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Taïwan

Capitale : Taipei

Superficie: 36 188 km2

Population: 23 146 090 (2013)

Langues officielles : Mandarin

Religions: Taoïsme, confucianisme, bouddhisme

Devise : Dollar taiwannais (1€ = 35,774 TWD / 1 TWD = 0,028 €) (30/10/2015)

Indicatif téléphonique : +886

Décalage horaire : +6h en été, +5h en hiver

Vaccins conseillés : Hepatite A, B, fièvre typhoïde

Paludisme: Non

Visa: Non

Taipei (08 - 12/06/2016)

Taïwan, ou « Republic of China » (ROC), est une île dont le statut est bancal : la Chine considère que Taïwan est une de ses régions (et qu’elle pourrait employer des moyens militaires s’ils venaient à déclarer leur indépendance), alors que les taïwanais se considèrent indépendants (ils ont leur propre gouvernement, monnaie et culture).

Cinquante ans de colonisation par les japonais (qui se sont très mal comporté comme partout en Asie), leur a permis de développer leurs infrastructures et leur industrie, mais aussi leur a appris le respect de la nature (le centre de l’île est presque entièrement recouvert de réserves naturelles).

Les 2 millions de chinois qui ont fui le régime communiste chinois avec Chiang Kai-shek en 1949 lui ont donné une forte culture chinoise.

 L’île est relativement petite, 300Km de long sur 100Km de large, les côtes sont très urbanisées et présentent d’excellentes infrastructures routières et ferroviaires alors que le centre, recouvert de montagnes, est presque désert et difficile d’accès.

Ce qui nous avait séduit lors de notre 1ère visite de Taïwan, c’est la nature facilement accessible, la nourriture variée, mais surtout la sympathie et la générosité du peuple taïwanais.

 

Notre avion atterrit à 23h30 après 3h de vol (il y’à 1h de moins ici avec la Corée du Sud). En sortant de l’avion nous sentons directement la chaleur humide caractéristique de Taïwan. Après avoir passé l’Immigration et récupéré nos bagages en 2 temps 3 mouvements, nous retrouvons notre ami George que Luc a rencontré quelques années plutôt avec qui il s’est lié d’amitié.

Il nous conduit jusqu’à notre hôtel King Plaza (1400NT$, environ 38€) situé à 10minutes de marche de la Taipei station.

 

Après une nuit de repos, nous retrouvons George à 8h pour aller petit déjeuner dans un restaurant typique : soupe de nouilles accompagnée de poulet frit, huitres frites, poisson frit, crevette frites, tofu frit, de quoi bien commencer la journée !

 

Nous partons ensuite direction le Parc de Yangminshan au Nord de Taipei. En chemin nous nous arrêtons chez Decathlon pour remplacer le pantalon de randonnée de MC et Luc en profite pour se racheter un t-shirt de course à pied (car très léger); le magasin est très mal achalandé en tailles moyennes, ne proposant que des petites ou grandes tailles. Nous passons par la maison de ses parents qui possèdent un énorme potager avec vue sur la montagne, où l’hospitalité est de mise et nous pouvons déguster un épi de maïs (même si nous n’avons pas très faim).

 

Nous repartons pour nous promener dans le Parc de Yangminshan sur le volcan éteint Qinxi Shan qui présente des fumerolles. Pour arriver au sommet, la balade est assez courte mais nous ne faisons pas les malins car ici la température ressentie est élevée, surtout avec le temps orageux que nous avons. Bref, après avoir été menacé par une averse, nous arrivons au sommet en nage, où George nous récompense avec son service à thé de randonnée, des fruits préparés par sa femme et des « rice dumplings », papillotes de feuilles de bambou renfermant du riz agrémenté de viande et de légumes, préparés à l’occasion du Dragon Boat festival qui commence ce jour.

 

Sur le chemin retour vers l’hôtel, nous nous arrêtons le long du fleuve pour observer la  1ère épreuve du dragon boat festival depuis le dessous d’un pont. Les bateaux sont des espèces d’aviron très colorés avec des têtes de dragon à l’avant. L’histoire raconte qu’un jour un poète, Qu Yuan, se jeta à l’eau pour se suicider (étant en désacord avec le régime), comme il était apprécié des habitants, ils vinrent à son secours en bateau mais ne trouvèrent pas son corps ; afin qu’il ne soit pas mangé par les poissons, ils jetèrent des boules de riz symbolisées aujourd’hui par les rice dumpling (qu’il ne jette pas à l’eau mais offrent à leur famille).

Aussi jolie l’histoire soit elle, le festival n’en est pas un au sens occidental du terme et la course est courte donc assez décevante.

Le soir George nous invite à dîner en compagnie de sa femme dans un restaurant d’une école de restauration où étudie son fils. L’expérience est amusante avec tous ces jeunes maladroits et peu confiants.

