

Indonésie

Capitale : Jakarta
Superficie: 1 910 931 km²
Population: 249 865 631 (2013)
Langues officielles : Indonésien
Religions: Boudhistes, hindous, musulmans, chrétiens
Devise : Roupie indonésienne (1€=14960,46 IDR / 1 IDR= 0,0000668429 €)(30/10/15)
Indicatif téléphonique : +62
Décalage horaire : +6h
Vaccins conseillés : Hépatites A, B, encéphalite japonaise (si période de mousson)
Paludisme: Oui au nord et à Lombok
Visa: Oui
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La nuit à l’aéroport de KL a été assez agitée et nous n’avons pas vraiment réussi à dormir. Nous pensons nous rattraper sur l’heure de vol qui nous sépare de Banda Aceh… mais c’est sans compter que le steward passe le voyage à parler au micro, comme Ryan Air, Air Asia fait il aussi des tirages au sort ? Nous ne le comprendrons pas.
Nous arrivons à Banda Aceh avec des cernes sous les yeux, mais le voyage n’est pas encore terminé. Après être devenu millionnaire en tirant de l’argent (100€=1 500 000 idr), nous prenons un taxi jusqu’au port (140 000 idr) puis un « slow ferry » (27 000 idr) qui nous mène à l’île de Pulau Weh en 2H (Pulau = île).
Durant la traversée, nous sympathisons avec un anglais, Oliver, et un indonésien, Fitzgerald avec qui nous partageons les bons plans backpacker.Notre destination finale est Iboih, un village situé au Nord de l’île, ayant pour vis-à-vis l’île de Rubiah connue comme spot de plongée et de snorkeling (masque/tuba).
Comme nous allons tous les 4 là bas, nous partageons un taxi pour un bon prix car nous sommes accompagnés d’un indonésien (150 000 idr contre 50 000/tête normalement).Iboih est composé de quelques dizaines de maisons réparties le long d’une plage qui sert à la fois de port de pêche et de port touristique pour aller explorer les fonds sous-marins de l’île d’en face. La plupart des hôtels se trouvent juste après ce « centre », le long du chemin piétonnier qui longe la mer. Toutes les guesthouse proposent des « bungalows » ressemblant à des cases, pour des prix similaires. Après plusieurs visites et négocitaions, nous nous arrêtons au Ola la la Café dont le Lonely parle bien (100 000 idr/nuit pour un bungalow les pieds dans l’eau).
Aussitôt installés, nous louons des palmes, maque, tuba et partons explorer les fonds sous marins à proximité de l’hôtel…20 minutes après MC sort de l’eau : il y’a des poissons de toutes les couleurs mais surtout des méduses de toutes tailles ! Luc pour sa part continue à chercher Nemo en zigzagant entre les méduses.
Pulau Weh - Banda Aceh ( 27-31/11/2015)
Le jour suivant, nous partons à la découverte de l’île en scooter (80 000 idr) avec Fitzgerald.
Nous nous dirigeons premièrement vers une cascade dont nous avons entendu parler. Après avoir garé les scooters, nous nous engageons sur un sentier cimenté : la balade va être facile ! En fait non, certaines zones se sont écroulées et d’autres sont super glissantes. En arrivant au bout, le chemin se converti en amas de rochers et nous tombons nez à nez avec un serpent… le danger passé, nous arrivons sans problème jusqu’à la cascade où Luc et Fitzgerald se baignent dans une eau vert émeraude.
Nous continuons notre périple en scooter en croisant des singes (dont il ne faut pas trop s’approcher car ils ont tendance à attaquer !), des chiens, et bien sûre des vaches. Nous arrivons à Sabang, (petite) capitale de l’île, où nous cherchons une plage pour faire du snorkeling recommandée par le guide. Après avoir tourné plusieurs fois dans la ville, découvert la gastronomie locale avec les « goreng » (fritures), nous finissons par trouver une plage de sable noir. Nous essayons de nous baigner mais les vagues nous empêchent de rentrer dans l’eau en nous jetant sur les rochers.
Nous remontons sur nos montures et repartons direction Iboih en faisant le grand tour de l’île. Fitzgerald nous abandonne là bas, et nous continuons vers le Nord de l’île : le « Kilomètre 0 » de l’Indonésie. 5 minutes avant d’arriver là bas nous nous prenons une jolie averse tropicale et nous nous joignons à d’autres scooters sous le portique d’entrée du site. Lorsque la pluie s’arrête, nous continuons notre route jusqu’au « point photo » du site.Le ciel étant couvert, la nuit tombe plus rapidement que prévue . Nous nous dépêchons pour ne pas avoir à conduire de nuit. La luminosité est encore plus réduite à l’ombre de la forêt et notre scooter « tombe » dans un nid de poule. Plus de peur que de mal…enfin pas pour le scooter : il ne veut plus démarrer. Nous sommes perdu au milieu de nulle part sans possibilité de repartir et la nuit tombante. Plusieurs scooters s’arrêtent pour nous aider mais aucun n’arrive à réparer la bécane. Nous l’abandonnons donc sur le bord de la route et 2 âmes charitables nous déposent à Iboih.
Il recommence à pleuvoir à torrent et le sentier piétonnier qui mène à notre chambre s’est transformé en cascade (2ème de la journée !) ; nous arrivons trempé au loueur de moto qui ne nous pose aucune question (nous sommes soulagés, nous pensions devoir payer les réparations…).
Enfin arrivés devant la porte de notre bungalow, nous arrivons à l’ouvrir seulement après plusieurs essais (le verrou s’étant bloqué). L’unique chose dont nous avons envie est d’une bonne douche avant de dîner. Honneur aux femmes, à MC de commencer ; après s’être savonnée, il n’y a plus d’eau… qu’avons donc nous fait pour avoir tellement la poisse ? Luc ne pourra pas se doucher, l’eau ne revenant que le jour suivant.
Nous nous réveillons au son des vagues se brisant sur les piliers du bungalow.
Pour partir visiter l’île de Rubiah, plusieurs possibilités s’offrent à nous : à la nage (que nous écartons à cause des méduses), en bâteau (100 000 idr A/R), ou ce que nous choisissons : en canoë (100 000 idr la journée).
Nous débarquons sur une plage servant d’initiation à la plongée : eau limpide napée de déchets, de méduses et de touristes.
Nous nous dirigeons donc vers le « corral garden » de l’autre côté de l’île, en traversant les 300m de large l’île infectés de moustiques. Effectivement, malgré quelques déchets flottants, l’eau est limpide et les fonds sont peuplés de poissons, de corail et de petites méduses transparentes qui démangent lorsqu’elles nous piquent.
Même si les fonds sont jolis, ils ne sont pas aussi beaux qu’à Coron aux Philipinnes ou à Kho Phi Phi en Thaïlande.
Après avoir apprécié les fonds sous marins, nous retournons au canoë pour faire le tour de l’île à la rame que nous faisons en 1h.
L’après midi, Luc va faire du snorkeling plus au Nord de l’île d’Iboih, vers l’hôtel Yulia où il parait que les fonds sont les plus jolis du coin, pendant que MC se repose dans la chambre.
Le soir nous allons dîner avec à la guesthouse OONG, où résident des français que nous avons rencontré, qui propose un dîner varié à partager entre les convives pour 25 000 idr. La nourriture est plus qu’abondante, et la discussion facile avec les autres back packers ; nous y serions bien retournés si nous ne partions pas le lendemain.
Nous nous levons à 6h pour attraper un taxi qui nous mènera au port pour sauter dans le 1er des 2 ferries de la journée, départ 8h… tant pis nous nous reposerons durant la traversée.
Des fillettes indonésiennes se rapprochent de MC pour se faire prendre en photo avec elle. Ensuite c’est au tour de Luc, et c’est parti pour la célébrité ! Une dizaine de personnes défilent les unes après les autres pour se faire photographier avec nous. Une des filles, qui parle un peu l’anglais (beaucoup mieux que les autres), enchaîne avec un interrogatoire sur notre vie, digne du KGB. Les 2h de traversée passent à toute allure et nous arrivons à Banda Aceh en ayant à peine pu nous asseoir.
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Nous souhaitons prendre un avion à 16h45pour Medan, capitale de l’île de Sumatra, mais nous n’avons pas réussi à réserver de billet en ligne la veille (apparemment le site n’accepte pas les CB moins de 48h avant les vols).
Comme nous arrivons à Banda Aceh à 10h, nous demandons à un tuktuk de nous amener au musée du tsunami avant de nous déposer à l’aéroport (150 000 idr peu négociés). Le chauffeur s’avère être sympathique et se transforme en guide touristique.
Il nous amène premièrement au site du « Power Generator Ship »; c’est un navire de plus de 2000T qui a été déposé par le tsunami de 2004, à 5km des côtes en plein milieu de la ville, et qui sert aujourd’hui de musée (entrée gratuite) en hommage aux victimes qui périrent lors de cette tragédie (61 000 personnes dans la ville de Banda Aceh). Le musée n’est pas en anglais, mais des archives vidéo témoignent de l’ampleur des dégâts et de la force que peut avoir la mer.
Ensuite il nous mène au musée du tsunami, énorme bâtiment de style moderne mais sans intérêt à l’intérieur (entrée gratuite).
En chemin pour l’aéroport, notre chauffeur nous propose d’acheter notre billet d’avion dans une agence Lion Air du centre ; nous en ressortons avec notre billet en poche (330 idr/p soit environ 23€…).
