nous allons vous faire préférer le train : on roule porte ouverte, les vendeurs de snack/boissons/carte postales… s’enchainent les uns après les autres et ça pendant 5h30 au lieu de 4h15 (le train doit attendre que des trains venant de face nous laissent la place sur les voies).

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Anuradhapura ( 04/11/2015)

A l’arrivée, direction l’hôtel City Resort où notre chambre économique  (imbattable à 16€/2) nous attend… mais nous n’avons pas enregistré de carte le positionnant… nous tournons en rond… on va finir par apprendre de nos erreurs !

Anuradhapura fait partie du Triangle culturel sri lankais, en gros avec les villes de Polonnaruwa et Kandy, c’est ici que vous trouverez de la pierre ancienne.

Nous partons donc visiter l’ex 1ère capitale du Sri Lanka qui recense de bien jolis temple, stupa et…temples. Normalement un billet d’entrée de 25$ pour visiter les sites est nécessaire, mais nous voulons nous assurer du bien-fondé de cette dépense en visitant les sites gratuits au préalable.

Après quelques heures de marche sous le cagnard sri lankais et avoir vu beaucoup plus de Boudah que nous ne pouvons le digérer nous décidons que le lendemain nous ne visiterons pas les sites payants (billets d’entrée que nous trouvons excessif…sachant que les sri lankais ne payent rien et que les sites sont rénovés avec des fonds internationaux).

Le soir venu nous recommençons une expérience gastronomique locale mais cette fois nous nous faisons avoir (que les touristes sont vulnérables au Sri Lanka), notre assiette s’étant transformée en 2 assiettes et aucune carte des prix n’étant affichée, nous cassons la cagnotte : 850rps pour 2 (6€)!

Nous ne reviendrons pas ! (tant mieux nous partons le lendemain)

 

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Dambulla et Sigiriya (05-06/11/2015)

La sieste de la veille n’ayant pas suffi, nous poussons la matinée jusqu’à 11h, nous pensons être guéri du travail : nous arrivons enfin à faire des grasses mat’ ! Aussitôt levé, aussitôt parti en mini bus direction Dambulla. Ici pas de soute ni de poinçonneurs à l’entrée, nous rentrons, nous faufilons et nous asseyons au fond avec nos 2 sacs à dos surdimensionnés par rapport au bus. Un gentil srilankais sans doute plus gêné qu’autre chose nous laisse la place à côté de nous pour nos sacs et vas s’asseoir sur un strapontin. Au fur et à mesure que le bus avance, les places se remplissent, puis les strapontins, puis les personnes restent debout… puis on nous demande gentiment de mettre notre sac sur nos genoux. Nous voilà en tête à tête avec notre sac. La fin du voyage approchant, chaque personne à son tour fait passer l’argent à l’avant du bus pour payer son voyage (180 rps/pers), le change faisant le trajet inverse.

Après 1h de bus : arrivée à Dambulla où les tuk tuk racolent, comme ils le font en permanence, pour nous emmener à 5km d’ici visiter des grottes contenant des statues de Bouddha.

L’un d’entre eux tire son épingle du jeu en nous proposant de  nous amener aux grottes, de nous attendre, puis de nous emmener à Sigiriya notre prochaine étape. On négocie, on renégocie, et comme on n’a vraiment pas envie de reprendre le bus plus tard, on lâche prise. 1100rps pour l’aprem.

L’accès aux temples est aussi un bon attrape touriste, 1500rps/ tête pour monter des marches et voir 5 grottes (c’est le même tarif que le Louvres il me semble). Mais bon, endossons notre rôle à fond. En haut des marches il faut se déchausser pour rentrer dans le temple (comme dans tous les temples il faut se déchausser et les femmes doivent avoir les épaules et genoux cachés). Par contre apparemment Bouddha n’aime pas les chaussures car on ne nous laisse pas rentrer avec les chaussures autour du cou… nous devons les déposer à l’entrée où on nous facturera ce service. Ne pas s’énerver…

Les grottes sont jolies avec des centaines de Bouddha statue en stuc, en bois, en marbre, en granit… des Bouddhas peint au plafond, des little Bouddha qui courent dans la cour. Nous allons faire une overdose de Bouddha, vite partons !

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Nous retrouvons notre tuk tuk qui nous emmène à un jardin d’épices du gouvernement, donc gratuit. Ca sent l’entourloupe. Mais non, un gentil jeune homme nous fait la visite du jardin qui recense les plantes de l’île (Luc a même l’occasion de manger un grain de poivre frais…et de s’étouffer). On nous offre même une tasse de thé avec une graine de cardamome (excellent !). Il ne nous demande rien, nous ne lui donnons rien, comme prévu et repartons.

Nous arrivons dans le bled paumé de Sigiriya et cette fois trouvons notre guest house Gangula Lodge sans soucis grâce à une copie d’écran du portable. Perdue dans la jungle (à quelques pas de la route), elle est rudimentaire mais propre, l’eau qui coule du robinet est jaunâtre et des singes jouent dans le jardin. Mais les hôtes sont adorables, le prix imbattables (2500rps/2p) et le petit déjeuner un délice ( 3 pancakes fourrés à la chaire de coco, quelques tranches d’ananas, de goyage et de pastèque). Nous sympathisons avec notre voisine hollandaise, Irina puis avec des espagnoles (Alicia, Jessica, Lisa) avec qui nous partons dîner.

Le lendemain petit déjeuner matinal à 7h30 avant de partir à l’assaut de « the rock » : les vestiges d’un palais royal au sommet d’un promontoire rocheux de 200m de haut, émergeant de la jungle.