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Le lendemain nous nous rendons à pied à l’ambassade du Vietnam pour faire une demande de visa pour la prochaine étape de notre voyage. Marcher dans Taipei est agréable car les avenues sont larges, les feux tricolores permettent de traverses sans courir et malgré la chaleur étouffante on peut trouver de la fraîcheur sous les arcades bordant les rues, faisant office de trottoirs.

 

Par malchance, elle s’avère être fermée à cause du Dragon boat festival, nous repartons donc en métro direction le Musée National de Taipei (métro 2 jusqu’à Shilin Station, 25NT$, puis bus 255/304/815/18/19, 15NT$ prévoir de la monnaie). Ce musée renferme la plus grande collection d’art chinois au monde, ramenée par Chiang Kai-shek et le Kuonmingtang en 1949 lors de leur exil de Chine.

L’entrée du musée coûte 250NT$ mais vaut le coup, même si certains arts comme la calligraphie et la porcelaine Celadon sont très répétitives avec ce que nous avons vu dans les autres pays d’Asie du Nord Est déjà visités. Nous y passons 3 bonnes heures avant de rentrer chez nous fatigués de piétiner et de se frayer un chemin entre les groupes de touristes chinois.

 

A peine avons-nous le temps de reposer nos pieds à l’hôtel que nous ressortons dîner avec George et sa femme, pour 18h30 encore une fois (ici on mange tôt, ce qui nous va plutôt bien avec notre « régime » de 2 repas par jour). Ce soir ils nous emmènent dîner dans son restaurant favori de fruits de mer et de poisson : ils nous régalent avec un festival de plats plus succulents les uns que les autres, le tout arrosé au Chablis !

 

Comme notre écran de pc est fissuré depuis notre 2ème mois de voyage et que notre appareil photo surexpose la lumière depuis la Corée du Sud, nous nous rendons en ce Samedi matin dans un centre commercial informatique comme nous n’en trouvons qu’en Asie : 6 étages de boutiques vendant et réparant tous types et toutes marques d’appareils électroniques. Toutefois le prix du changement d’écran (100€ contre 20$ pour un écran sur ebay…) et les délais de la réparation de l’objectif (2j) ne nous conviennent pas, nous repartons donc bredouilles.

 

Comme la veille nous prenons le métro direction la station Shilin, puis le bus 18/19 jusqu’à l’arrêt Waishuangxi Bridge pour aller pêcher des crevettes !

 

Plusieurs hangars hébergent des bassins contenant de grosses crevettes que l’on peut pêcher moyennant un droit d’entrée (600NT$ pour 2h) donnant droit à une canne à pêche, des appâts (petites crevettes et foie) et un filet que l’on accroche au bord afin de laisser les prises dans l’eau le temps de la pêche.

Nous nous asseyons donc autour de la piscine avec une bière (60NT$/33cL) et notre ligne que nous nous échangeons régulièrement, en fixant le bouchon des yeux tant bien que mal au milieu de tous les reflets de néons dans l’eau. En effet une crevette qui mord à l’hameçon n’a pas le même effet qu’un poisson, et on peut avoir mordu sans s’en rendre compte. Le résultat de notre pêche n’est pas vraiment glorieux : 7 prises dont une qui s’est échappée de notre filet percé.

Pour les manger, des piques en bois sont disponibles, sur lesquels nous embrochons nos crevettes vivantes avant de les rouler dans le sel et de les mettre dans un gril… sans doute faisons nous pitié car quelqu’un vient nous demander si c’est tout ce que nous avons pêché, et nous offre une bière pour nous réconforter.

 

Nous ressortons pour prendre le bus lorsque nous rencontrons un jeune partant en soirée qui insiste pour nous offrir une bière, que nous ne pouvons donc refuser…

Arrivés à la station de Shilin, nous nous rendons au night market le plus célèbre de la capitale : Shilin Night market. C’est un labyrinthe de ruelles abritant aussi bien des étals de nourriture que des magasins de vêtement ou encore des jeux de foire. Nous y dînons (255NT$): une saucisse en « sandwich » dans une autre saucisse constituée de riz, un blanc de poulet frit, des baozi (brioche fourrée), un sandwich et un bubble tea (spécialité de Taïwan : un thé au lait avec des billes de tapioca). Nous ne nous rappelions pas que ce qui est proposé dans les night market était si gras, mais peut être qu’en y voyageant 10 jours la dernière fois nous y faisions moins attention ?

Rassasiés, nous continuons à nous balader dans les allées en observant les jeux de foire tels que la pêche à la tortue avec un cercle sur lequel est posé un mouchoir se déchirant lorsque la petite tortue monte dessus, le tir au pistolet pneumatique, la pêche aux poissons d’aquarium…

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Le jour suivant nous avons prévu de nous balader dans les rues de Taipei avant de prendre un bus pour Kaohsiung, au Sud de l’île.