Il est l’heure de manger et nous avons faim (normalement nous mangeons le matin et le soir, mais là nous n’avons pas eu le temps de petit déjeuner…), notre guide nous amène dans un restaurant traditionnel au concept surprenant : on vous présente des montagnes de plats variés sur la table, et seuls les plats entamés sont facturés. Comme d’habitude en Asie les prix ne sont pas indiqués et l’addition se révèle plus salée que prévue (200 000 idr/3p) car nous avons invité le chauffeur), mais il faut reconnaître que nous avons bien mangé et que les plats étaient grands et variés.
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Bukit Lawang ( 01-05/12/2015)
Après un vol soporifique, nous atterrissons à Medan d’où nous comptons rejoindre le village de Bukit Lawang qui se trouve dans la jungle.
Le trajet « classique » est de prendre un bus jusqu’à la station de bus Pinang Baris de Medan et de prendre ensuite un autre bus jusqu’à BL. Luc a trouvé une astuce sur internet qui permet de faire gagner au moins une heure en ne passant pas par Medan, nous montons donc dans un bus qui se dirige directement vers Binjai (40 000 idr/p) à l’Est de Medan où nous pourrons attraper un 2nd bus.
Arrivé sur place, nous prenons un tuktuk (25 000 idr) jusqu’à l’endroit d’où partent les 2nd bus (près du stade de foot) mais pas de chance : le service du 2nd bus est déjà terminé ; Luc n’a pas relevé que cet itinéraire était viable uniquement pour des départs depuis l’aéroport avant 15h, nous allons donc devoir dormir sur place.
Pas de problème, nous avons acquis une SIM locale à Banda Aceh (65 000 idr avec 2Go), et Google nous indique les 3 hôtels dans le coin que nous partons visiter : le 1er semble bien mais est plein, le 2ème n’existe pas, le 3ème impose de choisir entre des fenêtres et/ou de la lumière dans la salle de bain et/ou les toilettes (il y’a un trou dans le sol !) et n’a pas de moustiquaire. MC pose son veto suspensif, il est 22h et nous reprenons le tuktuk direction la 1ère station de bus ; ce dernier nous mène au « charmant » hôtel (de passe) Garuda qui fera l’affaire jusqu’au lendemain.
Le 1er Décembre nous nous levons tôt afin de quitter au plus vite Binjai, nous remontons dans un tuk tuk qui nous dépose à l’arrêt de bus où nous montons dans un bus orange qui part directement. Il nous mène jusqu’à BL en 2h15(15 000 idr/p) à travers des petits villages sur des routes cahoteuses, embouteillées par des gros camions benne faisant la navette entre les plantations rectilignes de palme et la raffinerie. Intéressant de voir l’origine de cette huile qui a posé tant de problème à Luc dans son boulot, et qui est omniprésente dans les produits transformés.
Bukit Lawang est un petit village perdu dans la jungle, traversé par une petite rivière qui lui donne un charme incommensurable. Toutefois sa renommée est due au fait que c’est le point d’accès à la réserve de Gunung Leuser qui abrite entre autre des orang outans (« le peuple de la forêt » en bahasa, la langue indonésienne).Arrivés sur place un guide qui se fait passer pour un personnel d’hôtel nous fait visiter différentes guesthouse jusqu’à ce que nous nous décidions (après négociation) à poser nos sacs à la Junia guesthouse le long de la rivière, qui présente des chambres propres et bon marché (80 000 idr négociés pour une chambre à 120 000 idr).
Il en profite pour nous vendre un trek de 3 jours dans la forêt (160€/3j/2p) pour le lendemain, orienté observation de la faune ; le prix nous parait élevé mais apparemment c’est ce qui se fait dans le coin d’après Google.
Chose faite, nous allons nous reposer de la nuit précédente et des journées de transport qui nous ont mis sur les nerfs… il ne faudrait pas que la fatigue et l’énervement ne mettent de tension entre nous ;)
A notre réveil l’après midi est déjà bien entamé et nous décidons de partir visiter la bat cave. Pour nous y rendre nous traversons le village, notamment l’eco trail qui nous fait découvrir la végétation du coin.
Arrivés à la bat cave nous nous acquittons des 10 000 idr réglementaires, escaladons une échelle en racine avant de redescendre dans les entrailles de la Terre. Grosse déception pour Luc, ce n’est pas le repère de Batman mais simplement une grotte avec des chauve-souris. Tant pis, nous nous enfonçons, nous faufilons dans des brèches, surmontons des éboulis avant d’arriver à un cul de sac ; ça tombe bien MC a eu son quota de grotte et de défis d’équilibre pour la journée (au grand damne de Luc).
Nous faisons demi-tour satisfait de cette visite au dessus de nos attentes.
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Le lendemain après un rapide petit déjeuner, nous partons à 8h30 pour 3j de jungle.
Notre guide (Andy) n’est pas celui qui nous a vendu le trek, et il est accompagné d’un autre guide ne parlant pas anglais (Supri).
Quelques minutes après être entrés dans la réserve, nous apercevons déjà des orang outans de loin, puis un autre de plus près qui passe au dessus de Luc, qui esquive de peu une « hot shower ». Ca commence bien !
Malheureusement ce sera tout pour la journée. La forêt est dense et très vallonnée, nous passons notre temps à grimper des pentes en nous agrippant à des racines et des arbustes puis à redescendre en nous assurant aux lianes. Le dernier tronçon de la journée consiste à marcher pieds nus dans la rivière, ce qui est un supplice pour tous deux partagé entre la douleur des pierres sur lesquelles nous marchons et le risque de glisser à tout moment.
Sans trop de dégâts nous arrivons sur notre lieu de bivouac vers 15h où nous attendent également notre cuisinier et notre porteur ainsi que 2 australiens et leur guide. Ils nous racontent qu’ils ont croisés Mina, une femelle orang outan ayant pour coutume d’agresser les groupes de touristes, devant laquelle ils ont fui en courant ; nous sommes contents d’avoir évité ça.
L’après midi puis la soirée sont rythmés par un bain dans la rivière, un excellent dîner (riz, chili and fish sambal, tofu with soya beans, curry, krapoeks (chips à la crevette) et fruits à volonté comme depuis le début du trek), des énigmes, des tours de magie, des jeux de carte, des chants… on se croirait aux scouts !Puis nous nous couchons et essayons de dormir sur nos lits en terre durs comme du béton, dans le vacarme de la forêt.
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Le lendemain nous repartons à 10h, montons, descendons, essayons d’apprendre le bahasa, faisons une pause, mangeons des fruits… x fois, mais nous n’observerons pas d’animaux… jusqu’à ce que nous arrivions au lieu de bivouac vers 15h où nous attendent de nouveau notre attendance qui lutte pour ne pas se faire voler ses provisions par des singes qui ont l’air de bien connaître le lieu.
L’après midi et la soirée se passent de manière similaire à la précédente, toujours dans une bonne ambiance fraternelle.
Le couchage est également dur et bruyant.
Le réveil est par contre très animé, les singes de la veille ont du se donner le mot, ce sont désormais des dizaines de singe qui convoitent les provisions des cuisines… que nous nous amuserons à nourrir.
Ils seront rejoints par des énormes Monitor lizards (varans ?) cherchant des restes dans l’eau du bout de leur langue bleue fourchue.Le petit déjeuner et la récréation terminée, nous nous remettons en route. Pour revenir à BL, nous n’avons pas opté pour l’option rafting qui était plus chère et que nous avions déjà testé en Thaïlande et avions trouvé décevante ; nous rentrons donc comme nous sommes venus : par la jungle.
Nous devons traverser le territoire de Mina, mais nous avons la chance d’avoir Andy qui est un bon guide. Contrairement aux autres guides, il va chercher Mina à grand renfort de fruits et nous l’amène sur un plateau (ou plutôt sur une souche) pour que nous puissions l’observer de près. Elle est accompagnée de son bébé, et ne se montre ni farouche ni agressive, juste très gourmande ! C’est étonnant comme ses expressions et son regard peuvent paraître humains. Après ce moment partagé avec ce lointain cousin (qui partage 96% de nos gênes d’après le guide), nous rentrons à BL.
A posteriori nous sommes très contents de ce trek et comprenons le coût car 4 personnes sont mobilisées et la nourriture est abondante, d’autant plus qu’ici les personnes sont assez pauvres et après avoir partagé des soirées avec elles, cela nous fait plaisir de pouvoir les rémunérer à leur juste valeur.
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Berastagi ( 05-07/12/2015)
Notre escapade dans la jungle terminée, nous repartons en ce Samedi matin direction Berastagi, réputé pour ses volcans.
Pour cela nous prenons un bus direction la station de bus de Medan, Pinang Baris (30 000 idr/p, 4h) où nous devons prendre un bus Sutra pour Berastagi. Malheureusement nous faisons l’erreur de communiquer notre destination à un rabatteur qui nous mène au bus et nous annonce que le billet coûte 50 000 idr/p alors que nous savons très bien que le prix est beaucoup moins élevé. Il ne veut pas entendre raison, nous partons chercher un autre bus… qui n’existe pas, mais quand nous revenons le rabatteur n’est plus là et le conducteur du bus nous annonce le prix normal de 15 000 idr/p.
La prochaine fois nous ne devons absolument pas adresser la parole à d’autres personnes que le conducteur, nous gagnerons du temps !
2h30 plus tard nous arrivons à Berastagi et partons à la recherche de la guesthouse Wisma Sibayak où nous nous installons (130 000 idr/nuit). On nous annonce qu’un seul des 2 volcans à proximité est gravissable (Gunung Sibayak) car l’autre est en éruption depuis 5 ans (Gunung Sinabung). Tant pis, des volcans y’en a plein d’autres en Indonésie !