Cette fois l’entrée frôle les 30€ (4200 rps/p), bien que la visite soit superbe, nous ne sommes pas persuadés que ce prix soit justifiable. Attention aux personnes sujettes au vertige, la sensation est assurée sur les passerelles métalliques. En haut la vue sur la jungle environnante est grandiose, quoique un peu gâchée par la foule de touristes (malgré notre arrivée matinale à 8h30 sur les lieux).

Une ascension plus tard nous revoilà à la guest house. Nous profitons que nos nouvelles amies ont loué une jeep pour partir vers Polonnaruwa puis en safari, pour sauter dans leur véhicule et nous faire déposer à leur première destination, Polonnaruwa.

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Polonnaruwa (06-07/11/2015)

Arrivés à Polonnaruwa, nous déposons nos affaires à Thisal Guest house où on essaie de nous vendre à tout prix un safari éléphant, sans succès, et attendons que le grand orage s’arrête pour partir faire un tour avec les vélos gracieusement prêtés par le propriétaire.

Sur ses conseils, nous partons pour une balade de 25 km A/R entre bord de lac, rizières et palmeraies. Malgré la pluie qui a continué, les paysages authentiques, la sympathie des personnes croisées et la meute de singe rencontrée font de cette balade notre meilleur moment à ce stade du voyage ; à croire que la nature nous plait plus que la pierre… ça tombe bien demain c’est 100% ruines !

Revenus à la guesthouse, nous dînons avec des italiens un excellent repas varié préparé par la mère du proprio (500 rps/p).

 

Levés tôt en ce samedi, dans le but d’aller visiter les ruines de Polonnaruwa qui ont par le passé abrité la relique de la dent de Bouddha (qui se trouve aujourd’hui à Kandy). C’est un ensemble de ruines datant du 11-12ème siècle d’une cité comprenant des temples, des habitations, un palais et tout ce qui va avec. Certaines ruines sont encore en train d’être excavées, et malgré le prix élevé de l’entrée (4200 rps = 26€) ça n’a pas l’air d’avancer très vite (comparaison faite avec notre guide du Routard qui date d’il y’a 4 ans).

L’achat des tickets se fait au musée archéologique, qui est intéressant pour comprendre les connaissances technologiques (architecture, canalisations, « rice cooker »…), sociales, artistiques et commerciales de l’époque de cette grande civilisation (comment peut-on avoir été aussi avancé au 11ème siècle et se retrouver  dans l’état actuel aujourd’hui?!).

Les ruines s’étalent sur 4km, nous avons donc loué des vélos à notre guesthouse (200 rps/p) afin de raccourcir les distances ; malheureusement l’accès aux ruines est ouvert aux voitures, bus, motos... Après avoir été déçu par Anuradhapura, nous avons longtemps hésité à venir à Polonnaruwa (à cause du coût de l’entrée), mais nous n’avons pas été déçu cette fois (enfin bon, 26€ quand même…) : les ruines sont variées et le cadre enchanteur, les singes et varans se promènent allègrement sur les chemins, le seul hic est la chaleur qui devient étouffante à partir de 11h.

Afin d’éviter la foule, nous avons choisi de pédaler jusqu’au bout des 4km et de faire les visites en sens contraire de celui recommander afin d’éviter les hordes de touristes ; résultat satisfaisant, mais malheureusement nous étions épuisés par la chaleur pour la visite des ruines les plus importantes.

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Trincomalee et Nilaveli (07-10/11/2015)

Visite faite, nous récupérons nos affaires à la guesthouse et repartons vers Trincomalee sur la côte Est à environ 100km. 3h30, 2 bus, 330 rps (50rps/p Polonnaruwa-Habarana, 115rps/p Habarana-Trinco) et beaucoup de frayeurs plus tard, nous déboulons à Trincomalee.

Mission : trouver le bus pour aller à notre destination finale Nilaveli ; les locaux ne savent (ou ne veulent) pas dirent beaucoup plus de chose que « yes,yes » donc nous partons seuls à pied à la recherche du bus qui nous permettra de couvrir les 13km nous séparant de l’hôtel repéré sur Booking. Au bout de quelques km nous prenons un tuktuk qui pour quelques km coûtera beaucoup plus cher que les 100km déjà parcourus (600rps ; ici les derniers km sont toujours les plus chers).

Après avoir essayé de négocier un hôtel avec piscine (mal noté) nous nous installons chez le voisin négocié 30% de moins que Booking, vue sur la mer (White sand Beach hotel : 4500rps/nuit avec beurkfa…pardon breakfast et clim). L’hôtel est presque vide, rien aux alentours pour dîner… nous tapons une mission « nourriture et bière » de nuit sur la route qui nous sépare du centre de Nilaveli de 2km.

La torche du portable nous rend plus visible que les vélos qui circulent sans lumière ou encore que les vaches couchées sur la chaussée. La ville est vide, mais nous trouvons quand même un dépôt de bière quasi clandestin… dommage pour la nourriture, nous rentrons à l’hôtel.

Cette fois nous passons par la plage qui semble moins dangereuse que la route, toujours éclairés à la led du portable qui fait fuir un nombre incalculable de crabes coureurs qui courent droit à l’eau ou tournent en rond en se choquant sur nos pieds pour les moins doués.

La soirée se termine en mangeant un plat de « fried rice with fish » pour la modique somme de 750rps (il va falloir mieux explorer les environs).

Nous nous endormons bercés par le doux bruit des vagues… ou est-ce celui de la clim ?!   

 

08/11

Réveil à 9h pour pouvoir profiter du petit déjeuner… le son de la pluie nous rend le réveil difficile (comme lorsque nous travaillions il y’a encore 10 jours ; ça semble déjà une éternité). Petit déjeuner frugal : thé, pain de mie sec (il ne doivent pas mettre assez de conservateur dedans ici) à la margarine et à la confiture de (on ne sait pas l’identifier) , omelette aux légumes.