Nous commençons donc par nous rendre au terminal de bus en face de la Taipei Station, où nous comparons les prix des différentes compagnies. Nous optons finalement pour Ubus qui offre plus de choix dans les horaires et est plus compétitif.

 

Nous retournons faire le check out à l’hôtel et ressortons directement visiter la ville en commençant par le vieux quartier se trouvant à l’Ouest de notre hôtel où nous tombons sur une procession à l’occasion du Dragon Boat Festival ; déguisements, pétards et fumée sont de mise.

Nous descendons plus au Sud vers le quartier branché de Ximending et ses grands magasins, ses cinémas, ses jeunes à la dernière mode… avant de nous diriger vers l’imposant Mémorial de Chiang Kai-shek  (abritant un musée) où nous observons la relève de la garde.

 

Nous nous dirigeons ensuite plein Est direction la Tour 101, le plus grand gratte ciel jusqu’en 2010, le 5ème plus grand aujourd’hui. Il a une forme de bambou et est composé de 101 étages comme l’indique son nom ; ses derniers étages abritent une énorme boule ayant pour rôle de compenser le vent des Typhons et les mouvements sismiques (communs, Taïwan se trouvant sur la Ceinture de feu du Pacifique). Toutefois nous ne montons pas car nous l’avons déjà visité et même dîné dans le restaurant gastronomique du 86ème étage (grande expérience !) lors de notre dernière visite.

 

Ensuite nous nous dépêchons de récupérer nos affaires à l’hôtel et de nous rendre au terminal de bus pour 18h30 pour partir vers Kaohsiung (470NT$/p ; 5h).

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Kaohsiung (12 - 15/06/2016)

Kaohsiung est la 2nde ville du pays mais surtout son 1er port ; c’est aussi pour nous la « porte d’entrée » du Parc National de Kenting à l’extrémité Sud du pays.

A la descente du bus l’air est encore plus humide et chaud qu’à Taipei, ce qui ne manque pas de nous tremper lors des 10 minutes de marche qui nous séparent de notre hôtel Ting B&B (576NT$, petit déjeuner compris, bon rapport qualité prix).

 

Le jour se lève, la pluie aussi. Notre hôtel offre un petit déjeuner chinois pas très goûtu, mais tant pis nous en profitons et nous remplissons le ventre de porridge au riz.

Malgré la pluie nous tentons notre chance en allant visiter l’ancienne usine à sucre au Nord de la ville (métro Ciaotou Sugar Refinery). Différents bâtiments construits par les japonais lors de l’occupation, se trouvent au milieu d’un complexe où nous nous baladons sous la pluie avec nos capes, jusqu’à ce qu’elle devienne trop intense, nous nous réfugions alors dans l’usine désaffectée à proprement parler. Nous sommes seuls à l’intérieur de l’usine figée dans le temps et la pluie battante à l’extérieur donne une ambiance de fin du monde.


La pluie finie nous reprenons le métro et nous arrêtons au Lotus lake (métro Zuoying) présentant plusieurs temples le long de ses berges, dont le plus farfelu nous fait passer par la bouche d’un dragon et d’un tigre pour rejoindre le temple à proprement parler.

 

La pluie reprenant de plus belle, nous avortons nos plans de balade pour rentrer nous réfugier à l’hôtel.

 

Le soir nous sortons dîner au Liuhe tourist night market qui nous déçoit par son peu de choix et par son plein de chinois (« chinese mainland » comme on les appelle ici).

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Le soleil est au beau fixe lorsque nous nous levons le lendemain, nous reprenons donc notre visite de la ville interrompue la veille. Nous commençons par le « Dome of light », espèce d’énorme vitrail au plafond d’une station de métro ; pas très intéressant à notre avis. Nous nous dirigeons ensuite vers la Kaohsiung Tower et ses 85 étages de haut. L’édifice est entièrement entouré de bâtiments, ce qui le rend peu accessible et encore moins photogénique. Nous enchaînons sous le soleil ardent avec le quartier Pier 12, des anciens docks transformés en ateliers d’artistes. Les ateliers nous déçoivent mais les œuvres exposées dans la rue sont intéressantes (ou plutôt divertissantes).

 

Nous finissons par la plage Hsitzuwan, au sein du campus universitaire, où il est interdit de nager ; Luc essaye de se baigner (sans nager) mais le maître (non) nageur qui surveille la plage le rappelle à l’ordre dès que l’eau lui dépasse les genoux.

 

Ce soir-là nous essayons le Ruifeng night market (non étiqueté comme touristique) (métro Kaohsiung Arena), qui offre beaucoup plus de choix que la veille et nous invite à nous perdre dans ses allées étroites.