Nous partons explorer la ville : nous faisons des réserves de fruit au marché aux fruits (mangue, fruit de la passion, mangoustan) puis montons sur la colline de Gundaling d’où le point de vue sur les volcans nous confirme qu’un des volcans est bien en éruption avec ses volutes de fumée, avant de terminer par la visite de l’église de Saint François d’Assise qui est construite selon l’architecture local Batak.
Nous finissons notre journée par une séance de gastronomie dans les échoppes de la rue, dont un dessert mémorable : un énorme pancake au chocolat, fromage râpé, beurre et lait concentré… mélange étrange mais pas mauvais (sauf pour le cholestérol).
Le lendemain matin, nous sommes encore en pleine digestion du pancake, mais cela ne nous refroidit pas pour partir à l’assaut de Gunung Sibayak (gunung=volcan) dont le point d’entrée se trouve à 5 min de bus de Berastagi (bus vert Kama qui passe dans le centre, 3000 idr).
On essaye de nous arnaquer, nous disons « ok » mais n’en pensons pas moins, et payons ce que nous devons payer en sortant du bus ; le conducteur ne bronche pas.
Nous nous acquittons du droit d’entrée (4000 idr/p) et commençons notre ascension sur une route goudronnée d’où descendent des dizaines de jeunes indonésiens en scooter ; nous comprendrons par la suite qu’aller camper en haut du volcan est l’activité du samedi soir des jeunes du coin.Puis la route se transforme en chemin d’où descendent toujours des groupes de jeunes, et la pluie se met à tomber. Pas de problème, nous sommes inarrêtables avec notre cape de pluie.
Arrivés en haut nous commençons à sentir l’odeur de soufre puis apercevons les fumeroles qui crachent des jets de fumée nauséabonde en tâchant les pierres autour d’un jaune vif, avant d’apercevoir le « lac » du cratère. La pluie s’arrête, nous montons aux pics rocheux de part et d’autre du lac mais la vue est masquée par les nuages.
Pour la descente, la personne de l’hôtel nous a conseillé de ne pas descendre par la jungle, mais de reprendre le même chemin (hyper fréquenté) qu’à l’allée. Luc n’est pas de cet avis car justement le chemin de la jungle apparait sur son gps ; MC fait confiance à Luc une fois de plus, avant de s’en mordre les doigts : le chemin n’est qu’éboulis, marches emportées, sol glissant… puis vient la pluie qui ne s’arrête pas et transforme le chemin en ruisseau, les marches en flaques, la terre en boue : nous sommes trempées et MC « en à marre ».
La partie inférieure du chemin passe à travers une forêt dans laquelle les arbres sont tombés, emportant avec eux les marches : nous passons une fois dessus, une fois dessous accroupis, etc…
Arrivés en bas, après l’effort le réconfort : il y’a des bains aménagés autour des sources d’eau chaude, mais nous devons faire vite car il est 15h30 et le dernier bus part à 16h. Nous entrons tant bien que mal dans l’eau bouillante, essayons différents bassins dont la température va croissante, puis nous rhabillons avant de repartir attraper notre bus. Malheureusement il n’est pas là, coup dur en cette fin de journée, nous ne voulons pas rentrer à pied à notre hôtel qui se trouve à 10km. Par chance un bus passe par là (était-ce le nôtre qui était en retard ?) et nous dépose vers notre hôtel (7000 idr/p).
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Danau Toba ( 07-10/12/2015)
Après une nuit réparatrice, nous partons en direction de Danau Toba (Danau= lac) qui est un énorme lac de volcan au milieu duquel trône l’île de Samosir dont la capitale touristique s’appelle Tuk Tuk.
Pour s’y rendre, nous prenons premièrement un bus local pour Kabanjahe (45min, 5 000 idr/p) puis un 2nd pour Pematang Siantar (2h, 25 000 idr/p ; dire au chauffeur de vous déposer à « Sinpong dua ») avant qu’un 3ème nous mène au port de Parapat (1h, 20 000 idr/p) qui est la porte d’entrée de l’île.
Le bus nous ayant déposé à l’entrée de l’accès au port, nous en profitons pour aller jusqu’au port à pied après ces heures serrés dans des mini van enfumés (ici il est encore autorisé de fumer partout).
Attention, si vous avez une carte Visa, le dernier atm se trouve apparemment avant de s’engager vers le port (le Sud de l’île de Samosir comporte 2 atm à Tomok et Ambarita, qui n’acceptent que les Mastercard…et si vous partez vers la côte Ouest, ce serait apparemment un « no cards land » pour les Visa) faites donc des réserves !
Nous arrivons à l’embarcadère vers 14h30 alors que le prochain bateau part à 15h30, ce qui nous laisse le temps de siroter un de ces jus de fruits frais dont nous sommes tant friands avant la traversée (1h, 15 000 idr/p).
Nous débarquons au premier arrêt du bateau à Tuk tuk et nous dirigeons vers la Liberta Homestay dont plusieurs personnes que nous avons rencontrées nous ont déjà chanté les louanges. Sur place nous ne sommes pas déçu, il s’agit d’un grand jardin donnant sur le lac comportant plusieurs maisons de style Batak, dans une desquelles nous séjournerons. L’ambiance sur place est bonne, tous les routards (plus étranges les uns que les autres ; nous avons du mal à nous identifier aux personnes que nous rencontrons qui ont plus l’air de fuir leur vie que de partir à la découverte du monde) échangent entre eux lors des repas et soirées, c’est une véritable auberge espagnole. De plus les prix sont plus que raisonnables (chambre Batak eau froide :66 000 idr /eau chaude 77 000 idr ; bière : 25 000 idr seulement !), un des gérants nous explique que son but est que nous restions sur place pour consommer…
Le 1er jour sur place nous voulons louer des vélos (au contraire de la plupart des personnes qui louent un moto, 70 000 idr environ) mais la pluie battante au réveil nous contraint à remettre notre plan à plus tard.
La matinée bien entamée, nous partons à la découverte du village et de l’artisanat local lors d’une balade que nous imaginions beaucoup plus brève. L’architecture des maisons est passionnante, l’ambiance du village détendue, la végétation luxuriante : clairement il fait bon vivre à Tuk tuk ; bien qu’il y ait peu de choses à faire, nous comprenons que beaucoup de personnes « s’arrêtent » ici pour plusieurs semaines.
Le lendemain nous voulons faire la traversée de l’île qui n’est pas faisable selon les gérants, mais qui l’est selon le guide et le gps de Luc. Nous partons donc accompagnés de Evan, un canadien, pour une ballade de 20km et 800m de dénivelés à travers la forêt. Un serpent et beaucoup de végétation sur le chemin plus tard, MC se résigne à faire demi-tour. Luc continue avec Evan ; bientôt le chemin n’est plus, il faut donc le tracer. Presque arrivés au niveau du plateau, la forêt semble impénétrable avec ses pentes glissantes, ce qui les contraindra à faire demi-tour également.
Bilan des courses : +2 sangsues au compteur, une avalanche d’égratignures et une bonne lessive en perspective.
D’ailleurs nous en profitons pour tester le mode de douche/lessive des locaux au bord du Lac, ce qui s’avère être une excellente solution.
Nous hésitions à passer un 3ème jour sur place mais l’ambiance est un peu étouffante et trop de sociabilité tue la sociabilité, nous décidons donc de partir le lendemain pour une destination loin des sentiers touristiques : Pulau Banyak (pulau=îles ; banyak= nombreuses) sur la côté Ouest de Sumatra, dans le sud de la région d’Aceh.
Pour rappel, cette région qui s’étire jusqu’au Nord de Sumatra dans l’île de Pulau Weh où nous avions commencé notre périple en Indonésie, est régie par la loi de la Charya. Nous avons d’ailleurs croisés un voyageur allemand dans notre homestay, que nous avions déjà rencontré à Pulau Weh ; il nous a raconté que peu de temps après notre départ la police avait fait une descente à la guesthouse Oh La La et avait saisi le stock de bière de contrebande… comme quoi ils ne rigolent pas avec ça !
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Singkil & Pulau Balai ( 10-13/12/2015)
Nous partons donc à la première heure (8h) pour Pangururan (1h, 17 000 idr/p), enchainons avec le bus pour Medan qui nous dépose à Sidikalang ( 2h30, 30 000 idr/p).
Normalement de là-bas nous devons monter dans un bus nous amenant directement au port de départ pour les îles Banyak : Singkil.
Luc décide de monter dans le van recommandé par le chauffeur du bus duquel nous descendons. Il ne parle pas anglais donc pas facile de communiquer, et c’est louche, on dirait un bus local (les sièges se font face de part et d’autre des côtés du van). Le chauffeur nous demande une somme trop importante, nous décidons de descendre mais il nous amène à la supposée station de bus où on nous annonce qu’il n’y a pas de bus direct pour Singkil, qu’il faut faire un transbordement à Subulussalam (contrairement à tout ce que nous avons trouvé sur internet). Enervés (et fatigués) nous pensons qu’il s’agit d’un complot contre nous et partons à pied à la recherche des bus publics. Personne ne parlant anglais dans ce bled paumé, nous choisissons de faire appel à un becek (tuk tuk indonésien : une moto avec un banc soudé s’apparentant à un side car), qui ruse et fait quelques détours pour justifier les 10 000 idr qu’il nous demande lorsqu’il nous dépose à la supposé station de bus d’où nous sommes partis.
Nous baissons les bras et attendons le départ du bus pour Subulussalam (2h, 30 000 idr/p) puis nous attendons le bus pour Singkil (3h, 35 000 idr/p). Comme si le voyage était trop facile, à 15km de notre arrivée, une des roues du van se met à fumer, tout le monde descend, le voyage s’arrête ici.
