

Thaïlande

Capitale : Bangkok
Superficie: 513 120 km2
Population: 67 010 502 (2013)
Langues officielles : Thaï
Religions: Bouddhistes Theravada
Devise : Baht (1€ = 39,247 THB / 1 THB = 0,025 €) (30/10/2015)
Indicatif téléphonique : +66
Décalage horaire : +5h en été, +6h en hiver
Vaccins conseillés : Hepatite A, B, fièvre typhoïde
Paludisme: Non
Visa: Non
Nous entrons en Thaïlande par la ville de Mae Sot de l’autre côté du pont qui la relie à Myawaddy au Myanmar.
Nous nous enregistrons au bureau de l’immigration ; MC a le droit à une exemption de visa de 15j alors que Luc à le droit à 30j (lors d’une entrée en Thaïlande par voie terrestre, l’exemption est de 15j excepté pour les pays du G7 pour qui elle est de 30j ; par les airs ce sont 30j d’exemption).
Les formalités réalisées, nous tirons de l’argent et prenons un pick up qui nous mène à la station de bus (10min, 20 Bahts/p). Nous souhaitons nous rendre à Bangkok pour ensuite descendre vers l’île de Koh Tao au Sud.
Malheureusement le prochain bus pour Bangkok part à 21h et il n’est que 13h… mais il est possible de prendre un bus pour Nakhonsawan (3h annoncés contre 4h réalisés, 200B, minivan) puis un bus pour Bangkok (3h, 193B, bus confort). Nous continuons donc notre trajet avec Patrick qui va lui aussi à Bangkok. Sur le chemin nous sommes étonnés du niveau de développement du pays qui contraste énormément avec nos dernières destinations, surtout le confort des bus qui est appréciable ! Nous étions déjà venus 4ans plus tôt mais n’avions pas encore de points de comparaison avec le reste de l’Asie du Sud.
Nous arrivons à minuit à la station de bus de Bangkok où nous négocions un tuk tuk (15min, 200B) pour Kaoh San road, le quartier back packer de Bangkok. Patrick nous mène à la guest house « My Home » un peu excentrée de l’agitation et moins chère que Kaoh San road (430B/3p soit un peu plus de 10€). Il est 1h du matin, nous sommes fatigués mais quand même excités de nous retrouver en ce lieu ; nous sortons donc tous les 3. Nous retrouvons Kaoh San road comme nous l’avons laissé 4 ans plus tôt : bruyante, éblouissante, fourmillante, pleine de folie (comme ces vendeurs de rats grillés ou de scorpions confits).
A 2h30 nous abandonnons Patrick qui part faire la fête car le lendemain nous comptons partir pour Koh Tao et nous ne savons pas bien comment nous y prendre ; nous essayerons en train pour commencer.
Koh Tao (08-11/02/2016)
16h45 le réveil sonne, Patrick n’est pas encore rentré mais nous le croisons à l’instant où nous allions confier les clés à la réception. Nous nous dirigeons vers la gare de Bangkok (15min, 100B, tuk tuk) où nous réservons des billets pour le train de 8h05 direction Chumphon (6h, 510B).
Le train est une agréable surprise car il est plus rapide que le bus, bouge moins, dispose de toilettes et en plus on nous sert à manger ! Ça nous permet entre autre de rattraper le retard accumulé pour l’écriture de ce site internet. Arrivés à la gare de Chumphon nous nous informons sur comment rejoindre l’île de Koh Tao, notre destination. Apparemment la mer est agitée donc seulement une des différentes options pour rejoindre l’île est disponible : le ferry de nuit (8h, 400B/p). Seul inconvénient, il ne part pas avant 22h et il est actuellement 15h… 7h à attendre le départ c’est long mais nous n’avons pas le choix. De plus l’embarcadère de ce bateau (les autres partant d’autres embarcadères) est sur un estuaire à quelques km de là donc il faut prendre un tuktuk, pour lequel on nous fait une offre « spéciale » de 70B/p au lieu de 100B ; c’est comme d’habitude le gros doute sur les prix annoncés par les transports locaux mais nous acceptons. Sur place tout est fait pour que les touristes puissent patienter tranquillement : douche, internet, thé à disposition… tant de « luxe » nous fait sentir que nous nous engageons vers un lieu très touristique.