Le jour suivant nous partons avec l’idée en tête d’aller faire une randonnée traversant l’île d’Ouest en Est : Jin Shui Ying Old Trail. Toutefois il y’a beaucoup d’inconnues dans notre plan : comment aller de la station de train de Fangliao au poste de police Guichong (à 10km) où nous devons demander une autorisation? Comment aller du poste de police au début du sentier (à 25km) ? comment aller de la fin du sentier jusqu’à notre prochaine destination (en passant par la station de départ où nous avons laissé nos sacs à la consigne) ?

En bref nous nous confrontons à nos 2 bêtes noires à Taïwan : les transports étant très bien sur la côte, dès que l’on monte dans les montagnes il faut avoir son véhicule, et devoir obtenir des « Park permit » à l’avance via internet pour pouvoir randonner dans les parcs nationaux (en donnant son itinéraire, les lieux de couchage, un numéro d’urgence taïwanais, etc.) ainsi qu’un « Mountain permit » au poste de police en arrivant.

 

Le train nous dépose à la station de Fangliao (135NT$, 1h) où nous petit déjeunons et trouvons un taxi voulant bien nous emmener jusqu’au poste de police (300NT$), le stop n’étant pas possible étant donné la destination peu courue.

Au poste de police nous sommes reçus par un policier ne parlant pas anglais à qui nous sommes censés expliquer que nous sommes de bon marcheurs et que nous essayerons de trouver une voiture pour parcourir les 25km qui nous séparent du début du sentier. De plus ici (comme les autres pays d’Asie du Nord Est) les personnes partent suréquipées pour marcher (il n’est pas imaginable de passer une nuit sans réchaud par exemple), nous voyant très légèrement équipés il doit en déduire que nous ne sommes pas de vrais marcheurs. Il finit par appeler quelqu’un parlant anglais qui nous annonce que les conditions météorologiques n’ont pas été très bonnes ces derniers jours et que nous ne pouvons pas aller marcher, qu’il faudrait revenir dans 3 jours.

Que faire face à la police ? Nous nous résignons et acceptons les tasses de thé que le policier nous offre avant de nous raccompagner jusqu’à la gare où nous prenons un bus pour Kenting (172NT$, 3h, le prendre en face du 7-11).

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Kenting (15 - 18/06/2016)

Kenting est un parc naturel recouvrant l’extrémité Sud de Taïwan, où plages, plongées, banana boat et karting sont quelques-unes des activités disponibles ; cette région est régulièrement décrite comme un petit paradis par les publicitaires, nous nous attendons donc à être émerveillés. 

 

A l’arrivée nous déchantons rapidement en trouvant une rue principale sans charme mais surtout sans trottoirs. Nous n’avons pas réservé d’hôtel et acceptons les avances du propriétaire du ILK Hotel (I Love Kenting) en face de la plage principale où nous déposons nos affaires (1000NT$ négociés).

Malheureusement il est interdit de se baigner sur la grande plage principale, nous marchons donc jusqu’à la plage de Little Bay à 600m au Sud où nous nous baignons avec les autres taïwanais au milieu de sacs plastiques… n’y a-t-il pas de poubelles au paradis ?!

 

Le soir nous sortons dîner au night market étrangement situé de chaque côté de la rue principale avec les voitures passant au milieu.

En arrivant à Kenting, nous nous sommes renseignés à l’office de tourisme sur les randonnées disponibles dans le parc, mais malheureusement il semblerait qu’il n’y en ait pas en dehors de la Forest Recreation Area et du Sheding Park…

 

Nous nous rendons donc le lendemain voir ces 2 attractions monopolisant les randonnées du parc. La Forest Recreation Area se trouve à 4km du centre de Kenting, accessible par une route serpentant dans la forêt, mais sans trottoirs ! Après avoir sué sous le soleil, fait attention de ne pas nous faire écraser par une voiture à la sortie d’un virage et observé les crabes de forêt écrasés (ça existe ?!) n’ayant pas réussi à éviter les voitures en traversant la route, nous arrivons enfin à l’entrée (100NT$). Cette forêt payante abrite un jardin botaniques et quelques curiosités géologiques ; la balade dans le parc est agréable et permet d’observer quelques macaques, des lézards tachetés de jaune et un énorme serpent de 2m qui traverse juste devant MC (pour le plus grand plaisir de MC).

Nous enchaînons avec le Sheding park, qui n’apporte pas grand-chose à notre balade. Comme le service de bus semble inexistant et que le soleil continue à taper, nous décidons de faire du stop et à peine avons-nous levé le pouce qu’une voiture s’arrête pour nous faire monter.

 

En rentrant Luc en profite pour faire un tour à la plage où il n’y a plus aucun détritus dans l’eau mais plus aucune vague non plus, ce qui le lasse rapidement.