Par chance une indonésienne avec qui nous avions discuté lors du voyage, nous arrête un camion qui nous embarque dans sa remorque gratuitement jusqu’à Singkil.
Ouf ! Enfin arrivés !
Mais pas encore posés ! Tous les hôtels sont pleins car la veille était férié… nous passons donc d’hôtel en hôtel où on nous sert toujours la même rengaine, jusqu’à être suffisamment loin du port (Singkil ne possédant pas de centre villes à proprement parler mais plutôt étalé le long de la route principale) pour avoir jusqu’au luxe de pouvoir choisir ; nous posons nos affaires dans un home stay à 50 000 idr la nuit (3,3€) à côté de la mosquée et du port du ferry.
Nous finissons la journée avec une bonne nouvelle : d’après les informations que nous avons glané il y’a 3 ferries par semaine dont le prochain est le Samedi (le surlendemain), mais apparemment des bateaux locaux (wood boats) font le même trajet quotidiennement ; nous pourrons donc partir dès demain !
Nous sortons nos duvets car tout comme « la salle de bain/toilettes », les draps n’ont pas l’air d’être lavés entre 2 clients…
Après avoir été réveillés à 5h par la mosquée jouxtant l’hôtel, nous nous rendons pour 8h à l’embarcadère des wood boat afin de ne pas le rater. Nous sommes chanceux, le soleil est radieux, même un peu trop. Nous marchons sur des planches pour arriver sur le bateau en faisant attention de ne pas perdre l’équilibre, l’eau noire du port nous attirant très peu.
Le bateau est déjà assez plein, surchargé de caisses et de marchandises.
Nous partons rapidement mais au bout de 10 minutes en pleine baie de Singkil, le bateau s’arrête sans que nous ne comprenions pourquoi. Après 3h nous trouvons quelqu’un qui parle anglais qui nous explique que le temps est menaçant et que l’on attend qu’il s’améliore, ou à défaut qu’il soit 14h pour que la marée soit suffisamment haute pour rentrer au port.
Confinés sur le pont, nous passons le temps en essayant d’éviter de se faire mouiller par les averses sous l’abri de fortune de bâches tendues, en mangeant des nouilles instantanées crues gentiment offertes par nos voisines ou encore à changer de position afin d’en trouver une pas trop désagréable… 6h plus tard nous rentrons au port dégoûtés… nous repartons aussitôt découvrir à pied cette petite ville qui ne présente aucun intérêt touristique.
Durant la balade tout le monde nous salue et nous klaxonne (plus que d’habitude) , des jeunes à moto passent et repassent pour que nous les saluions de nouveau… c’est déjà pesant tout un après midi, qu’est ce que ça doit être difficile d’être une star ! Vu la difficulté que nous avons eu pour nous rendre ici, nous décidons de réessayer le lendemain et à défaut de rentrer à Médan pour sauter dans un avion (pour où ? nous le déciderons plus tard).
Deuxième essai, nous nous rendons au port pour 8h, sous la pluie cette fois, ça commence mal !
Le bateau est beaucoup moins plein que la veille, et cette fois il ne part pas pour Haroban comme la veille, mais pour Pulau Balai (le 1er est plus stratégique car plus proche de notre destination finale ; le trajet Haroban-Pulau Tailana coûtant moitié moins cher que Pulau Balai – Pulau Tailana, soit 100 000 idr contre 200 000 idr).
Nous y retrouvons des enseignants séjournant dans le même losmen (guesthouse) que nous, dont beaucoup ne garderont pas leur petit déjeuner jusqu’au bout de la traversée houleuse de 4h. Arrivés à Pulau Balai, nous désembarquons et payons le « touris price » de 50 000 idr au lieu de 30 000 idr, malgré les protestations de MC. De plus nous sommes la proie de tous les bateliers qui veulent nous faire payer des sommes astronomiques pour faire les derniers km jusqu’à notre île.
Nous appelons Mawen (c’est le contact que nous avons trouvé sur les sites internet ; nous apprendrons par la suite que c’est uniquement un apporteur d’affaire vivant à Singkil) qui nous envoie un homme qui doit nous trouver un bateau, et la tâche est difficile surtout pour le prix annoncé, ce qui nous laisse le temps de partir visiter l’île avant de rejoindre notre petite île déserte.
Lorsque nous revenons, le petit bateau de pêcheur nous attend pour partir. Au moins une heure s’est écoulée depuis notre arrivée et le temps commence à se gâter. Le bateau est loin d’être tout jeune, il est lent et super bruyant… et il n’a pas l’air de « bien tenir la route » face aux vagues qui arrivent de face. Qu’importe nous insistons pour continuer, ça va se calmer !
10 minutes plus tard, tout le monde est d’accord pour faire demi tour. Deuxième jour, deuxième échec pour rejoindre Pulau Tailana ; nous posons nos sacs dans un losmen donnant sur le port de Pulau Balai (60 000 idr).
Allah n’a vraiment pas envie que nous arrivions à bon port. Nous commençons à sérieusement douter du bien fondé d’aller sur cette île car même si nous y arrivons, si nous avons du mauvais temps, que ferons-nous ?!
Pour nous changer les idées, nous partons visiter Pulau Balai plus en profondeur et sous la pluie battante, ce qui nous vaut de nous faire inviter à assister à un match de badminton.
Après diner, nous nous couchons et rêvons de cette île si longtemps désirée.
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Pulau Tailana ( 13-16/12/2015)
Le réveil sonne, il est 7h et notre batelier de la veille retente l’aventure.
Le bruit du bateau est toujours assourdissant, mais cette fois nous arrivons à bon port en ce 13 Décembre, 3 jours après avoir quitté la petite ville de Tuk tuk !
Nous sautons à l’eau avant que le bateau ne soit amarré pour aller nous rouler dans le sable chaud de cette terre promise… ou pas ;)
Pulau Tailana est une petite île recouverte de cocotiers, bordée de plages de sable donnant sur des eaux où les poissons foisonnent entre les coraux. Six bungalows sans électricité et eau courante sont destinés à recevoir les touristes en soif de nature. L’île est gérée par les souriant M. et Mme Mali ainsi que par 3 autres personnes, dans une ambiance familiale.
Le forfait est « tout compris » : 125 000 idr/bungalow plus 125 000 idr/p/j pour la nourriture (copieuse).
Ce qui est agréable, c’est que l’on essaye pas de vous vendre d’autres services : si vous avez envie d’une eau de coco, vous le demandez au personnel qui monte au cocotier pour en cueillir une ; si vous voulez partir à la pêche, le gérant vous accueille volontiers sur son bateau pour pêcher votre prochain repas, tout comme il vous provoquera au beach volley ou au domino…
Bref, après toutes ces aventures, nous prenons notre premier petit déjeuner sur l’île à base de pancake.
Aussitôt requinqués nous partons explorer les fonds sous-marins équipés de masques et de tubas prêtés par l’établissement.
Le soir, MC avec la complicité (presque discrète) des gérants, organise l’anniversaire de Luc, qui sera gratifié d’un gâteau de gélatine dont nous nous demandons encore à quoi il était.
Durant 3 jours Luc sillonne les fonds marins de fond en comble pendant que MC en profite pour faire chauffer sa liseuse et son livre de sudoku.
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Le 3ème jour, nous avons la chance de partir pêcher au leurre avec M.Mali et Atene sur leur petit bateau de pêche. Une vingtaine de poissons plus colorés les uns que les autres et quelques coups de soleil pour MC plus tard, nous rentrons sur l’île.
La vie sur place étant très agréable, mais calme en absence d’autres touristes, nous décidons de repartir le lendemain direction notre prochaine étape : Java.
Nous partons à 9h sur le bateau d’une des personnes du personnel qui nous mène jusqu’à Haroban (50 000 idr/p,30 min) puis nous prenons le bateau de 10h30 pour Singkil (50 000 idr/p, 4h30).Là bas nous devons être récupéré par une voiture privée (un « Kanjai » comme on les appelle ici) qui doit nous mener à l’aéroport de Medan en 9h de route (140 000 idr/p pour Medan, puis 175 000 idr/voiture de Medan à l’aéroport).
Malheureusement, ce que l’on nous a pas dit au préalable, nous devons attendre 2h30 qu’il soit 18h pour attendre d’autres personnes. Puis le « départ » a lieu… 2h plus tard après avoir récupéré tout le monde, être passé chez le chauffeur récupéré un sac, etc… après 30 minutes de trajet, encore dans la ville, on nous demande de descendre de la voiture pour prendre un véhicule « plus grand » pour pouvoir traverser une partie de la route inondée par les pluies.
En effet : autour de nous les maisons sont submergées dans plus de 40 cm d’eau, comme chaque année. Les gens ont l’habitude : à l’intérieur des maisons ils ont surélevé une zone pour pouvoir dormir au sec et ils profitent des inondations et du fait d’avoir temporairement une énorme piscine à la maison, pour se baigner et prendre leur bain.
Le véhicule « plus grand » n’est autre qu’un camion benne ! Nous montons à l’arrière et traversons ainsi la zone inondée. Sur la route, il y a un centre d’accueil improvisé avec des lits pliants. Malgré la route inondée, les locaux s’aventurent à la traverser en moto…On change de voiture et on continue notre trajet en faisant des stops pour diner, aller à la mosquée, mettre de l’essence, etc.
Nous arrivons à l’aéroport à 4h du matin juste à temps pour prendre des billets pour le vol Air Asia de 6h direct pour Yogjakarta (environ 100€/p).