En attendant le départ nous partons marcher le long de la route passante qui mène à la mer. Nous pouvons alors apprécier par nous-mêmes l’état de la mer et les palmiers récemment fauchés par les vagues ; nous ne sommes pas rassurés mais la compagnie de bateau sait surement ce qu’elle fait. De plus nous doutons du bien fondé d’aller s’isoler sur une île s’il ne fait pas beau, nous n’aurions rien à faire.
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|
Koh Tao est une des 3 îles les plus touristiques de Thaïlande (avec Koh Samui et Koh Phangan), dont le centre est recouvert de forêt tropicale et les côtes abritant des coraux. 4 ans plus tôt nous avions visité des îles de la côte Ouest (Koh Phi Phi et Koh Lanta) assez touristiques mais agréables, nous voulions donc voir à quoi ressemblent ces îles de la côte Est.
La traversée se passe sur des couchettes attitrées sur lesquelles nous sommes bercés (un peu brutalement par moment) par les flots. Nous débarquons plus tôt que prévu au port de Koh Tao, Baan Mae Haad, duquel nous devons rejoindre l’autre côté de l’île, Ao Tanote, réputé comme plus tranquille et possédant les meilleurs fonds pour le snorkeling, notre 1ère motivation (dixit internet).
Sur son GPS Luc a repéré que 4,5km séparent l’embarcadère de notre destination, ce que nous pouvons facilement faire à pied avec les sacs à dos. Par contre ce qu’il n’a pas vu c’est qu’il faut franchir une crête à 300m d’altitude que son GPS lui fait gravir via des sentiers en très mauvais état.
1h30 et quelques litres de sueur plus tard nous arrivons à destination mais les quelques bungalows que nous avons repéré n’ouvrent pas avant 7h30, pas avant 1h30 ! (nous sommes surpris car nous avions pris l’habitude d’arriver à n’importe quelle heure n’importe où et de pouvoir réserver une chambre). Nous nous posons donc sur la plage et regardons le soleil se lever derrière les nuages avant de nous endormir, fatigués de ces 48h de voyage pour rejoindre l’île.
Lorsque les différents hôtels ouvrent, Luc part faire une étude de marché qui aboutit à choisir le Diamond Bungalow qui nous propose un bungalow immédiatement sur la plage, pas donné mais moins cher que les autres hôtels (700B sans petit déjeuner ni AC).
Après avoir récupéré quelques heures de sommeil, nous sortons de notre chambre et nous rendons compte que la plage est recouverte de touristes rougis par le soleil, buvant bière sur bière, en « top less » et en string; bref nous comprenons que ça ne ressemble pas au type de tourisme que nous recherchons et commençons à penser que nous nous sommes trompés de destination. Nous allons nous restaurer au restaurant de l’hôtel qui propose des prix élevés (130B pour un plat de nouilles alors qu’à Bangkok un plat coûte 30B…) probablement à cause de l’absence de concurrence et l’isolement par rapport à l’autre côté de l’île (à part les restaurants des hôtels, il n’y a aucune autre possibilité de manger). Nous décidons donc de partir le soir même faire un tour à pied à Sairee « la capitale » de l’île pour faire des courses qui nous permettront d’économiser sur les repas. D’ici là nous profitons de la mer qui est agitée et donc non propice au snorkeling malheureusement.
Pour rejondre Sairee, nous empruntons cette fois la piste utilisée par les taxis 4x4 qui relient les 2 côtés de l’île pour la modeste somme de 100B/p. Etrangement nous ne croisons personne à pied, la marche n’ayant pas l’air d’être l’activité favorite des touristes du coin.