 

Ce matin c’est séance lessive au savon de Marseille, en profitant de notre présence dans la salle de bain pour décimer les troupes ennemies des moustiques rebelles en légion dans cette salle humide. Essorage fait, nous reproduisons Marseille à l’arrière de l’hôtel en tendant un fil pour faire sécher le linge ; décidemment nous nous adaptons bien aux coutumes locales.

 

Ensuite nous nous faisons le serment à la vie à la mort de publier nos premières journées sur le site avant de partir à l‘aventure. 13h et on ne touche toujours pas le bout « internet rame bordel » « j’aurais mieux fait d’acheter un pc plus puissant »… bref on n’en peut plus et le soleil se couche à 18h (drôle d’impression quand il fait 30°C, dans nos têtes jours courts=froids).

 

Nous partons en vadrouille explorer la jolie plage de sable blanc continue jusqu’à Trincomalee à 13km au Sud, comme le souligne si bien le Routard.

Le sable est jaune et pas blanc ! 1ère déception de la journée. Nous nous faufilons à travers un troupeau de vache (en liberté), il faudra qu’on demande à qui sont ces vaches et à quoi servent elles ?! Il faudra aussi penser à regarder où nous posons notre serviette quand nous viendrons nous baigner… ici leur maître ne ramasse pas.

 

Nous avançons donc le long de cette plage en suivant le ruban ininterrompu de détritus rejetés par la mer (en haute saison les hôtels donnant sur mer doivent nettoyer leurs plages, mais comme c’est la basse saison, pas besoin !).

Arrive face à nous une petite rivière charriant des eaux foncées se jetant dans la mer; ça doit surement être les sédiments de la rivière qui lui donnent cette couleur. Un pas puis un autre et la rivière est traversée, nous allons nous rincer les pieds quelques mètres plus loin dans la mer au cas où.

Puis une beaucoup plus grosse rivière se jette dans la mer, avec une eau beaucoup plus noire… ils connaissent le tout à l’égout ici ? ou plutôt le tout à la rivière :S pas facile de rentrer dans cette eau sombre dont nous ne connaissons pas la profondeur (ni la nature), qui sera finalement une bonne hauteur de genoux. C’est sûre le Routard n’a pas fait ce trajet avant d’indiquer qu’il s’agissait d’une plage ininterrompue ; ce qui sera confirmé par la suite par la présence d’un port intérieur avec une rivière infranchissable à pied (juste avant d’arriver à Uppuveli).

Nous traversons donc les quartiers résidentiels srilankais où nous rencontrons des singes (peureux) à face noire et où les petits enfants nous demandent  «  my school pen ?» et comme nous n’en avons pas « monney ? ».

 

Le trajet jusqu’à Trinco se termine en tuktuk. Sur place la ville fourmille, nous sommes étonné de croiser des troupeaux de tachetés  (cerfs axis) broutant en pleine ville.

Nous montons au temple de Koneswaram (gratuit !) qui surplombe la ville et qui est accessible en traversant un fort militaire ayant appartenu aux portugais, anglais, français, hollandais, indiens… avant d’être cédé aux srilankais. Jolie vue sur la baie de Trinco et temple coloré. Les pèlerins pendent des étoffes ou des cages à vœux aux arbres alentours ou encore essayent de briser une coco enflammée dans une cage prévue à cet effet. Nous avons pu voir une fille jeter la coco sans réussir à la casser, ce qui avait l’air de fortement soucier son père ; au cas où, il lui a quand même fait recommencer et cette fois c’était la bonne.

 

L’heure tournant, il faut vite regagner la station de bus avant la nuit, non dans la peur de nous transformer en bête féroce, mais le dernier bus vers Nilaveli part vers 18h. Au passage nous achetons des bouteilles d’eau (définitivement ici le prix du 1,5L est 70 rps) et des beignets variés et « surprise » pour le dîner; pas le temps d’acheter des fruits, nous le ferons demain : nous sautons dans le bus qui part en direction de notre hôtel.

Ne sachant pas comment descendre du bus, nous observons attentivement les personnes. Après de longues observations nous en concluons qu’il y’a des arrêts de bus signalisés par des panneaux (il n’y a que peu d’autres panneaux sur la route) et qu’il faut appuyer sur un bouton et s’approcher du conducteur pour lui signaler notre volonté de descendre… comme à Paris, nous savons faire !

 

Nous rentrons à l’hôtel bien fatigués pour une journée que nous avions prévu farniente.

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Après une 2nd journée de repos intense à la plage, à peine interrompue par l’achat de fruits dont les fameuses « apple wood » (fruit rond avec une coque dure type coco, acide et légèrement sucrée) ainsi qu’une attaque par une horde de moustique, nous repartons de la côte Est direction la dernière étape du triangle culturel : Kandy.

 

Cette fois le trajet est direct depuis Trinco et dure 5h (207 rps/p). Notons la pause déjeuner réglementaire de tout bon conducteur de bus où nous avons eu la chance de pouvoir déguster des épis de maïs lavés dans une saumure douteuse avant d’être servis (30 rps… nous sommes encore vivants,ouf !).

 

Arrivés à Kandy, nous en profitons pour faire un tour dans un super marché (le 1er vrai supermarché croisé sur l’île). Vous pouvez admirer les spécialités françaises détournées (Camembert et Brie sont des fromages danois !) et l’adaptation locale d’un best selle français, la « happy cow ».Un hot dog et un wrap plus tard (ras le bol du riz), nous nous retrouvons à l’hôtel.