8h45 : nous foulons le tarmac de Yogja (pour les intimes), 24h après avoir quitté le hamac de notre petite île déserte.
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Yogyakarta ( 17-20/12/2015)
Yogyakarta est la capitale culturelle de l’île de Java, à ne pas confondre avec la capitale (polluée et embouteillée) de l’Indonésie : Jakarta.
En plus de présenter plusieurs sites historiques, elle est le siège de plusieurs formes d’artisanat javanais : le théâtre d’ombre avec ses marionnettes en cuir peint (wayang kulit), le batik (technique de peinture sur tissu), le ballet…
Ces atouts font qu’elle vole souvent la vedette auprès des touristes.
En sortant de l’aéroport nous profitons directement du réseau publique de bus « TransYogya » dont les tarifs sont encadrés et les itinéraires des lignes disponibles sur internet (un luxe en Indonésie). Nous sommes heureux de ne pas avoir à négocier ! Les personnes du bus sont plutôt sympathique, et l’une d’elle nous indique où descendre pour aller à Jl. Sosrowijayan (« Jl. » signifiant « jalan », « la rue », celle-ci étant au milieu du quartier des backpackers) où nous cherchons un hôtel bon marché.
Nous nous rendons rapidement compte que les hôtels coûtent plus cher ; nous nous installons au Lotus ( 140 000 idr négociés 133 000 idr), dont la salle de bain comporte une douche et un siège de toilette (un peu de confort ne faisant pas de mal).
Après une douche tonifiante, nous partons explorer les rues de Yogya un peu fatigués. Un chauffeur de vélo-tricycle nous propose de nous faire visiter la ville à moindre coût (surtout d’énergie ! sinon 50 000 idr, non négociés, exténuation oblige), nous ne rechignons pas, nous asseyons et nous laissons guider. Il nous fait faire le tour de plusieurs ateliers d’artisanat où il doit sans doute toucher des commissions dans l’éventualité d’un de nos achats. Nous pouvons apprécier différentes techniques d’artisanat, et sommes totalement séduits par le batik qui consiste à passer plusieurs couches de peinture de clarté décroissante sur un tissu en protégeant les couches précédentes avec de la cire. Mais finalement les sommes demandées nous découragent de passer à l’acte d’achat.
Le charme du quartier où nous résidons est qu’à la nuit tombée, la rue perpendiculaire Jl. Malioboro, se remplit d’échoppes vendant de la nourriture. Nous sortons donc profiter des plaisirs du street food avant de partir nous écrouler dans notre lit.
Le lendemain nous apprécions le petit déjeuner copieux de l’hôtel, avant de partir visiter le palais du sultan « le Kraton ». Nous rencontrons un musicien devant les grilles qui nous explique dans un excellent français que comme c’est Vendredi, « muslimday » (le dimanche local), le palais n’est pas ouvert de 8h à 13h mais à partir de 13h.
Ne voyons pas d’anguille sous roche, nous changeons nos plans et retournons à la galerie d’art visitée la veille, la Batik art gallery, pour négocier les œuvres nous ayant tapé dans l’œil. Tous les prix sont indiqués et pas de chance, les œuvres nous intéressant sont faites de la main du Maître Slamet Riyanto… on nous demande 500 000 idr pour des oeuvres de 40x40cm. Finalement nous les négocions à moitié prix et nous en allons pour visiter le Kraton.
Etrangement les horaires sont les mêmes que les autres jours de la semaine et le palais va bientôt fermer ses portes. Pas de chance (ne jamais écouter un indonésien, pour la xième fois !), nous remettons ça à plus tard et partons visiter le water palace à quelques minutes de marche (entrée 12 500 idr).
Un guide nous prend en charge malgré nos protestations en nous annonçant la gratuité de la visite, ce qui nous rend méfiant. Le site présente 3 piscines et quelques ruines (pas folichon…) puis le guide nous mène à l’ancienne mosquée souterraine (elle ne fait pas remonter le niveau :D ) avant de nous faire faire le tour des galeries, hypothétiques sources de commissions ; mais nous ne flanchons pas et repartons avec la gratuité intégrale de la visite !
Nous continuons avec la visite du marché où tous les stands proposent les mêmes vêtements à travers les étroites allées, les mêmes fruits dans les mêmes paniers, et les mêmes sacs de céréales dans le même désordre.
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Le lendemain nous partons visiter le temple bouddhiste de Borobudur ; 2 bus TransYogya (1h, 3 600 idr/p) nous mènent à la station de Jombor où nous prenons un 3ème bus (2h, 20 000 idr/p) qui tombe en panne en route. L’indonésien étant plein de ressources, tous les hommes (et MC) descendent du bus pour le pousser pendant que les femmes restent tranquillement assises à l’intérieur. Quelques foulées et le bus repart… nous sautons dedans en route et repartons vers notre destination.
Arrivés au terminus, les guides et chauffeurs nous attendent la bave aux lèvres. Le classique « le temple est trop loin pour y aller à pied, prenez donc mon taxi, je vous fais un prix spécial » résonne dans nos oreilles. Nous savons que le temple se trouve à quelques centaines de mètres, nous laissons donc les guides s’attaquer aux prochains touristes.
L’entrée du temple est une fois de plus surévaluée à 20$ (280 000 idr) ; le temple est impressionnant, ses sculptures et bas-reliefs magnifiques, mais les nombreux locaux nous demandant de se prendre en photo avec nous, nous lassent et la foule congestionne les étroits escaliers ce qui rend la visite très désagréable.
Nous comprenons pourquoi il est recommandé de venir pour admirer le lever de soleil : pour ne pas avoir à faire la queue à chaque marche.
De retour de cette excursion, nous décidons de partir vers l’Est de Java le lendemain, en faisant l’impasse sur la visite du Kraton (toutes les personnes l’ayant visité avaient l’air d’être peu enthousiastes) et du temple de Prembanan (joli temple Khmer dont l’entrée est assez chère (18$) mais beaucoup moins beau, d’après les dires de nos rencontres, que celui de Angkor Bat au Cambodge, qui est une de nos futures destinations).
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Bondowoso / Kawah Ijen ( 20-22/12/2015)
Etant proche de Noël et les vacances scolaires locales commençant, tous les transports confortables (avion ou train) sont pleins.
Nous nous résoudrons donc à prendre le bus depuis la station Giwangan: Yogya – Surabaya (7h, 100 000 idr/p, bus « executive » avec déjeuner et bouteille d’eau compris) ; puis après s’être fait embobiné par un rabatteur nous faisant croire qu’il y’a un bus direct pour notre destination finale qu’est Bondowoso, nous faisons choix de ne pas lui faire confiance car le contrôleur d’un autre bus nous dit que ce bus n’existe pas et partons donc direction Probolinggo, étape intermédiaire (3h30, 30 000 idr) ; ce même contrôleur en profite pour nous faire payer 50% plus cher que le prix réel du trajet malgré nos protestations car nous savons que le prix est 20 000 idr… fuir une arnaque pour se faire arnaquer de plus belle !
Arrivés à Probolinggo, on nous fait croire qu’il n’y a plus de bus pour Bondowoso afin de nous attirer dans un hôtel, mais heureusement une bonne âme a pitié de nous et nous indique le bus pour Bondowoso qui arrive 5 minutes plus tard (3h, 20 000 idr/p).
Astuce : toujours avoir le change exact dans sa poche pour pouvoir tenir tête aux contrôleurs qui essayent de nous arnaquer.
15h après avoir quitté notre hôtel, nous approchons enfin de notre destination, extenués et dégoûtés des combines des rabatteurs. Une personne du bus nous propose de dormir dans le homestay d’un ami : le Ijen Bondowoso homestay. Méfiants, nous nous renseignons sur internet, l’hôtel est très bien noté sur Booking et les prix des chambres est bon marché. Nous nous laissons guider aveuglément jusqu’à la maison où les gérant nous accueillent dans leur jolie demeure. Enfin une bonne surprise !
Nous nous effondrons et nous faisons poursuivre par des rabatteurs jusque dans nos rêves.
Bondowoso est un des 2 points de départ pour partir explorer le volcan Kawah Ijen, renommé pour ses cheminés crachant du souffre dont le filon est exploité par des mineurs (majeurs !) croulant sous le poids de leur chargement jaunâtre. Cette visite se fait de nuit car le soufre s’échappe du volcan sous forme gazeuse et s’enflamme au contact de l’air en créant des flammes bleues, et aussi d’après les dires de notre guide, car les nuages de fumée tournent en mi-journée et rendent le cratère dangereux (apparemment le parc ferme à 14h pour cette raison… non vérifié).
Notre excursion étant prévue pour le soir, nous prenons le temps de nous reposer et de visiter la petite ville de Bondowoso qui n’a pas d’intérêt touristique. Nous allons nous promener dans le marché où les vendeurs sont ravis de nous voir (à croire que cette ville servant uniquement d’accès au volcan, les touristes ne s’y aventurent pas), et nous demandent de les prendre en photo.
Nous enchaînons un après midi piscine dans un hôtel de la ville (entrée 15 000 idr) puis un dîner gastronomique à flâner de stand en stand du night market.Nous nous couchons à 21h pour un départ prévu à 00h ; nous nous endormons rapidement avant que Sam, le gérant du homestay, nous réveil pour que l’on paye l’excursion. Nous nous recouchons, mais ne retrouvons pas le sommeil jusqu’au départ.
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Nous partons pour 2h de 4x4 avec une autre pensionnaire vietnamienne, July, pour entrer dans le parc à 2h (sa présence nous arrange bien car nous partageons le coût de la voiture/chauffeur 600 000 idr ; l’entrée au parc coûte 100 000 idr/p).