Les courses réalisées, nous profitons du bon côté du tourisme de masse : le choix des restaurants. Nous nous laissons tenter par des pizzas, qui plus est sont recouvertes de fromage ! Une vraie bouffée d’oxygène gastronomique !
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
La météo de notre 2nde journée est meilleure que la précédente ; nous louons des masques pour faire du snorkeling (50B/p). Quelle déception de nous rendre compte que la plupart des coraux sont morts et que les quelques espèces de poissons présentes sont très communes !
C’est décidé nous repartirons le lendemain ; dommage d’avoir fait tant de voyage (et dépensé d’argent) pour se rendre compte que nous avons fait un mauvais casting.
L’après midi nous gravissons les hauteurs de l’île (par où nous étions passés lors de notre arrivée sur l’île la veille) afin de nous rendre à la plage Ao Mao uniquement accessible par des sentiers ou par bateau et qui est réputée pour pouvoir observer des requins. Malheureusement nous partons trop tard et le sentier est assez difficile car très pentu et recouvert de gravillons ce qui le rend glissant ; nous faisons donc demi-tour pour revenir de jour.
MC rentre au bungalow, Luc lui part au point culminant de l’île pour le point de vue et des géo-caches.
Pour quitter l’île nous optons cette fois pour le ferry catamaran qui fait la traversée avec le continent rapidement (1h30, 600B/p) et part théoriquement à 10h15 . Nous nous rendons à l’embarcadère où nous arrivons en eaux ; là bas une queue de plusieurs dizaines de mètres de touristes attend pour embarquer au milieu d’une organisation catastrophique.
Arrivés sur le continent nous devons chercher un moyen de rejoindre pour nos 10 jours restant en Thaïlande les villes de Sukhothai et d'Ayutthaya réputées pour leurs complexes de temples avant de partir vers Chang Rai au Nord. Mais en fait nous sommes fatigués de voyager et nous avons déjà vu trop de temples… nous choisissons donc de rentrer à Bangkok pour se reposer du voyage, préparer la suite et profiter un peu du confort de la ville. Nous achetons donc un billet de bus affrété par la compagnie du catamaran (6h, 500B/p).
Bangkok (11-13/02/2016)
Arrivés à Bangkok nous retournons à l’hôtel « My House » à proximité de Khao San Road où nous avions dormi quelques jours plus tôt (300B/2p).
Après une soirée à profiter des stands de nourriture et de l’effervescence de Khao San road le lendemain nous décidons d’abréger notre séjour en Thaïlande que nous considérons trop touristique, et de partir le lendemain pour le Laos en train. Nous réservons donc notre journée à lire le guide pour préparer notre itinéraire au Laos (pas question de faire un mauvais casting une 2nde fois) mais aussi de préparer les papiers pour notre demande de visa chinois que nous ferons à Vientiane, la capitale du Laos (à la base nous souhaitions faire la demande à Bangkok, mais notre date d’arrivée coïncidait avec la semaine de congés du nouvel an chinois de l’ambassade de Chine; de plus d’après les forums, le visa est beaucoup plus facile à obtenir depuis Vientiane que depuis Bangkok).
Pour se changer les idées nous nous rendons à la gare de Bangkok à pied en passant par Chinatown où nous traversons les allées sans fin du bazar. A la gare nous réservons un train couchette pour le lendemain, départ 20h (10h, 688B/p). Puis nous continuons notre balade en nous dirigeant vers l’hôtel Sheraton d’où nous souhaitons prendre un bateau qui nous ramènera vers notre hôtel.
En chemin nous passons par une rue pleine de salons de massage où nous nous arrêtons pour 1h de massage thaïlandais (300B/p). Malgré l’absence de fin heureuse, MC ressort relaxée, Luc traumatisé par cette heure de torture. Puis nous sautons dans le bateau qui transporte aussi bien touristes que locaux et nous mène à proximité de Khao San road (30 min, 13B/p).