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Nous commençons notre journée tôt le lendemain car nous souhaitons sillonner la péninsule sur le « super » scooter que nous loue le propriétaire de l’hôtel (600NT$ ; nous avons fait une étude de marché et les seuls scooters proposés sont électriques, 400/600 NT$ pour 1 ou 2 batteries).

 

Nous partons premièrement vers la côte Ouest de la péninsule avec le Maobitou Park (35NT$/p) qui consiste en un point de vue sur la côte rocheuse… joli mais pas incontournable. Nous remontons vers Baisha Bay, une des plus belles plages du coin qui a énormément de charme (et peu de touristes !) mais la chaleur qui y règne est insoutenable. Nous ne nous arrêtons donc pas trop longtemps et enchaînons avec le Longluan Lake, réserve naturelle ornithologique ; un bâtiment laisse à libre disposition des longues vues pour observer les oiseaux, dans la fraîcheur de l’air conditionné !

 

Toutefois la route nous rappelle et nous abandonnons notre refuge climatisé pour retourner dans la fournaise. Et c’est le cas de le dire avec les flammes éternelles de Chuhuo, dues à des fuites de gaz naturel à travers des crevasses du sol ; toutefois le spectacle doit être beaucoup plus impressionnant la nuit car de jour nous avons du mal à discerner des flammes. Il faut souligner que sur le parking plusieurs camions vendent du maïs à faire péter ou des marshmallows à faire griller sur les flammes, ce qui est formellement interdit dans le parc.

 

Nous traversons ensuite la péninsule jusqu’à la côte Est où nous souhaitons nous rendre à Jialeshui mais le prix demandé à l’entrée nous permet démesuré, nous continuons donc notre route vers le Sud. Nous posons notre pied dans le Longshan Park du haut de ses falaises et repartons après avoir immortalisé l’instant. Nous nous arrêtons également au Sud de l’île pour voir le phare mais faisons demi-tour lorsque nous nous rendons compte qu’il faut également payer. Finalement nous finissons à la plage à côté de chez nous pour enfin évacuer toute la chaleur emmagasinée tout au long de la journée sur notre bolide.

 

Le lendemain, nous souhaitons reprendre le bus jusqu’à la station de train de Kaohsiung mais un taxi nous interpelle et nous propose de monter avec ses 2 passagères remontant également sur Kaohsiung, pour un tarif proche de celui du bus (350NT$/p). Nous continuons ensuite notre trajet en train jusqu’à Tainan (66NT$/p, 1h).

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Tainan (18 - 20/06/2016)

Tainan est la capitale historique de Taïwan avec ses multiples temples, mais surtout l’actuelle capitale gastronomique. C’est une ville relativement petite et dynamique où il est agréable d’errer au hasard des rues.

 

La gare étant un peu éloignée du centre touristique (et de notre hôtel), nous avons tout le loisir de nous remémorer nos souvenirs de 3 ans auparavant en traversant les artères de la ville.

Nous déposons nos affaires au Xin Shen Business Hotel  (990NT$/2p)  défraichi, et ressortons aussitôt avant d’être stoppés quelques mètres plus loin par une odeur de chocolat venant d’une boulangerie sortant une fournée de génoise fourrée. Pas de chance ils ne vendent que des énormes morceaux, mais pas de problème nous retournons à l’hôtel pour déguster quelques parts de ce délice.

 

Notre 2ème sortie de l’hôtel est la bonne, nous nous dirigeons vers les Chihkan Tower (50NT$), des tours construites sur des vestiges d’un fort datant de la colonisation hollandaise, où nous regrettons d’être entrés sachant qu’il y’a plein d’autres endroits gratuits à voir autour.

 

Nous allons visiter le Matsu Temple, très respectée en tant que gardienne des marins.

Nous continuons avec le complexe du God of War Temple où la ferveur des taïwanais pour le confucianisme est palpable. Ici nous retrouvons tous les moyens d’interagir avec les être supérieurs : brûlage de fausses liasses de billet, offrandes de nourriture, lancé du bwabwei (2 croissants rouges en bois dont la position permet de répondre à ses interrogations), tirage de baguettes contenant des inscriptions pour répondre à ses interrogations encore une fois, nouage de rubans comportant ses vœux afin qu’ils s’exaucent. A noter que les étudiants sont nombreux à venir interroger les esprits pour savoir quelle sera l’issu des examens.

 

Nous tombons ensuite sur le Altar of Heaven, temple dédié à l’empereur, où le tableau représentant la calligraphie « - » désignant l’empereur est très connu à Taïwan (une représentation de l’empereur, un personnage divin aurait été impensable); pour notre part nous sommes impressionnés par la capacité à donner du style et autant de majesté à un simple caractère formé d’un trait horizontal.