Nous ne sommes pas seuls, c’est l’autoroute sur le chemin, surtout des locaux à cause des vacances de Noël, qui sont toujours aussi peu respectueux de la nature en jetant leurs déchets à droite à gauche.
L’ascension jusqu’au cratère est facile et dure une heure ; nous abandonnons notre compagnonne de route qui s’avère être beaucoup trop lente. Ensuite il s’agit de descendre au fond du cratère où se trouvent les cheminées et le lac.Il est essentiel de porter un masque (type de chantier avec charbon actif, 17 000 idr/p loués par notre chauffeur) car les nuages de souffre qui remontent du cratère sont vraiment suffoquant (sans parler des yeux qui pleurent).
Arrivés en bas, nous sommes les premiers à nous aventurer dans les nuages de fumée afin de trouver ces fameuses flammes bleues. MC et July paniquent avec les nuages de soufre qui nous plongent dans un brouillard lacrymogène nous faisant perdre tout repère et rebroussent chemin. Luc continue tant bien que mal à essayer de capturer les flammes sans grand succès à cause de l’obscurité et de la fumée virevoltante.
Puis le soleil se lève et la vision du lac vert acide (enrichi en acide sulfurique) et les parois abruptes du cratère nous submergent. Les flammes bleues disparaissent avec la lumière et les nuages de fumée blanche deviennent jaunes. Retour à la voiture à 7h, la visite doit s’enchaîner avec la visite d’une casacade, de thermes, d’une usine de café (dont le célèbre café Luwak, prédigéré par une civette, un type de chat - raton laveur).Nous faisons l’impasse sur la visite de l’usine et rentrons à Bondowoso où la douche ne parvient pas à retirer l’odeur de soufre qui nous colle au corps.
Nous repartons directement pour attraper un bus direction l’île de Lombok de laquelle nous sommes séparés par l’île de Bali. Nous partons donc pour Situbondo (1h, 10 000 idr/p), puis pour Banyuwangi (2h, 20 000 idr/p) d’où nous prenons un ferry pour Bali (1h, 7 000 idr/p) sur lequel nous trouvons un bus executive pour la ville de Denpasar (5h, 70 000 idr/p).
A Denpasar, le bus nous dépose de nuit à la station de bus de Mengwi alors que nous pensions arriver à celle de Ubung ; nous prenons donc un bémo (mini van) qui nous dépose à cette dernière (15 000 idr/p). Arrivés sur place, il n’y a plus de bus apparemment mais on essaye de nous vendre des bus pour 200 000 idr/p, ce qui nous parait énorme comparé à ce que nous avons pu payer jusque là.
Nous sommes fatigués de tant de voyage et avons l’impression d’être sur le point de nous faire arnaquer ; nous trouvons donc un hôtel à une centaine de mètres de la station (100 000 idr), où nous partageons une chambre avec July (la fille du Kawah Ijen) qui nous a accompagné tout au long du voyage (avec son énorme valise !) car se rendant également à Bali.
Le lendemain nous tentons de nouveau notre chance à la station de bus où on nous propose toujours les mêmes bus. Après avoir pas mal tourné (personne ne voulant nous aider), nous trouvons un bémo pour 50 000 idr/p pour Padangbai d’où nous pourrons prendre un ferry pour Lombok. Le bémo ne partant que lorsqu’il est plein (et étant seuls dedans), le chauffeur nous dirige vers le shuttle voisin qui nous propose le même service pour 70 000 idr/p, plus confortable (même si les rangées de 3 sièges sont toujours destinées à accueillir 4 personnes).
Au port nous choisissons le ferry au détriment des fast boats, qui nous mène à Lembar le port de Lombok (5h, 44 000 idr/p). De là bas nous négocions un taxi (2h, 150 000 idr/2p) qui nous mène à la station balnéaire de Senggigi.
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Lombok ( 24-31/12/2015)
Senggigi est ni plus ni moins qu’une rue bordée d’hôtels et de restaurants, dont certains donnent sur la mer, avec des plages quasiment inexistantes.
Bref, Senggigi n’est pas top à postériori, nous nous y sommes initialement rendus pour trouver une « croisière » 3 jours/2 nuits ( 1 300 000 idr/p) pour l’île de Komodo, où on peut apercevoir cet animal tout droit sorti de la préhistoire. Les derniers tours de la saison partent le 26/12 (avant de reprendre en Février) et le départ n’est pas garanti car la mer est agitée ; ensuite il faudra prendre le bus pendant 24h ou bien l’avion pour Bali…
Ayant déjà vu des énormes varans et étant fatigués des transports, nous choisissons de ne pas nous rendre à Komodo.
A la place nous nous reposons dans notre hôtel avec piscine (notre cadeau de Noël, 133 000 idr), allons-nous balader au Nord de Senggigi sur la plage de sable noir de Mangsit (très jolie), avons une grosse déception avec un steak semelle noyé dans sa sauce et finissons pas réveillonner le 24 au soir dans un Waroeng (restaurant local) le long de la route en mangeant des nouilles et du poisson.En même temps nous planifions les prochains jours et réservons un scooter pour 5 jours dans le but de faire le tour de l’île de Lombok.
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Nous commençons par descendre la côte Ouest jusqu’à l’île de Gili Gede dont les commentaires élogieux du guide nous mettent déjà l’eau à la bouche.
Après avoir longé des baies où baignent des îles bordées de plages de sable blanc dignes de cartes postales, nous arrivons au village de Tembawong où nous laissons notre scooter dans un garage (10 000 idr/nuit) et trouvons un batelier qui nous fait la traverséee jusqu’à l’île (5 min, 15-25 000 idr/p).
D’après les informations recueillies, il y’a peu d’hébergement sur l’île, pas d’eau douce ni d’électricité. Nous nous rendons aux 2 hébergements recommandés par le batelier et posons nos sacs au Madak Belo. Cet hôtel appartient à 2 bretons s’étant exilés en Indonésie (ont-ils fui le temps « incertain » de la Bretagne ?), ils ont réussi à conserver un charmant style local « roots » en bois et bambou, tout en apportant les finitions qui font le cachet du lieu (ex : la douche (d’eau salée !) jaillit d’un énorme coquillage). Ils ont aussi su s’entourer d’un personnel sympathique et souriant. Seul point bloquant, le prix de la nuit (200 000 idr) qui nous parait trop élevé.
La chaleur est étouffante, nous partons directement nous baigner sur la plage recouverte de corail à quelques mètres de l’hôtel. Malheureusement l’eau abrite des fonds de mangrove avec des herbes et de la vase… nous sommes loin des magnifiques coraux annoncés dans le guide ! (à posteriori nous comprendrons que ce qui n’est pas dit est qu’il faut se rendre sur des îles à proximité pour faire du snorkeling (400 000 idr/bateau)). Luc avance un peu plus dans l’eau et discerne dans l’eau trouble un joli bouquet d’oursin. Il a beau faire chaud, la baignade est trop risquée, nous faisons demi-tour.
Déçus par ce 1er essai manqué, nous partons nous balader autour de l’île : nous traversons des mignons petits villages de pêcheur, longeons des terres stériles car probablement régulièrement submergées par la mer, nous perdons dans des mangroves asséchées… ou presque. Malheureusement la beauté de cette île est gâchée par les montagnes de détritus (en partie charriés par les flots) qui jonchent la côte.
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Nous repartons le lendemain, déçus par cette île tellement prometteuse.
Nous faisons un détour par la plage de Mekaki au Sud de la péninsule, une grande baie abritant une plage de sable blanc sur laquelle viennent se briser les vagues d’une mer azure. Luc essaye de se baigner, mais la puissance des vagues a vite fait de le décourager.
Puis nous nous dirigeons vers la station balnéaire de Kuta via la longue route rectiligne qui traverse l’île d’Est en Ouest. En arrivant sur place, nous avions peur de tomber sur un site super touristique, selon ce que nous avions lu.
A notre grande surprise, bien qu’il y ait du tourisme, il est bien intégré à la vie locale (pas de gros hôtels, de rabatteurs…) ce qui rend cette petite ville très agréable. Nous nous rendons premièrement sur la plage, où nous nous rendons compte que tous les endroits où l’on peut laisser notre scooter sont supervisés par des locaux qui veulent nous faire payer le parking (nous ne sommes pas sure de la légalité de la chose…), donc nous partons nous poser dans le 1er homestay venu : Roy homestay, en retrait de la plage, une bonne ambiance backpacker y règne et l’accueil du gérant est chaleureux (100 000 idr).
Nous retournons à la plage, à pied, et en nous baignant nous nous rendons compte que la profondeur maximale sur plusieurs centaines de mètre n’excède pas 40 cm… décidément nous n’avons pas de chance avec les plages !
Pendant notre bain, un chien errant vient renifler le t–shirt de Luc, se roule dedans et repart avec ; sous les cris de MC, le chien finit par abandonner son trésor odorant.
Le lendemain, nous partons visiter la plage de Selong Blanak (45min de route), une des nombreuses plages de la région de Kuta. Elles font le paradis des surfeurs car elles présentent des jolies vagues tout en étant magnifiques : sable blanc et mer azur sur fond de collines verdoyantes.
Ayant une journée de scooter bien chargée, nous n’avons malheureusement que le temps de faire un saut dans l’eau avant de repartir.
Dommage, nous serions bien restés un peu plus dans la région pour explorer ces différentes baies paradisiaques.