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|
Le jour suivant, après le rituel du « Mango sticky rice » (riz gluant arrosé de lait de coco, accompagné de lamelles de mangue fraiche) au petit déjeuner, nous continuons à travailler sur la suite de notre voyage et partons imprimer les documents nécessaires à la demande de visa chinois dans un cyber café (10B/copie); imprimer des feuilles n’a jamais été aussi cher !
En overdose de lecture de guide, nous nous dirigeons vers le marché flottant « Taling Chan Floating Market » auquel nous nous rendons en bus (n°79 à prendre sur la grande avenue menant au pont parallèle à Khao San road, 17B/p). 4ans plus tôt nous y avions acheté des orchidées et fait une balade sur les Klongs, les canaux sillonant Bangkok ; pour cette fois nous nous contentons de faire du shopping et de déguster les desserts locaux au lait de coco… délicieux !
De retour à l’hôtel nous récupérons nos affaires et nous rendons en bateau à la gare de train. Les wagons couchette sont composés de part et d’autre de l’allée de 2 sièges se faisant face surmontés d’une couchette ; les 2 sièges se transforment en une couchette lorsque les passagers sont fatigués, l’un prenant la couchette du haut et l’autre celle du bas. Nous avons choisi de prendre 2 couchettes du haut car 50B moins chères, en ignorant complètement la configuration du train. A posteriori c’est un mauvais choix car lorsque les passagers du bas veulent se coucher (et donc transformer les 2 sièges en couchette), ceux du haut doivent monter sur leur couchette ; les passagers du bas étant accompagnés d’une petite fille, nous nous retrouvons donc à 21h recroquevillés sur la couchette du haut pour finir le film que nous regardions en bas et nous couchons à 22h... Après une nuit agréable, nous arrivons à 6h30 à Nong Khai à la frontière avec le Laos.
A la descente du train nous faisons tamponner la sortie du territoire thaïlandais par le service de l’immigration de la gare (où il n’y a étrangement pas de queue). Nous nous faisons ensuite avoir par un conducteur de tuktuk qui nous fait payer 30B/p pour 1km alors que nous pensions que le trajet allait jusqu’au fleuve (nous aurions su plus tôt que le poste frontière thaïlandaise se trouvait à 1km du fleuve Mekong, nous aurions marché depuis la gare). Nous découvrons qu’un autre service d’immigration se trouve là où nous dépose le tuktuk ; comme nous nous sommes déjà fait viser à la gare, nous n’avons pas besoin de faire la queue qui s’allonge.
Nous devons ensuite prendre un « duty free bus » qui doit nous amener au poste frontière, mais qui n’est pas si gratuit car on nous demande 20B/p ! Apparemment on essaye de nous dévaliser de nos derniers Bahts avant que nous sortions du pays ! Nous essayons de voir si nous pouvons traverser le pont à pied mais apparemment ce n’est pas possible ; comme nous trouvons que c’est exagéré de faire payer un transport obligatoire, nous essayons de passer à travers les mailles du filet…
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Koh Chang ( 05-10/08/2016)
Nous arrivons à l’hôtel Saint Tropez au Sud de la côte Ouest, tenu par un français (400B /nuit) où nous prenons nos quartiers dans un charmant petit bungalow planté au milieu d’un jardin abritant une piscine. Ne connaissant pas l’île nous avons choisi cet endroit pour être à proximité de plages sans être en pleine agitation touristique.
Le matin suivant, nous partons explorer les environs : un petit centre ville borde la (seule) route qui fait le tour de l’île, où l’on peut trouver quelques épiceries et restaurants locaux. On nous a indiqué l’accès à une plage derrière l’hôtel Mercure, mais comme pour toutes les plages de l’île, l’accès n’est pas évident si on ne passe pas par les hôtels. Nous arrivons finalement à la plage du Mercure (sans vraiment savoir si elle est privée), mais nous retrouvons devant une mer à peine plus profonde que les genoux. Nous tentons de nous rendre au bout d’une petite digue pour chercher un peu de profondeur, mais d’autres touristes sont déjà 200m plus loin dans l’eau qui ne couvre toujours pas leurs cuisses… tant pis nous trouvons une marre et nous allongeons pour nous immerger complètement.
