Kuala Lumpur ( 25-27/11/2015)

L’ami que nous venons voir ici nous a parlé d’une application très en vogue type Uber, « My Teksi » que nous n’utiliserons pas dans un premier temps par manque de compréhension du fonctionnement.

A la place nous enfreignons la 1ère règle du routard : ne jamais monter dans la voiture d’un inconnu, surtout dans un aéroport ! (mais bon le tarif négocié est bon marché, 90rm soit environ 20€ ; l’aéroport étant loin de la ville)Toutefois ce prétendu chauffeur de taxi est très sympathique et nous explique que la Malaisie est constituée de malais, d’indiens et de chinois, et nous parle de spécialités culinaires de cette dernière catégorie (dont il fait partie) et plus spécialement d’une soupe le « pa gou té » ce qui fait bien rire Luc et le conducteur après explication : « you have taste pa gou té ! » .

 

Après 45min de route nous arrivons chez nos amis expat dont le logement de fonction est dans le Tropicana Grand Condominium, résidence de luxe. Ca ne nous fera pas de mal. Par contre ici il n’y a pas d’interphone, les gardiens ne sont pas très coopérants et des badges d’accès sont nécessaires pour rentrer et sortir des halls, ascenseurs…

Après avoir pas mal tourné en rond, être restés enfermés dans le hall d’immeuble, nous arrivons enfin chez nos amis chez qui nous nous reposons 2 petites heures avant de partir à la découverte de Kuala Lumpur.

 

Nous partions avec une mauvaise appréhension de KL dont certaines personnes parlent très négativement sur internet, mais nous avons été très agréablement surpris.L’application My Teksi nous livre notre chauffeur plus vite que nous l’espérons, qui nous mène à KLCC (Kuala Lumpur City Center pour les intimes) en 30min (35rm).

 

Nous commençons par la grosse attraction : Les tours Petronas (88 étages, 452m). Ce sont les tours jumelles les plus hautes au monde depuis que le World Trade Center n’est plus. Elles sont reliées par un pont qui permettrait de faire circuler les occupants d’une tour à l’autre en cas d’incendie.Nous payons nos 85rm/pers et attendons l’heure de visite de notre groupe « les black card » (chaque groupe partant toutes les 15min est identifié par une couleur de carte tour de cou). 1er arrêt la passerelle entre les 2 tours (41ème étage, 170m de haut), « clic clac c’est dans la boîte » ; puis nous montons au 86étage (370m) d’où nous avons une vue époustouflante sur KL bien que légèrement brumeuse, et ainsi apprécier l’architecture moderne des immeubles de KLCC.

 

Nous redescendons dans le parc derrière les tours jumelle, qui est comme un poumon de verdure au sein de cette métropole étonnement moderne qui pullule (la différence avec le Sri Lanka est marquante), où nous nous rafraichissons les pieds dans le bassin/piscine réservé aux enfants.Normalement une passerelle climatisée survolant la route relie le parc au quartier de Bukit Bintang où se trouvent les centres commerciaux et grands magasins de KL, mais lorsque nous la trouvons nous nous trouvons en dessous et pas moyen de monter…Après avoir craqué pour des Xiao Long Bao (raviolis chinois) au restaurant Din Tai Fung (1 étoile Michelin, oui Monsieur !) que nous avions déjà rencontré à Taipei quelques années plus tôt, nous avançons vers le chinatown de KL sous la pluie.

Au passage nous apercevons la Tour Menara qui surplombe KL avec son restaurant à 360°.Nous souhaitons pousser la ballade un peu plus loin, mais la pluie et les embouteillages que nous observons autour de nous nous poussent à rentrer.

 

Notre taxi n’avance pas ; 1h15 pour faire 17km, nous aurions dû rentrer à pied !Le soir c’est festival chez nos hôtes: nous lançons une lessive, nous buvons du vin et dînons comme des rois… que demande le peuple ?!

 

Pour notre 2ème journée à KL, nous préférons profiter de la piscine et prendre le temps de rattraper les 5 jours de retard que nous avons pour notre site, ainsi que préparer notre voyage en Indonésie.Notre avion partant à 21h, nous avons largement le temps pour tout… !

Ou c’est ce qu’on croyait. On avait réservé un taxi à 18h pour aller à l’aéroport car 3 heures devaient être suffisantes pour réaliser le trajet qu’on avait parcouru en 45 minutes le jour d’avant.Juste avant de partir, notre copine regarde sur internet le terminal de l’aéroport pour notre vol « vous êtes sûr que votre avion part à 21h ? Ici c’est indiqué pour 20h ». Nous nous regardons perplexes, on re-check notre mail et on s’aperçoit que l’heure de départ du vol a changé. On part en courant prendre le taxi ! Mais ça ne sert pas à grand-chose de courir car le taxi ne peut pas faire de même…

On met 2 heures (d’embouteillages) jusqu’à l’aéroport et, évidemment, nous avons raté notre avion.On décide de faire les naïfs au comptoir d’Air Asia et on dit qu’on a uniquement reçu un mail qui indique notre vol pour 21h… ça ne marche pas… Il n’y a plus de vols pour Médan jusqu’au lendemain. Le premier vol à partir est complet et le deuxième ne part qu’à 14h. Nous ne voulons pas faire encore un A/R en taxi et rester certainement encore bloqués par les bouchons.

On décide d’atterrir ailleurs, on change nos billets pour la modique somme de 650 rm/2p et on part pour Banda Aceh, au nord de l’île de Sumatra.

Le vol part le 27/11 à 7h55.Reste à savoir ce qu’on fait d’ici là… On regarde sur internet les hôtels. Le plus proches sont chers et pour les autres il faut prendre un taxi (KL n’est pas très bien desservi par les transports publics).

Le vol part très tôt, donc nous décidons de rester à l’aéroport. On dîne un « délicieux » poulet frit au KFC et maintenant on attend tranquillement que demain arrive.