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Kandy (10-11/11/2015)

Kandy est une ancienne capitale du Sri Lanka (encore une !) dont la renommée est largement due à la présence de la relique la plus importante pour la religion Bouddhiste : la dent de Boudha, qui se trouve dans un temple à la hauteur du trésor qu’il renferme.Avant de partir à la découverte de ce somptueux temple nous prenons des forces en petit déjeunant des happy cows sur une galette locale… trop salé, nous attendrons d’être revenus en France pour profiter de sa gastronomie !

 

Le temple de la relique de la dent est entouré de plusieurs autres bâtiment ou ruines. Contrairement aux autres « must see » du Sri Lanka, le touriste n’est pas plumé ici, l’entrée étant raisonnable (1000 rps/p). Comme l’endroit est vraiment super sacré, il est de rigueur pour les touristes de ne pas avoir les jambes et épaules découvertes, et pour les locaux d’être habillé en blanc (à croire que Bouddha a des actions chez Skip machine). Par contre c’est tout le monde pied nu. Le temple en lui-même est joli, la relique de la dent se trouvant dans un type de mausolée fermé puis dans 6 boîtes gigognes… c’est décevant, nous ne voyons donc rien (nous ne saurons jamais s’il s’agit d’une dent cariée ou pas). De toute manière la queue pour pouvoir passer devant la porte du mausolée, surtout constituée de croyant venant faire des offrandes de fleur, est d’au moins 3h. Nous passons à côté, faisons la photo pour imiter les autres et continuons la visite. La suite des réjouissances est un musée présentant les photos de l’attentat par des rebelles tamouls de 1998 et les offrandes offertes à la dent par les autres pays. Après toutes ces émotions nous nous posons dans l’enceinte du temple où un gardien fait bien 50m pour nous rappeler qu’il est interdit de s’embrasser dans l’enceinte du temple… qu’est-ce que cette religion qui prône l’amour et représente des femmes en bikini puis interdit de s’embrasser et impose des codes vestimentaires ?!

Bref le temple ne nous a pas convaincu.

 

Nous enchainons avec la visite de Kandy : tour du lac artificiel où nous pouvons observer des varans gros comme des alligators, visite des hauteurs de Kandy pour le panorama.

 

A 15h nous sommes de retour à l’hôtel, les 2 jours de visite initialement prévus étant un peu trop généreux. La veille nous devions aller dormir chez un couchsurfeur, mais avons finalement reporté ce contact avec les indigènes à ce soir… mais nous nous posons la question : pourquoi rester ici si nous avons déjà visité ce qui nous intéresse ? Nous informons notre hôte que nous n’allons pas le déranger, et partons vers notre prochaine étape en bus climatisé car plus rapide (210rps/p + supplément bagage 100rps/2p).

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Nuwara Eliya (11-14/11/2015)

3h de bus plus tard nous posons le pied à Nuwara Eliya, petite contrée à 1700m d’altitude dont l’activité est centrée sur le thé, et qui était très appréciée des anglais qui fuyait la chaleur humide omniprésente au Sri Lanka pour retrouver la fraîcheur (et la pluie) de leur Angleterre natale. Nous avons repéré sur Booking la guest house Trout Cabin à prix modéré (3000 rps/2p) avec piscine extérieure et intérieure ; sans hésiter nous fonçons !

A l’arrivée le fils du propriétaire nous reçoit et nous informe que c’est une erreur de booking, les « pools » ne sont en fait pas « swimming », mais que les billards du club d’en dessous. Pas grave, il fait déjà nuit, nous baissons le prix à 2500rps et nous installons. Il est important de souligner qu’ici pas (ou peu) de moustiques, MC est aux anges !

Petit geste du gérant, il nous montre que dans le jardin poussent différentes variétés de fruit de la passion, nous fait goûter et nous informe que nous pouvons nous servir (sans trop déranger le caméléon qui habite dans les feuillages).

 

Le soleil étant déjà levé depuis quelques heures, nous partons direction l’une des 2 attractions touristiques du coin : la visite de l’usine de thé noir, Pedro. Dans la plus grande incompréhension des locaux, et au grand damne des tuktuk, nous partons comme d’habitude à pied en nous frayant un chemin à travers les plantations de thé. Les visites de l’usine ont lieu entre 8-11h et 14-16h ; nous arrivons à 12h30, il va falloir attendre… ah non une visite commence !

Le thé est cueilli dans les plantations alentours le matin par des femmes appelées « plucker ». Ce qu’elles arrachent sont les 3 dernières feuilles des branches du buisson.Ensuite ces feuilles sont asséchées via des souffleuses d’air chaud pendant 14h.Elles sont ensuite roulées, broyées, triées, re-séchées, classées par taille de fibre, puis mises en sac de 45kg.Ces sacs seront vendus aux enchères à Colombo aux entreprises type Lipton, qui les mélangeront avec d’autres productions avant de les mettre en sachet qui seront acheminés jusque dans vos tasses.

 

Après une tasse de ce thé, nous partons voir la Lovers leap falls. La légende raconte qu’un prince et sa bien-aimée ne pouvant se marier ensemble (ni se pacser) car contraire à la volonté du père, ils décidèrent de se jeter du haut de la cascade. Comme nous avons pu nous pacser, nous ne nous sommes pas jetés (même si c’est très romantique). Fin de la ballade sous la pluie battante.

 

Le lendemain nous voulions faire une randonnée hors des sentiers battus. Il faut dire que la 2nde attraction touristique du coin s’appelle « World’s end » et consiste en une rando de quelques km qui aboutit à un précipice… pour la modique somme de 3000 rps de droit d’entrée.