Dans l’après midi nous louons un scooter (150B) et partons explorer le Sud de l’île. En route nous croisons un touriste harcelé par 2 petits singes qui sautent après des sacs de course qu’il tient en hauteur ; il trouve ça marrant jusqu’à ce qu’un des 2 singes arrive à attraper un sac et parte avec dans les buissons.
Nous nous rendons au village sur pilotis de Baan Bang Bao (parking 20B), qui est en fait une succession de magasins de souvenirs et de restaurant ; le seul intérêt sont les bateaux colorés le long de la jetée menant à un petit phare très photogénique, surtout lors du coucher de soleil.
Le lendemain nous partons parcourir les 50km de tour de l’île en scooter. Ayant déjà visité le Sud la veille, nous partons dans le sens des aiguilles d’une montre direction le Nord. La route s’avère ne pas être très intéressante car elle ne longe jamais la côte donc la vue n’est jamais dégagée. Par contre en certains endroits elle s’avère être amusante à la conduite car n’arrête pas de monter et descendre. La côte Ouest est très construite et par conséquent très empruntée. Une fois le terminal de ferry passé à l’extrême Nord, la côte devient plus sauvage, les constructions laissent la place à la nature et les véhicules se font rares.
Au Sud de l’île, nous suivons l’indication « Long Beach » qui nous mène sur une petite péninsule recouverte de plantations d’hévéas, qui s’avère finir en cul de sac, la route devenant un chemin pierreux impossible à emprunter en scooter.
Nous reprenons notre route qui nous mène jusqu’à un chemin censé boucler le tour de l’île, sur lequel nous nous engageons en passant sous une barrière à moitié levée. Rapidement le bitume présente des fissures, puis des trous, avant de complètement disparaître par endroit, laissant place à des éboulements pierreux. Comme nous ne sommes plus très loin de la partie de l’île où se trouve notre hôtel, nous décidons de continuer… avant d’arriver à une rivière où la route s’arrête net, devant les vestiges d’un pont aujourd’hui écroulé au fond de l’eau. Elle est malheureusement infranchissable, nous devons donc de nouveau parcourir les 50km dans l’autre sens, afin de regagner notre hôtel.
Nous souhaitions à la base nous rendre sur les îles plus désertes au Sud de Koh Chang : Koh Wai ou Koh Mak. Toutefois cette région a la réputation d’essuyer la plus grosse mousson de Thaïlande, ce qui fait que nous nous trouvons totalement hors saison et par conséquent beaucoup d’infrastructures et de services touristiques sont inopérants. Entre autres, l’île de Koh Wai et complètement fermée aux touristes, et celle de Koh Mak est uniquement accessible en repassant par le continent ou par speed boat (4000B) (normalement des ferrys partent de Koh Chang une fois par jour). Nous tirons donc un trait sur nos envies de dépaysement et restons dans notre hôtel.
Les 2 jours suivants nous nous rendons sur la plage de Lonely beach se trouvant à 15 minutes à pied de notre hôtel, mais pas très agréable à rejoindre étant donné que la route y menant ne présente pas de trottoirs. Encore une fois la plage est beaucoup plus facilement accessible par les hôtels que par la route qui ne présente pas vraiment d’accès… nous traversons donc les hôtels pour la rejoindre.
La plage n’est pas si « lonely » que ça à en croire le nombre d’hôtels la bordant et les touristes se faisant dorer la pilule au soleil ; néanmoins elle est agréable à la baignade et présente quelques arbres sous lesquels on peut s’abriter du soleil.