De plus la fresque représentant 2 dragons veillant sur la Terre au milieu des flots déchaînés en face du temple est une de nos œuvres préférées.

Nous finissons notre visite par le célèbre temple de Confucius, construit en 1665. Outre la localisation du temple au milieu d’un parc aux arbres centenaires, ce qui nous plait le plus dans ce temple est la boutique de Baozi (brioches fourrées) de l’autre côté de la rue, que nous avions déjà repéré 3 ans plus tôt.

Par simple gourmandise nous nous arrêtons déguster ces « Baozi de Proust » : basilique fromage, porc, champignon.

 

Ces amuse bouches nous ont mis l’eau à la bouche, nous repassons rapidement vers l’hôtel avant de repartir vers le Wusheng night market où nous finissons notre dîner par un Shaved Ice Mountain : une montagne de glace finement pilée arrosée de lait concentré et recouverte de morceaux de mangue… un vrai délice !

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Le lendemain nous commençons notre journée en retournant goûter les baozi du temple de Confucius pour notre petit déjeuner.

Nous continuons notre balade vers le Sud, vers le temple Wufei ou « des 5 concubines », non sans s’arrêter dans des magasins climatisés afin d’éviter de s’évaporer dans la chaleur ambiante.

Ici sont enterrées 5 concubines du prince de Ningjing (en lien direct avec la dynastie Ming) qui, voyant que tout était perdu devant l’invasion Qing, leur annonça qu’il allait se suicider ; elles décidèrent d’en faire autant. Une belle preuve de fidélité parait-il.

 

En cherchant ce temple, nous faisons une pause dans le parc de Tainan où il fait bon se laisser aller dans les bras de Morphée à l’ombre des banyans et de leurs longues lianes pendantes.

 

Nous continuons jusqu’au temple bouddhiste Fahua, havre de paix en plein centre ville. Nous nous rappelions de la présence d’un grand arbre devant le temple qui justement est en train d’être débité d’un côté avec des perfusions d’un liquide rose de l’autre ; la prochaine fois que nous viendrons, peut-être ne sera-t-il plus là ?

A quelques pas de là se trouve un autre temple de Confucius où nous apprécions spécialement la fontaine représentant un dragon crachant de l’eau sur notre Terre perdue au milieu du bassin verdâtre.

 

Nous finissons par la rue 321, le quartier artistique de la ville ; nous trouvons toutefois qu’il décevant et ne présente pas d’intérêt.

 

Il est presque 14h, nous nous dépêchons d’aller récupérer nos affaires à notre hôtel miteux et nous dirigeons vers l’hôtel Shangri-La où nous allons passer une nuit (et 2 demies journées !), offerte par des amis.

En arrivant à la réception nous laissons nos sacs de randonnée ruisselant de sueur au groom pour qu’il les porte à notre chambre. Nous faisons un peu tâche dans le hall luxueux de l’hôtel, même si nous avons pris la peine de mettre des vêtements presque propres.

Nous entamons notre après-midi en alternant piscine et spa avant d’aller dîner dans un excellent restaurant japonais dans lequel nous avions déjà dîné 3 ans auparavant.

 

Après une nuit où nous dormons magnifiquement bien, nous profitons du somptueux petit déjeuner composé d’une centaine de plats, jusqu’à n’en plus pouvoir, avant d’aller dépenser tout ça à la piscine et au spa jusqu’à l’heure du check out :’(

 

Afin de tourner la page après cet instant de confort, nous prenons un train direction Chiayi (136NT$/p).

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Fenqihu & Alishan (20 - 22/06/2016)

Chiayi est la porte d’entrée de la région montagneuse d’Alishan réputée pour son vieux train de montagne, ses cèdres taïwanais millénaires, sa mer de nuage et ses plantations de thé.

Nous avons trouvé très peu d’informations sur internet à propos des bus desservant les villages proches d’Alishan. Nous souhaitons nous rendre au charmant petit village de Fenqihu (ou encore Fenchiu), dont les logements sont beaucoup plus abordable que ceux d’Alishan village.

Par chance à notre arrivée à Chiayi un bus part dans 1h (à 15h30) pour Fenqihu (166NT$, 2h). Une autre alternative est de prendre un bus direction Alishan (plus fréquents) jusqu’à Shizao puis de prendre un autre bus/faire du stop/marcher pour parcourir les 4 derniers km.

 

En arrivant, nous sommes bloqués à l’arrêt de bus par une pluie torrentielle. Comme le déluge continue, Luc part en tongs (pour ne pas mouiller ses chaussures) sous sa cape de pluie afin de trouver un hôtel. Il commence par un hostel tenu par une bonne sœur suisse (Catholic hostel, Arnold Janssen House), où on ne peut réserver que par téléphone.