Marcher avec des touristes ne nous réjouissant pas, nous avons cherché des randonnées aux alentours à faire : malheureusement sur Google maps les tâches vertes à proximité présentant de l’intérêt sont soit la réserve forestières exclusives de Hakgala (personne n’a le droit d’entrer), soit le mont Pidurutalagala sommet le plus haut du Sri Lanka (2524m), surnommé Mount Pedro par les anglais qui n’arrivaient pas à se souvenir de son nom. Malheureusement pour gravir le sommet il faut être véhiculé et avoir une autorisation du ministère de la défense car il abrite un camp militaire avec antennes radars ( sa position est stratégique pour « écouter » l’Océan indien).

Nous chercherons donc à le gravir via un autre versant (info trouvées sur un forum de randonnée sri-lankais) avec comme base le village de Mandaram Nuwara. Pour l’atteindre, Luc pense pouvoir traverser des plantations de thé puis une forêt vierge, envers et contre tous (ici les srilankais ne pratiquant pas la rando, tout est impossible à leurs yeux si un tour operator ne le vend pas).

Cette rando, même si n’aboutissant pas à son objectif (la forêt vierge étant seulement accessible par des propriétés du gouvernement protégées par des clôtures électriques), nous a permis de nous balader dans les plantations de thé dans les montagnes et de découvrir les lieux de vie des « pluckers » ainsi que de les voir au travail. 20km et 700m de dénivelé positif plus tard, nous nous retrouvons chez nous, les pieds en compote et les vêtements trempés.

 

Le propriétaire nous offre gentiment un feu de cheminée qu’il a beaucoup de mal à allumer (vu l’humidité ce n’est pas étonnant), ce qui nous permet de discuter ensemble et de mieux comprendre la société sri-lankaise.

 

Le soir nous essayons un resto pour touristes, le Grand Indian Restaurant, qui nous permet de manger des plats élaborés différents de ceux disponibles partout ; bien que bon marché, il reste plus cher que ce que nous avons l’habitude de manger (2100 rps/2p).

Sur le retour nous croisons une bonne illustration de la relation des sri-lankais avec l’alcool : soit ils ne boivent pas, soit ils boivent trop et sont incapables d’enchaîner 2 mots. Nous rencontrons ainsi Ernest Jacob, journaliste au Ceylan Today qui nous demande pourquoi nous sommes des touristes en uniforme et souhaite nous inviter à boire un coup ; offre alléchante mais nous sommes fatigués et rentrons nous coucher.

 

Ce matin nous allumons le téléphone, il clignote dans tous les sens… quelques chose s’est passé. C’est avec une grande amertume que nous apprenons les 6 attentats qui ont eu lieu à Paris ; Facebook nous rassurant rapidement sur le sort de la plupart de nos proches avec leur page permettant de faire savoir que l’on va bien à ses proches. Finalement on est sans doute plus en sécurité à l’autre bout du monde…

 

Nous repartons direction la gare de Nanu-Oya à quelques km de Nuwara Eliya pour partir vers Ella, où le vendeur de ticket (110rps/p en 2nde) essaye de nous arnaquer de 100rps… les choses remises en ordre, nous attendons tranquillement le train accompagnés d’une foule de touristes.

Le voyage s’annonce magnifique, il est d’ailleurs recommandé de se mettre sur le côté droit du train pour pouvoir profiter de somptueux paysages pendant les 2h30 de voyage. Lorsque le train arrive, tout le monde se rue sur les portes, nous cherchons un wagon qui serait moins plein que les autres, et… bingo, ni une ni deux, Luc « réserve » des sièges en posant ses affaires par la fenêtre (technique trouvée sur internet) et nous montons tranquillement dans le train et nous asseyons. 5 minutes plus tard le contrôleur nous fait comprendre que nous sommes bien en 2ème mais que c’est une option « sièges réservés » et que le billet coûte 5 fois le prix… nous nous faisons donc expulser du wagon et nous retrouvons debout comme beaucoup d’autres touristes à l’entrée d’un wagon. Nous ne profiterons pas des paysages.

A posteriori, si c’était à refaire nous prendrions le train de 9h30 qui doit être surement moins bondé que celui de 12h45 que nous avons pris.

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Ella (14-16/11/2015)

Arrivés à Ella, nous retrouvons le décor planté dans le guide : montagnes encaissées, plantations de thé, forêt tropicale et rue centrale bordée d’échoppes en guise de centre ville.

Nous nous dépêchons de poser nos affaires au Green view guest inn (2160rps/2p) avant de repartir vers une petite randonnée pour se dégourdir les jambes : le mini Adam’s peak (un vulgaire détournement touristique d’une montagne sri-lankaise célèbre pour ses pèlerinages, l’Adam’s peak ; probablement une de nos prochaines étapes).

 

La balade est jolie et facile d’accès, nous nous dépêchons de faire l’A/R en 1h30 avant que la nuit tombe.Pour le dîner, nous avons envie de nourriture européenne ; direction le restaurant AK RIstoro qui sert la base : des pâtes ! Le lieu est très joli (très occidental), les pâtes y sont bonnes mais pas autan qu’à la maison.

 

Le jour suivant nous nous levons de bonne heure (7h30) pour pouvoir profiter de la journée en nous rendant à Ella’s rock.Depuis Ella, il faut suivre le chemin de fer (et quand nous disons « suivre » il s’agit vraiment de marcher dessus !) pendant 20 minutes, puis traverser la jungle pour arriver à des points de vue avec des magnifiques panorama sur la vallée.