Nous n’échappons à la mousson lors de notre séjour sur l’île, nous décidons donc de rentrer prématurément sur Bangkok (9h, 600B) afin d’y passer nos 3 derniers jours de voyage.
A 8h du matin nous montons donc dans un van devant notre hôtel, qui nous dépose 9h plus tard devant notre hôtel à Bangkok (en comptant 2h de bouchons…).
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Bangkok (10-14/08/2016)
Pour nos derniers jours nous avons décidé de nous réhabituer au confort occidental et avons donc réservé une chambre au Trinity Silom Hotel (32€/nuit). Nous avons fait le choix de quitter le ghetto touristique de Kao San Road afin de découvrir une autre facette de Bangkok… et malgré avoir déjà visité Bangkok plusieurs fois, nous avions une vision complètement biaisée de la ville.
A peine arrivés que nous nous dirigeons vers la piscine afin de nous « rincer » de ces 9h de bus. La piscine se trouve dans un bâtiment de l’autre côté de la rue mais a le mérite d’être une piscine de 25m : parfait pour nager au milieu des buildings!
Ayant peur d’avoir perdu trop de calories en faisant du sport, nous ressortons à la recherche d’un night market comme savent si bien les faire les thaïlandais. Nous allons au Patpong night market qui se trouve à quelques encablures de là, mais malheureusement il ne s’agit pas de nourriture mais de souvenirs, t-shirt, etc… le tout bordé de bars à hôtesse, et toujours ces mêmes rabatteurs proposant des ping pong show.
Nous traversons également la rue japonaise, Thaniya road, dont la spécialité n’est pas le ramen ou le sushi mais des spécialités plus locales à en croire le nombre de filles qui «attendent » devant les bars.
Comme cela fait plusieurs jours que nous n’avons pas marché, nous décidons de partir explorer la ville à pied. Nous nous dirigeons vers le Parc Lumpini à proximité de la station de Silom, qui ne présente pas vraiment d’intérêt, avant d’emprunter un long chemin piétonnier longeant un klong (canal) à l’eau douteuse bordée d’habitations étonnamment précaires menant au quartier d’affaire de Sukhumvit.
Comme la chaleur est étouffante, nous prenons le métro jusqu’à Siam et ses centre commerciaux super branchés, où nos vêtements tâchés et usés jusqu’à la moelle font contraste avec les autres clients, avant de rentrer en direction de notre hôtel pour profiter de la piscine.
Avant dernier jour de notre voyage, après avoir visité les quartiers à l’Est de Silom, nous partons cette fois direction l’Ouest. Nous nous dirigeons vers Chinatown et son bazar aux ruelles encombrées de bric à brac. Comme notre retour en Europe est imminent, nous sommes disposés à nous laisser tenter par des achats de souvenir impulsif… mais non, étant donné que les chinoiseries que l’on retrouve d’un stand à l’autre ne feraient même pas envie à un enfant privé de Noël.
Nous nous frayons donc un chemin jusqu’au quartier historique de Bangkok où l’on retrouve les principaux temples et ministères de Bangkok. L’agitation est importante car aujourd’hui c’est l’anniversaire de la reine et donc, la fête des mères en Thaïlande: le Champs royal à proximité, Sanam Luang, est en effervescence car une cérémonie avec feu d’artifice aura lieu le soir même. Toutefois nous ne pensons pas y participer parce que plusieurs attentats ont eu lieu la veille dans le Sud de la Thaïlande, et quand on voit la police thaïlandaise, on n’est pas sure qu’ils soient capables d’assurer notre sécurité.
Nous nous arrêtons visiter notre ghetto à touristes préféré : Kao San Road où nous profitons pour acheter un livre d’occasion et nous désaltérons avec un « fruit shake » (30B). Les jambes épuisées à force de crapahuter dans la ville étouffante, nous choisissons le moyen de transport le plus économique de Bangkok et descendons le fleuve en bateau « touristique » (même s’il est également emprunté par les locaux) (14B/p).