Pour y arriver il faut descendre la rue à gauche du 7-11 (nous l’avons localisé sur l’application Maps.me). En arrivant sur place il est nécessaire de chercher la sœur qui n’est jamais bien loin (étant donné son âge avancé). Lorsqu’on la trouve elle est adorable et a l’air d’être enchantée de recevoir des occidentaux. Bref, nous avons de la chance car elle a une chambre double de disponible (800NT$/2p, sdb séparée).

 

Après être allé chercher MC et nous être installés, nous ressortons nous balader dans le village composé d’une petite rue commerçante bordée de quelques restaurants et de magasins vendant des spécialités gastronomiques tels que des Mochis (des petites boules colorées faites de riz gluant, avec des fois différents fourrages ; 120NT$ pour 20 mochis) ou encore des Biandang (la version taïwanaise des bento, une lunch box contenant du riz, de la viande et quelques légumes ; 110NT$/boîte). Luc est aussi très content d’acheter des goyaves à un prix ridicule (50NT$/3 pièces) ainsi que des Tree tomato.

 

Nous dînons nos biangdang dans la salle commune de l’hostel où des taïwanais nous apprennent à manger les tree tomato (les faire rouler entre ses mains en appuyant pour liquéfier le cœur, puis percer un trou pour aspirer le cœur) et informent Luc que ce qu’il a acheté ne sont pas des goyaves mais un légume qu’il est nécessaire de cuire. Par la suite nous donnerons les légumes à la bonne sœur qui nous achètera en échange une vraie goyave et une pomme.

 

Le lendemain matin nous avons rendez-vous avec les taïwanais avec qui nous avons dîné la veille. Ils nous invitent à prendre un petit déjeuner puis nous déposent en voiture à l’entrée de la réserve d’Alishan. Nous sommes tous contents d’avoir économisé le bus, mais à l’entrée nous avons une drôle de surprise que nous n’arrivons toujours pas à expliquer : les voyageurs individuels doivent payer 300NT$ pour entrer dans le parc alors que les voyageurs en bus publique ne payent que 150NT$ !

Même si c’est absurde, c’est écrit noir sur blanc donc pas moyen de discuter ; nous nous acquittons des droits d’entrée et commençons notre visite du parc.

Rapidement nous avons l’impression d’être revenus en Chine : de nombreux groupes (de chinois) se baladent le long des passerelles en bois, le parc est complètement fermé et même s’il a l’air grand sur la carte il est rapidement saturé par les touristes (n’espérez pas passer plus de 2min sans croiser un groupe), beaucoup trop de véhicules circulent pour pouvoir profiter de la nature.

Malgré tous ces aspects peu plaisants, les forêts de cèdres millénaires sont magnifiques et les précédentes générations d’arbres (même si complètement disparues aujourd’hui) sont encore visibles à travers la forme qu’ont prises les racines des certains arbres ayant poussés sur les troncs de leurs ainés.

Pour ce qui est des paysages, nous n’avons pas la chance de les admirer, et la mer de nuage si réputée ici, est aujourd’hui un océan de nuage car tout est couvert.

Après avoir sillonné la totalité des sentiers ouverts (en 4h, les balades les plus longues étant fermées) nous redescendons en bus jusqu’à Shizao (79NT$/p) où nous faisons du stop, la 1ère voiture passant nous menant jusqu’à Fenqihu.

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Le jour suivant nous partons explorer les sentiers partant du centre de Fenqihu.

Nous nous engageons sur le Rueilli Trail qui commence dans une forêt tropicale avant de continuer dans des forêts de bambou. Comme le dicton, on n’est jamais aussi bien servi que par soit même, nous regrettons d’avoir « perdu » notre journée de la veille dans un endroit touristique alors que nous aurions pu faire une autre randonnée dans le coin.

Malheureusement notre temps est limité car nous devons rejoindre une amie le soir même à Nantou. Au bout de 2h nous faisons demi-tour afin d’avoir le temps de récupérer nos affaires au Catholic hostel et d’attraper un bus qui nous dépose à Shizao (25NT$/p).

 

Là-bas nous devons attendre un autre bus, mais impatients comme nous sommes, nous faisons du stop et tombons sur un jeune (ne parlant pas anglais) dans une magnifique Mitsubishi Lancer digne des jeux vidéo de Luc qui nous conduit jusqu’à la station de train de Chiayi, et nous offre en prime un Bubble Tea afin de nous faire découvrir la culture taïwanaise.

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Nantou & Sun Moon Lake (22 - 23/06/2016)

De Chiayi nous prenons un train jusqu’à Yualin (116NT$/p, 1h) où Elsa vient nous chercher et nous mène à Nantou dans notre hôtel éponyme qu’elle nous a gentiment réservé. Nous avons le temps de nous doucher et de nous reposer un peu avant de ressortir avec son mari et ses neveux dans l’énorme night market qui recouvre la ville le soir venu.