Conseil : portez des chaussure fermées et des chaussettes hautes car le chemin est plein de sangsues ! Même si nous étions bien préparés, les sangsues sont rentrées dans notre pantalon (notre 1ère sangsue ! :D ) ; ce n’est pas douloureux mais c’est étrange comme sensation…

Une fois les voies passées, nous entrons dans la forêt lorsque un homme arrive par derrière et essaye de nous expliquer en cingalais que nous ne sommes pas sur le bon chemin pour aller à Ella’s rock. Ca nous surprend parce que le gps de notre téléphone couplé à des traces gps de Wikiloc ne nous a jamais fait défaut ; enfin bon, nous choisissons de faire confiance à la personne qui commence à nous guider à travers les plantations de thé.Commençant à nous poser des questions sur ses « bonnes » intentions, nous lui disons qu’il peut continuer son chemin, que notre gps nous mènera à bon port. A ce moment il nous dit qu’il veut être notre guide, dans un très bon anglais, pour la petite somme de 2500rps… nous lui confirmons que nous ne sommes pas intéressé, et il commence à nous insulter jusqu’à ce qu’on le perde de vue.

 

Le trajet jusqu’au Ella’s rock se fait facilement… si vous ne disposez pas de gps, il suffit de suivre les groupes des promeneurs accompagnés d’un guide. Arrivés sur place, grosse déception, toute la vallée est recouverte de brume (comme souvent dans la région), nous ne voyons donc rien et continuons… 20 minutes plus tard, la brume se dissipe, nous faisons donc marche arrière pour aller admirer le paysage.

 

La trace gps nous mène à travers boisjusqu’au petit village de Heeloya, situé à 12km de Ella. La suite va être plus compliquée car nous souhaitons créer nous même une trace gps pour le trajet retour, à travers les champs de thé et la jungle si possible, les chemins n’étant pas indiqués sur la carte du portable.

Nous nous aventurons donc sur un 1er chemin, traversons des champs de thé et commençons à descendre dans la vallée ; nous arrivons à des habitations perdues au milieu de nulle part, traversons un ruisseau, remontons une pente et arrivons directement aux toilettes en tôle d’une des maisonettes ! Il n’y a plus de chemin…

Nous faisons donc marche arrière et remontons le coteaux qui nous semble interminable et choisissons cette fois de suivre la route jusqu’à Ella, qui elle est bien visible sur notre carte.

Les conditions n’étant pas optimales avec bus, moto et tuktuk qui passent, notre esprit d’aventure étant resté sur sa faim, nous nous engageons de nouveau sur un autre chemin à travers les plantations de thé et nous retrouvons dans la cour d’une maison.

 

Retour à la route avant d’avoir un peu plus de chance lorsque nous nous aventurons à travers des bois qui nous mènent, oh miracle ! jusqu’aux rails du train, que nous suivons jusqu’à notre hôtel.

 

Le 16/11 nous devons rallier Tissamaharama (Tissa pour les intimes, point de départ des safaris dans la réserve de Yala) depuis Ella, sans vraiment savoir comment faire. D’après les informations trouvées sur internet, nous devons prendre le bus direction Matara jusqu’à Wirawila puis prendre un autre bus pour Tissa.

 

Nous nous précipitons un peu trop sur le 1er bus qui passe et montons dedans ; il nous mènera jusqu’à Wellawaya (57rps/p) où nous récupérerons le bus que nous aurions dû prendre pour Matara, jusqu’à Wirawila (120rps/p). Dans le bus nous avons retrouvé Lili, une néerlandaise avec qui nous avons sympathisé, avec qui nous nous ferons mener jusqu’à Tissa en Jeep pour  la petite somme de 30rps/p (ici les jeep racolent pour nous vendre des safaris, le petit prix étant probablement une technique d’approche).

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Tissamaharama, Réserve de Yala (16-17/11/2015)

Arrivés sur place nous passons à l’hôtel Tissa (1200rps/2p pour la chambre de luxe ! ou presque…) et repartons nous balader avec Lili le long du lac de Tissa qui finit au cœur des rizières, jolie balade même si nous nous faisons tremper.

Tissa étant très touristique, nous dînons dans une de ces cantines traditionnelles auxquelles nous nous sommes habitués, où nous dégustons du Kottu (pâte à tarte coupée en petits morceaux que l’on fait revenir avec des légumes et de la viande).

 

Le lendemain, nous nous levons à 4h30 pour partir faire un safari proposé par l’hôtel pour 5000rps/p (durée :7h, trajet inclus). Nous avons fait l’erreur de le réserver à l’avance, nous aurions pu au moins le baisser à 4500rps/p (prix qu’ils nous ont proposé sans le petit déjeuner, que nous aurions dû accepter vu la qualité médiocre du petit déj), sachant que la jeep nous ayant récupéré après le bus nous avait proposé 4000rps/p sans petit déj.Le matin lorsque nous partons il fait encore nuit, la jeep avale à grande vitesse les km qui nous séparent de Yala en 30 minutes ; nous sommes accompagnés de 2 chinoises et de Lili que nous retrouvons par hasard.

Arrivés à l’entrée, le parc n’ouvre qu’à 6h apparemment et attendons avec 40 autres jeep (d’après le guide ce jour ci il y’avait 150 jeep dans la réserve…en haut saison ce ne sont pas moins de 500 jeep qui circulent).

 

Le parc est ouvert, les jeep se ruent sur les pistes et sont rapidement bloquées par un éléphant venant à contrecourant. Les jeep tournent autour comme des abeilles autour d’un pot de miel. Nous repartons, apercevons beaucoup de buffles, des oiseaux, quelques gazelles – antilopes – cerf (nous ne savons pas exactement de quoi il s’agit), des crocodiles, des phacochères, des vaches et le clou du spectacle : une tâche observée à la jumelle supposée être un léopard dans un arbre (l’animal fétiche qui fait la réputation de la réserve; à retrouver sur la photo "where is the leopard" ci dessous).

Le guide nous explique que lorsque des « animaux importants » sont observés (éléphants et léopards) les guides communiquent entre eux par radio ; bientôt le point d’observation du léopard est embouteillé par plusieurs dizaines de jeep qui attendent de pouvoir avoir une place pour observer le félin.La dernière heure du safari est longue car nous n’observons plus d’animaux.