Un peu déçus de notre session shopping ratée de la veille, nous nous donnons une deuxième et dernière chance en nous rendant au marché du week end de Chatuchak (ligne MRT, arrêt Chatuchak Park). Nous avions lu qu’il est préférable d’y aller tôt, mais n’avons pas suivi le conseil ; nous arrivons vers 11h dans un métro bondé, et suivons la file de touristes ininterrompue qui se dirige vers l’enceinte du marché.
Première observation : la nourriture est 2 fois plus chère qu’ailleurs (60B le Pad thaï), peu copieuse et pas très bonne. Ne faites pas comme nous, prenez le petit déjeuner avant !
Deuxième observation : ce marché est très grand et hypothétiquement classé par secteurs (maroquinerie, textile…) et une carte est d’une grande utilité ; en arrivant sur place, adressez-vous à un des points d’information ou d’un agent de sécurité pour obtenir un plan gratuitement.
Comme dans tout marché asiatique, la négociation est de rigueur, même si nous avons trouvé que dans ce marché la négociation n’était possible qu’en achetant plusieurs articles.
On peut facilement passer 3-4h dans le marché à la recherche de bonnes affaires, mais mieux vaut ne pas être agoraphobe et avoir de bonnes chaussures pour pouvoir piétiner tranquillement dans les allées.
Mission réussie : c’est donc le sac bien rempli que nous repartons du marché !
Après un petit passage à l’hôtel pour déposer nos trouvailles de la journée, nous continuons notre journée destinée à dépenser nos derniers Bahts en poche : nous partons à la recherche d’un salon de massage à proximité de l’hôtel.
Comme ils proposent tous des prestations au même prix et que les premières gouttes de pluie se mettent à tomber, nous rentrons dans le 1er venu : massage thaï 300B/1h.
Les masseuses nous proposent de nous masser dans des salles séparées, mais MC refuse… nous nous retrouvons donc allongés sur des matelas au sol avec le bruit de la clim en fond dans une salles éclairée au néon… un peu glauque, mais c’est la salle de massage typique thaïlandaise. Après 1h de torture pour Luc et de détente pour MC, nous ressortons plus légers, parés à faire nos sacs pour notre retour en France.
Nous sortons dans la rue pour dîner notre dernier Pad thaï, notre dernier mango sticky rice, le tout arrosé avec notre dernière Chang beer et partons nous coucher tôt car le lendemain nous nous levons à 5h30 pour partir à l’aéroport.
Le réveil sonne, nous faisons nos sacs une dernière fois et partons direction le métro qui ouvre à 6h. Sur les 200m qui nous séparent de la station de métro, nous tentons notre chance avec les taxis qui nous annoncent 600B pour aller à l’aéroport alors que le métro nous y emmènerait pour environ 150B chacun. Par chance, un des taxis à envie de travailler et nous embarque pour 300B ; 30 minutes plus tard nous arrivons à l’aéroport, 2h30 avant le départ de notre avion Norwegian Airline.
Après 9 mois et demi en Asie et 14h de voyage en vol sec (heureusement que nous avons fait nos provisions au 7 Eleven) avec une escale à Copenhague, nous posons le pied sur le sol européen et retrouvons notre famille, amis et la gastronomie qui nous a tant manqué.
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Conclusion Thaïlande

- Nourriture excellente
- Paysages variés entre Sud(plages)/Nord(forêt)
- Bon réseau/fréquence de transport
- Marchés de nuit pour manger

- Tourisme trop développé
- Population peu sympathique

Transports: dû au tourisme important, les réseaux de train et de bus et de bateau sont très développés avec des départs fréquents et de la concurrence pour pouvoir choisir.
Hébergements: les bon marché (<10$ la double) peuvent être très confortables. Beaucoup de choix donc pas facile de choisir.
Nourriture: très renommée, elle est excellente mais attention au piment!
Loisirs: peuvent rapidement revenir cher si on se laisse aller (plongée, treks...)