Puis nous longeons la côte vers la péninsule Sud – Est qui comporte une plage de sable rose (Pentai pink) (2h30 de route) ; pour y arriver nous évoluons sur des superbes routes asphaltées, puis sur une piste, puis sur un chemin pierreux.
Notre scooter 4x4 (ou 2x2 ?!) nous mène jusqu’à la plage (accès 10 000 idr) où règne une chaleur étouffante ; nous imitons donc les locaux en nous mettant à l’abri d’un arbre. A posteriori la plage n’est pas vraiment rose (des grains rouge dans le sable nous confirment quand même qu’elle l’est un peu), l’eau sert de parking aux bateaux en excursion mais nous trouvons un petit espace pour nous baigner ce qui est bienvenu.
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Nous repartons ensuite vers le Nord direction le volcan Rinjani qui domine l’île de Lombok en son centre.
La journée étant déjà bien avancée, la pluie ayant tendance à tomber vers 16h quelques heures avant la nuit à 19h, nous nous arrêtons à 13km au Nord de Labuan Lombok, sur la plage de Pentai Pulau Lampu (2h30 de route).
Le « restaurant » de la plage propose des bungalows en bambou au prix exorbitant de 150 000 idr (pour le moins cher, petit déj. compris), sans lumière dans la « salle de bain » et sans interrupteur dans la chambre (nous avons par la suite découvert l’interrupteur indonésien qui consiste à faire tourner l’ampoule dans sa douille pour l’allumer/l’éteindre).
Après avoir passé trop de temps sur notre scooter, une nuit réparatrice nous remet sur pieds. Nous nous baignons rapidement à côté des enfants qui se baignent à proximité de la jetée avant de repartir vers Senaru (2h) qui sera notre camp de base pour l’ascension du volcan Rinjani.
Etant vraiment en overdose de scooter (la conduite ici est très stressante : conduite à gauche (sauf pour les personnes en contresens), le 1er qui klaxonne a la priorité, 2 voies peuvent se transformer en 3, 3 en 4… à tout moment un animal (poule, vache, singe…) ou un scooter peut débouler de nulle part), nous nous jetons sur le 1er hôtel que nous trouvons.
Le personnel nous harcèle avec leurs treks, nous fuyons donc et nous rendons au Rinjani Trek Center (RTC), qui est apparemment public et a des prix fixes pour les treks sur le volcan.
Malheureusement il est fermé et nous essayons de négocier avec des guides à proximité.N’ayant que peu de temps, nous souhaitons faire l’aller-retour jusqu’au bord du volcan en une journée, ce qui n’est pas au goût des guides (qui sont obligatoires pour l’ascension, même s’il semble qu’ils ne soient pas nécessaires).
Leur propositions sont ridiculement élevées en comparaison avec les revenus locaux : 500 000 idr/p soit environ 70€ pour 2, auxquels il faut ajouter 150 000 idr de droit d’entrée dans le parc du volcan.
Nous décidons donc d’essayer d’appliquer ce que nous avons lu sur internet : partir de nuit sans guide ; pour cela nous avons besoin d’être à proximité du départ du trek (le RTC) afin de ne pas avoir à laisser le scooter garé au milieu de nulle part.
Nous retournons donc à notre hôtel où nous prenons comme prétexte l’absence d’Internet pour prendre congés et nous dirigeons vers le Blue Mountain Cottage, à quelques minutes de marche du RTC, où nous réservons pour 2 nuits (négocié 125 000 idr la nuit avec petit déj.). Nous ne perdons pas au change car ici on n’essaye pas de nous vendre de trek et on nous accueille avec un thé et des fruits du jardin.
Sans avoir réussi à dormir, nous commençons notre ascension vers 2h, seuls au milieu de la nuit dans le vacarme de la forêt. Le chemin, 21km pour 2000 m de dénivelé positif, est facile à suivre, il a été tracé tout droit depuis le village jusqu’au bord du volcan.
4h30 plus tard nous arrivons sur le bord du volcan où nous croisons nos 1ers touristes, ayant passé la nuit sur place avec leur tour organisé.
Le volcan Rinjani surplombe un cratère mesurant 600m de diamètre et abrite un lac duquel émerge une île avec un 2nd volcan crachant de la fumée. Nous nous reposons quelques instants en admirant la vue donnant sur la côte, les îles Gili et l’île de Bali, avant de redescendre vers le village.
La descente paraît éternelle avec le degré de fatigue qui augmente, mais nous finissons par arriver à notre hôtel 4h après où nous profitons d’une douche réparatrice et d’un petit déjeuner avant de nous écrouler dans notre lit.
Dehors, le merveilleux temps que nous avons eu pendant notre trek a disparu et il y a un orage très violent. On entend le tonnerre de très près et depuis notre lit, nous avons une pensée pour ces gens que nous avons laissé sur la montagne derrière nous.
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Gili Air ( 31/12/2015 - 03/01/2016)
Le 31/12 nous partons tôt car nous devons rendre le scooter à 9h30 à notre hôtel de Senggigi.
En 1h15 nous rejoignons le port de Bangsal où Luc dépose MC, puis rejoint Senggigi par la magnifique route côtière (pendant que le GPS de Google récite en permanence « faites demi-tour).
Le tourisme le long de cette côte Ouest est visible surtout à travers les embouteillages, souvent causés par les Ferrari indonésiennes (des calèches tirées par un cheval).
Le scooter rendu, de nouveau à pied, il y’a peu de moyens pour rejoindre Bangsal : les shuttles sont déjà partis, les bémos risquent d’être très lents, mais par chance un couple de touriste quitte l’hôtel en taxi direction Bangsal et propose à Luc de partager la course (taximètre, total= 105 000 idr).
MC retrouvée, nous recherchons dans le chaos où acheter les billets pour le bateau public qui nous mènera sur l’île de Gili Air où nous avons décidé de passer le réveillon.
Après plusieurs demandes à des guichets, on nous informe qu’il faut se rendre à un guichet excentré sur la partie Nord du port. Nous achetons les billets (12 000 idr/p) et n’avons quasiment pas à attendre avant de pouvoir monter dans notre bateau qui est plein à craquer… heureusement que le trajet ne dure que 10 minutes parce que les conditions de sécurité n’ont pas l’air d’être la priorité.
Gili Air fait partie d’un groupe de 3 îles (Gili Trawagan et Gili Meno), se situant entre Lombok et Bali, ce qui les rend super touristiques. On ne peut y circuler qu’en vélo ou calèche, ce qui lui donne une ambiance décontractée.
Le Sud et la côte Est sont colonisés par des hôtels et des restaurants alors que le Nord et l’Ouest sont plus parsemés, et le centre est sillonné de chemins qui passent à travers des plantations de cocotiers.
On trouve tout type d’activités pour satisfaire le touriste venu dépenser son argent : snorkeling, plongée, free dive, yoga, cours de cuisine, paddle…
En arrivant sur l’île nous nous mettons à la recherche d’un hôtel avec piscine… étant le 31/12 nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée et après de longues recherches nous trouvons enfin un charmant hôtel avec piscine n’affichant pas plein : le Colour Cottage, où nous cassons notre tirelire (400 000 idr/nuit).
Après un bain rafraichissant, nous partons explorer l’île sur ses chemins sablonneux et choisissons parmi l’offre pléthorique où nous dinerons pour fêter le passage à la nouvelle année et en profitons pour acheter une bouteille de vin balinais (pas mauvais mais très sucré).
Le soir venu, nous nous rendons dans notre plus bel apparat (le même que nous portons tous les jours) au restaurant Le Cirque dont les desserts nous ont tapé dans l’œil. Après un peu d’attente (car une fois de plus nous n’avons pas réservé), nous passons à table sur la plage devant des feux d’artifice tirés beaucoup trop proche et en pagaille durant toute la soirée.
Un mi-cuit de thon (complètement cuit), un tartare de thon (pas cuit, ouf !), un banoffee pie et un cheese cake à la mangue plus tard, nous partons nous promener autour de l’île afin de tuer le temps qui nous sépare de l’heure fatidique. L’ambiance est au rendez-vous de manière très hétérogène dans les différents bars. Notre emploi du temps des 2 derniers jours ayant été chargé, nous sommes épuisés et avons du mal à rester éveillé jusqu’à minuit. Le passage en 2016 se fait dans la piscine de l’hôtel : « BONNE ANNEE ! » ; 5 minutes plus tard, nous sommes couchés et rêvons déjà à tout ce que nous allons faire en 2016…
Premier 1er Janvier où nous nous levons à 9h depuis bien longtemps. Nous souhaitons faire du snorkeling et après avoir échangé avec un couple de clients de l’hôtel, apparemment les tours de snorkeling vendus sur l’île nous amènent sur différents sites dont la plupart ont des coraux morts, mais un seul à de l’intérêt : le coral garden entre Gili T et Gili Meno. Ca tombe bien, ils comptent louer un bateau pour 600 000 idr et nous embarquent dans leur aventure. En effet le coral garden est magnifique quoique un peu plat au goût de Luc et les poissons sont moins nombreux que sur les îles de Sumatra.
Entre 2 baignades dans la piscine, le lendemain nous sortons malgré la chaleur harassante faire un tour de l’île à pied ; les quelques terrains encore vierges sont en construction, ce qui nous laisse imaginer que d’ici quelques années l’île sera étouffante et dépourvue de nature, victime de son succès.
Avant de prendre racine sur l’île où la tentation de consommer est grande (les crêpes au Nutella en savent quelque chose…), nous repartons le lendemain à 11h en speed boat puis shuttle, direction Candidasa sur Bali (3h, 300 000 idr/p).