 

En conclusion, bien que les paysages soient magnifiques, nous avons vu peu d’animaux intéressants (quoiqu’observer les tourites, plus nombreux que les animaux, est souvent fort divertissant) . Est-ce dû à la saison, à la malchance ou est ce un safari « naturellement » pourri ? Nous ne le saurons jamais.Chose extraordinaire, lorsque nous ressortons de la réserve, nous pouvons observer les mêmes animaux qu’à l’intérieur (excepté les « animaux importants ») en beaucoup plus grand nombre et de plus près.

 

Retour à Tissa vers 13h, où nous partons directement direction la plage à Mirissa. Cette fois le trajet est facile : bus Tissa-Matara (140rps/p) puis Matara-Mirissa (30rps/p).

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Mirissa et Polhena (17-19/11/2015)

Nous arrivons sans soucis à l’hôtel Green Garden (1800rps/2p) où nous nous installons pour 2 jours de plage.

Nous partons rapidement nous baigner pour nous rafraichir.

Sur la plage l’omniprésence des touristes (blancs), de resorts et de bars/restos le long de la plage fait un gros contraste avec ce que nous avons vu du Sri Lanka jusqu’à maintenant.

 

Retour à l’hôtel pour une session de lessive ; pas facile de faire en sorte que l’eau de rinçage de nos vêtements soit translucide !

 

Le lendemain nous partons de bonne heure pour Polhena beach à quelque km, en bus (20rps/p). Cette plage est réputée pour ses jolis fonds marins. Nous louons du matériel de snorkeling : masque, tuba, palmes (500rps/p) et partons faire trempette… grosse déception, les coraux sont morts, l’eau trouble et les poissons pas très foisonnants. Rien à voir avec nos plongées en Thaïlande et Philippines. Par contre nous avons eu la chance de nager avec des tortues.

 

Le jour suivant nous partons direction Galle après un petit bain de mer bien rafraîchissant. Nous prenons le bus qui passe à côté de l’hôtel et qui a pour terminus Galle (60rps/p).

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Galle (19-20/11/2015)

Nous arrivons dans une chaleur accablante et cherchons notre hôtel qui est censé se trouver à 800m du Fort de Gallé (quartier historique de la ville), mais se trouve en réalité à plus de 2km…

Nous y allons à reculons (à pied bien sûre) lorsque quelqu’un nous accoste pour nous louer une chambre de son hôtel. Nous le suivons jusqu’au Suwasiri Inn qui s’avère plus économique (2000 rps) et plus proche du Fort (500m) où nous posons nos sacs.

 

Si tôt fait, nous partons à l’assaut du Fort, armés de notre appareil photo ; il a été construit par les portugais, premiers colons du Sri Lanka (avant de passer successivement aux mains des anglais, néerlandais, français…).

Il est situé sur une presqu’île qui est uniquement accessible par 2 portes presque contigües. Il est encore entouré de ses fortifications de l’époque, qui renferment plusieurs églises et bâtiments de style colonial (toits en tuile rouge et murs blancs.

 

C’est étrange lorsque l’on passe les fortifications, nous avons l’impression de nous retrouver dans un autre pays car le lieu est totalement différent des autres villes sri lankaises.

L’atmosphère est calme et détendue, ce qui avec la chaleur nous pousse à nous adosser à l’ombre d’un mur en ruine et nous laisser aller à la lecture et l’écriture.

 

Le lendemain nous nous levons à la fraîche pour pouvoir profiter des rues de Galle sans que l’air soit suffoquant et espérons pouvoir trouver une géocache (le geocaching est un jeu mondial de chasse au trésor) et pouvoir observer ces fameux pêcheurs perchés sur une perche tels des échassiers sur une patte. Malheureusement ni la cache (un des trous de la muraille susceptible de la contenir contenant à la place un serpent ; heureusement que Luc a regardé avant de mettre la main !)  ni les pêcheurs perchés ne sont aux rendez vous ; cependant nous pouvons admirer la criée avec ses conditions d’hygiène rudimentaires.


Nous repassons à l’hôtel avant le check out pour une rapide douche et repartons direction la station de bus où nous espérons trouver un bus en direction de Ratnapura, ce qui ne semble pas gagner étant donné le peu d’attrait touristique qu’elle présente. A la station de bus on nous informe que le bus part à 13h30, c’est-à-dire dans 2h ! MC est déjà en train de fondre sous le soleil, nous nous rabattons dans le KFC le plus proche, non pas pour sa gastronomie mais pour sa clim… leçon n°1 en milieu tropical : seules les chaînes de fast food américaines ont la clim.
 

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Un coca plus tard, nous montons dans le bus direction Balangoda, duquel nous descendons à Ratnapura 4h30 plus tard (280rps/pers). Nous sommes déjà content d’avoir réussi à arriver jusque là, mais notre destination finale se trouve à 10km de là, le village de Sri Palabaddala, « camps de base » pour le pèlerinage du Adam’s Peak, dont la saison ne commence que dans 2 semaines, donc tout risque d’être fermé.

C’est ce que nous confirme un « sympathique » ratnapurien qui nous supplie de ne pas monter, comme quoi là haut aucune guest house ne sera ouverte et que nous serions beaucoup mieux dans son hôtel ; il a cependant la gentillesse de nous montrer le dernier bus qui part pour Sri Palabaddala à 19h15 selon lui. Il nous balade. Nous le suivons puis nous nous rappelons la perfidie de certains sri lankais et retournons au bus qui part en fait dans…5min (18h45) ! Le joli stratagème de nous écarter du bus et de nous donner un faux horaire ne marchera pas cette fois.Nous montons dans le bus qui nous dépose vers 20h à Sri Palabaddala (49rps).

 

Dans une grande ville à 20h tout est fermé. Dans ce hameau, les échoppes ont l’impression de ne pas avoir été ouvertes de la journée. En cherchant âme qui vive, nous arrivons à un temple où on nous adresse à Mme Indrani (Sri Pada road, Sri Palabaddala ; tél : +94 772753938) qui peut nous héberger chez elle. L’accueil est chaleureux et notre chambre sommaire (1000rps) ; nous demandons s’il est possible de dîner, on nous prépare une plâtrée de nouilles mémorable pour 150rps !

A 21h30 nous nous couchons, la nuit sera courte…

 

L’Adams Peak est une petit montagne culminant à 2240m qui comporterait une empreinte de pied de Bouddha. Tous les ans des milliers de pèlerins montent au sommet de nuit pour pouvoir admirer la beauté de l’aube sur la montagne. Deux chemins existent un facile, que font 98% des touristes, et un difficile, le nôtre.

 

Nous nous levons donc à minuit et nous engageons sur les marches qui s’enfoncent dans la forêt tropicale à flanc de montagne, à la lueur de nos lampes. La montée est longue et difficile. 2000m de dénivelé positif, 10 000 marches, 4h et quelques attaques de sangsues plus tard, nous arrivons au sommet où nous ne sommes pas seuls.

Quelques touristes attendent dans le froid l’heure fatidique des 5h30-6h en sirotant éventuellement un verre de thé vendu par un moine bouddhiste à un prix exorbitant (100rps soit 5 fois plus que la normale) pour se réchauffer (nous avons succombé à cette folie, notre soft shell n’étant pas assez chaud).

Plusieurs dizaines de touristes nous rejoindront mais malheureusement nous ne pourrons apercevoir qu’une lueur orangée entre les nuages, mais aurons le réconfort de pouvoir nous mettre en route afin de nous réchauffer.

 

La descente (4h également) est beaucoup plus difficile que la montée car les marches inégales et glissantes sont réellement dangereuses, les sangsues guettent, et la réserve d’eau devient critique.Enfin de retour chez notre hôte, nous profitons volontiers de la douche en plein air (apparemment commune au Sri Lanka) et repartons en bus direction Ratnapura, puis Colombo (280rps/pers) puis Negombo (70rps/pers).

Ratnapura - Sri Palabaddala - Adam's Peak (20-21/11/2015)
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Adam's peak (1)
Negombo (21-24/11/2015)

Negombo est une petite ville côtière plus proche de l’aéroport de Colombo que ne l’est Colombo ; elle sert donc de porte d’entrée et de sortie pour la plupart des touristes (le peu d’intérêt touristique et le fourmillement de Colombo y contribuant).

 

Nous avons repéré quelques hôtels avec piscine sur Booking où nous pourrions tranquillement profiter de nos 3 derniers jours au Sri Lanka pour préparer la suite de notre périple. La Maple Leaf Villa est la 1ère sur notre liste car elle a l’avantage d’avoir une cuisine et une machine à laver (manger différemment et laver nos vêtements étant fort souhaitable). Malheureusement nous n’avons pas fait attention aux 23% de taxe à rajouter au prix de l’annonce. Le propriétaire nous annonce 7000 rps/nuit et nous négocions à 5000rps.

Malheureusement la machine à laver ne fonctionne pas, l’internet est tellement lent que les prix des vols changent avant qu’on ait le temps de les acheter, et la cuisine est catastrophique… mais bon nous avons notre maisonnette avec piscine en annexe.Ce sera 3 jours de repos-piscine, lessive, peu de marche (nos jambes souffrant de notre dernière randonnée nocturne).

 

A part ses hôtels, Negombo a des plages moches, des rues moches mais un bien joli marché aux poissons où l’on peut suivre la découpe des poissons au retour de la pêche (à même le sol), leur séchage en plein air (en compagnie des corbeaux et des chiens) ou encore la vente de poissons agonisants sur les étals.

 

Pour notre dernier jour au Sri Lanka, nous devons libérer la chambre à midi ; par contre comme personne n’est là pour le vérifier, nous occupons les parties communes de la maison et la piscine jusqu’à 18h où nous partons vers l’aéroport en bus (50rps/pers) qui nous dépose dans une gare de bus, à 10 minutes à pied de l’aéroport.

L’aéroport comporte un Burger King où nous avons l’occasion de manger le fast food le plus cher que l’on ait pu rencontrer (16$/menu !). Puis nous embarquons et partons direction Kuala Lumpur à 23h. Nous gagnons 2h30 de décalage horaire en plus et atterrissons à 5h du matin, fatigués (2 nuits blanches en si peu de temps, ça pique !).

 

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Conclusion Cambodge
- Petite taille de l'île (facilité pour voyager)
- Transports dépaysants
- Paysages et activités variées
- Nourriture bonne
- Faune riche
- Bas coût de la vie
- Visites très chères
- Racolage des tuk tuk très ennuyant
- Nourriture peu variée
- 3 semaines trop long
- Difficultés pour tirer de l'argent
Bas

Transports: les principaux transports que nous avons pris sont le train, le bus et le tuk tuk. Le trajet en bus se paye durant le trajet et le bus marque de nombreux arrêts. Les tuk tuk sont assez chers pour les touristes et essayent en permanence de nous arnaquer.

Hébergements: les bon marché (<20$ la double) sont sommaires. Attention de ne pas vous  trouver à côté d'un minaret si vous voulez dormir...

Nourriture: elle est proche de celle indienne, souvent piquante mais très répétitive même en changeant de région.

Loisirs: très variés (visites de sites historiques, musées, randonnée, plongée, safari...) mais très chers pour les touristes. Peu de possibilité de loisirs autonomes (seul, sans payer une entrée ou un guide).

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