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Tirta Gangga ( 03-06/01/2016)
Bali est souvent considérée comme la grande sœur de Lombok, c’est sans doute sa religion hindouiste (plus permissive pour les touristes que la religion musulmane) qui lui a permis de développer son tourisme plus tôt.
Maintenant que Bali est devenue super (trop !) touristique, les touristes cherchant à découvrir un minimum la culture indonésienne lors de leur voyage se tournent vers Lombok, qui est soit disant comme Bali 20 ans plus tôt… le temps nous dira si le développement touristique se fera de manière plus durable.
Lors de notre transfert direction Candidasa, nous nous rendons compte que la station balnéaire a dépéri quelques années plus tôt lorsque l’érosion a fait disparaitre ses jolies plages de sable blanc et que le village n’a rien d’autre à offrir.
Nous décidons donc de nous diriger vers le Nord dans le village de Tirtagangga, qui est censé être loin de l’agitation touristique du Sud Est de Bali.
Que ce soit des motards qui nous proposent de monter derrières eux ou des shuttles, le tarif le moins élevé que l’on nous propose est de 100 000 idr/p ; nous partons donc en marchant, dans l’espoir de trouver un bémo (mini van) dont tous les balinais retrouvés sur notre chemin nous assurent qu’ils n’existent plus (nous avons pu constater que c’est faux !) lorsqu’un 4x4 de transfert privé remontant à vide vers le Nord nous propose de monter. Sachant que nous sommes en position de force dans notre négociation, nous négocions le trajet à 60 000 idr pour nous deux… imbattable.
Le chauffeur nous dépose devant l’activité principale de Tirta Gangga : le Water Palace (complexe de bassins); c’est également en face de l’entrée du Water Palace que nous choisissons de poser nos sacs dans le homestay Rijasa (négocié à 130 000 idr), où l’accueil est très sympathique et les prix du warung adjacent (restaurant local) sont bon marché.
Nous avons tout l’après midi pour aller visiter le Water palace (20 000 idr/p) et nous baigner dans les bassins destinés à cet effet (10 000 idr/p). Une fois à l’intérieur la foule de locaux nous fait nous rappeler que c’est dimanche.
Malgré les visiteurs qui pullulent, le site est joli et invite à prendre de nombreuses photos, lire ou tout simplement rester à contempler le paysage.
Nous nous baignons, mais peu de temps car l’eau provient directement d’une source, elle est assez froide, et les algues qui se sont développées dans le bassin ne sont pas au goût de MC.
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Le lendemain nous louons un scooter dans notre homestay (60 000 idr) et partons visiter les temples de Pura Lempuyang, sans avoir de problème à nous orienter durant les 7km de trajet car indiqué par des panneaux (ça se voit que nous sommes à Bali !).
Pura Lempuyang est constitué de 7 temples éparpillés sur le flanc d’un volcan. L’entrée est gratuite moyennant un don obligatoire (nous avons donné 10 000 idr/2p).
Comme dans tous les temples hindous, il faut porter un sarung (sorte de jupe type paréo) pour pouvoir y accéder (vous pouvez les louer sur place pour 1000 idr).
Affublés de nos jolies jupes, nous nous mettons en chemin vers le 1er temple qui est aussi le plus grand et à notre avis le plus joli. Nous continuons notre visite via une route puis un chemin qui se transforme en escaliers traversant la jungle, et qui fait le tour des différents temples jusqu’au plus élevé duquel nous avons une superbe vue sur Bali.
2h45 plus tard, nous rejoignons notre scooter pour aller à « Virgin Beach », située à 24 km de Tirtagangga. En y arrivant, il faut comme d’habitude s’acquitter d’un droit de passage (10 000 idr/p) à un péage permettant d’accéder au parking (surveillé) et à la plage. Une fois de plus nous payons le « touris price », les indonésiens payent seulement 1000 idr par véhicule !La seule chose que cette plage a de « virgin » est son nom.
La plage fourmille de touristes et le sable est recouvert de transats dont l’accès est réservé aux personnes consommant dans les warungs bordant la plage.
Le site en lui-même est joli, le sable est blanc, l’eau turquoise et le ciel bien bleu, mais malheureusement ces couleurs paradisiaques sont polluées par tous les emballages plastiques flottant ou se trouvant au fond de l’eau. Une fois de plus nous constatons que le droit d’accès part directement dans les poches des personnes et qu’il n’est pas utilisé pour maintenir les sites en état. Un vrai dommage !
De retour au homestay, on nous informe que l’accès au Water Palace et aux piscines est gratuit à partir de 18h, nous y retournons donc en espérant pouvoir photographier ce lieu magnifique sans être dérangé par les autres visiteurs.
Le paysage autour de Tirtagangga est composé principalement de montagnes et de rizières, ce qui fait que la 2nde attraction touristique du coin est la randonnée. Nous nous aventurons donc le jour suivant, sans guide, à travers les rizières.
Nous n’avons trouvé aucune trace gps de randonnée sur internet, nous nous baladons donc au hasard pendant 2h30 sur des chemins de terre traversant des champs et les villages limitrophes. Le soleil est ardent, nous retournons donc à notre homestay en attendant 18h pour sortir nous baigner gratuitement au Water Palace.
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Kuta Bali ( 06-07/01/2016)
Nous approchons de la fin de notre aventure en Indonésie, notre avion partant de Bali vers Singapour partant le 7 janvier à 10h, aujourd’hui le 6 Janvier nous devons donc nous rapprocher de l’aéroport de Bali qui se trouve au Sud de l’île vers Kuta, lieu hyper super touristique que nous avons essayé d’éviter jusqu’à maintenant.
Comme le shuttle nous demande 500 000 idr pour aller de Tirtagangga à Kuta, nous essayons d’y aller en bemo.
1er bemo :Tirtaganga/Amlapura (10min, demander à vous faire descendre à Subagan ; nous nous faisons avoir et payons 15 000 idr/p quand nous devrions payer 5000 idr/p) ; 2ème bemo : Amlapura/Batubulan (3h, on nous demande 50 000 idr mais MC revendique (au hasard) 30 000idr que nous finirons par payer et qui s’avèreront être le juste prix) ; 3ème bemo : Batubulan/Kereneng (5 min, 10 000 idr/p) ; 4ème bemo : Kereneng/Tegal (5min, 10 000 idr/p) ; 5ème et dernier bemo : Tegal/Kuta (25 min, 20 000 idr/p).
Soit au total 170 000 idr pour 2 personnes pour 4h de voyages.
Arrivés à Kuta, nous cherchons un hôtel à prix abordable et avec piscine ; nous nous installons au Benasaya Garden Inn qui propose une chambre standard en bord de piscine pour 150 000 idr, ce qui nous paraît être une sacré aubaine en ayant eu un aperçu du coût de la vie à Kuta.
Première surprise : nous devons partager la chambre avec des cafards (plus que la normale de 2 ou 3, Luc en tue au moins 10) et des fourmis.
MC demande à changer de chambre, ce que l’hôtel souhaite nous facturer mais après réflexion, ils nous changent sans surcoût.
Nous partons visiter Kuta, toutes les 3 secondes quelqu’un nous demande si nous désirons un massage ou un bracelet. Les rues sont bordées de boutiques de souvenirs et de restaurants pour touristes, qui n’ont rien à voir avec le reste de l’Indonésie.
La plage s’étend sur plusieurs kilomètres sans présenter plus d’intérêt. Tous les lieux débordent de touristes et présentent des prix 3 fois plus élevés que les lieux que nous avons pu visiter jusque là ; décidemment nous ne reviendrons pas à Kuta sauf en cas de force majeure.
La nuit venue, nous n’arrivons pas à trouver le sommeil car certains clients de l’hôtel ont décidé de prolonger leur soirée au bord de la piscine jusqu’au petit matin. Nous nous levons une demie heure avant le réveil, à 7h, préparons nos sacs et descendons prendre le petit déjeuner qui commence supposément à 8h, avant de partir direction l’aéroport. La piscine est cernée de cadavres de bouteille, de serviettes usagées, de mégots moitié fumés… et la terrasse du petit déjeuner est dans le même état, le réceptionniste dormant à côté sur un banc !
Il est 8h15 et personne n’est en mesure de nous servir le petit déjeuner… nous nous en allons avec un goût amer.
Pour rejoindre l’aéroport nous demandons à 2 personnes sur le point de partir si nous pouvons nous joindre à eux (les shuttles proposés par l’hôtel coûtent 120 000 idr), nous y arrivons en 15 minutes et la course totale coûte 40 000 idr.
Après un vol reposant, nous atterrissons à Singapour.
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Conclusion Indonésie

- Différentes île très contrastées
- Fruits excellents et variés
- Sumatra très sauvage/peu touristique
- Bas coût de la vie
- Faune riche
- Paysages et activités variées

- Nourriture trop souvent frite
- Bali trop touristique
- Transports compliqués et lents
- Difficultés pour tirer de l'argent
- 6 semaines sont trop courtes

Transports: nous avons principalement pris des vans, des bus et des avions. Les avions sont bon marché et peuvent être réservés au dernier moment. Les bus sont confortables mais pas disponibles partout. Les vans sont difficiles à prendre en l'absence de station et d'arrêts matérialisés; le contrôleur essaye souvent de nous arnaquer.
Hébergements: les bon marché (<10$ la double) sont sommaires voir insalubres. Attention de ne pas vous trouver à côté d'un minaret si vous voulez dormir...
Nourriture: elle varie d'une région à l'autre mais on retrouve toujours le "goreng" (=frit) décliné avec tous les ingrédients.
Loisirs: presque exclusivement nature (randonnée, trek, plongée...).