Nous sommes surpris de la diversité des mets proposés dans un endroit si peu touristique. Elle nous fait découvrir plusieurs spécialités que nous n’avions pas encore goûté : les oyster omelette (mélange poëlé d’œuf, d’amidon de patates douces et d’huîtres) avec leur texture gluante, les crabes frits, des petites boules colorées aromatisées similaires à des mochis, le Aiyu jelly (gelée végétale servie avec du thé au citron). Le top 40 des spécialités culinaires taïwanaises peuvent être retrouvées dans un article de CNN ici.

C’est le ventre bien rempli que nous nous endormons épuisés par toutes ces découvertes culinaires.

 

Le lendemain Elsa doit vouloir nous faire éliminer toutes les calories de la veille car elle nous accompagne au Sun Moon Lake pour y faire un tour de vélo. C’est un lac en forme de soleil et de lune comme l’indique son nom, lieu privilégié des voyages de noce taïwanais avec ses jolis paysages de montagne et ses bateaux bondés de touriste qui sillonnent le lac. La première fois que nous y étions venu, un typhon nous était tombé dessus et nous n’étions pas sorti de l’hôtel.

 

Nous louons des vtt (100NT$/h/vélo) et parcourons la piste cyclable qui longe une partie du lac, non sans nous arrêter pour faire des photos toutes les 5 minutes.

Deux heures plus tard nous rendons les vélos et partons rejoindre les autres touristes sur un des bateaux qui nous mène jusqu’à l’île se trouvant au milieu du lac. Là-bas nous goûtons pour la 1ère fois (même si nous les voyions depuis la Chine) des œufs cuits dans le thé, leur donnant une couleur marron peu appétissante. MC (beaucoup plus douée que Luc en mandarin) en profite pour prendre des cours avec Elsa.

 

Puis Elsa nous raccompagne au bus où nous repartons direction Taipei (3h, 350NT$).

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Taipei (2nd passage) & Tsaoling trail (23 - 26/06/2016)

Cette fois le tarif des hôtels est encore plus élevé que la semaine précédente, nous découvrons par chance le Hive House Capsule Hostel qui est tout neuf et très propre, à un tarif plus raisonnable que les hôtels (1000NT$ pour un lit double en dortoir). Nous ressortons presque aussitôt déposer notre appareil photo chez un réparateur car il n’a pas bien supporté les 7 premiers mois à être trimbalé dans le sac et il surexpose les photos en permanence (apparemment c’est un problème de l’objectif) ; désolés pour les photos des prochains jours qui seront prises avec notre appareil compact tout terrain.

Notre retour à Taipei est aussi l’occasion de tester la chaîne de bars à sushi : Sushi express. Toutes les assiettes tournant sur le tapis sont à 30NT$ ce qui est plutôt bon marché, mais la qualité nous déçoit.

Le jour suivant nous nous levons tôt car nous partons en train pour la journée sur la côte Nord Est de Taïwan direction Fulong (128NT$/p, 1h). Cette ville est réputée pour sa plage, qui n’est pas exceptionnelle pour l’avoir testé par le passé. Ce qui nous y amène est le Tsaoling (ou encore Caoling) trail qui s’enchaîne avec le Taoyuan trail.

 

Après avoir rechargé nos batteries avec une lunch box vendue à la sortie de la gare de Fulong, nous suivons les panneaux indicateurs qui nous guident jusqu’à des marches en pierre montant dans une forêt. Petit à petit la forêt disparaît pour laisser place à des montagnes recouvertes de prairies avec vue sur le Pacifique et sur l’île de la Tortue. Les marches suivent la crête et semblent ne jamais finir, mais cela nous importe peu tant le paysage est somptueux. Certains sommets sont couronnés d’un petit kiosque permettant d’échapper quelques minutes au soleil ardent qui nous liquéfie.

Aux 2/3 du parcours il est possible de descendre de 300m d’altitude pour se rendre à un temple où l’on peut remplir sa bouteille à une source, ce que nous faisons sans hésitation. Notre effort est doublement récompensé par de l’eau à volonté et par des galettes offertes par la personne s’occupant du temple. Il ne nous reste plus qu’à gravir de nouveau les 300m de dénivelé pour retrouver notre route et amorcer la descente (interminable) vers la gare de Daxi.

A la fin ce sont 20km avec 1400m de dénivelé positif qui avec la chaleur humide taïwanaise nous mettent complètement KO ; nous somnolons dans le train jusqu’à la gare de Taipei (101NT$/p, 2h).

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Le lendemain matin George nous invite de nouveau à prendre un petit déjeuner traditionnel taïwanais : soupe de riz, lard de requin, bambou shots, calamar, foie, poitrine de porc.

Après Luc part à un salon agroalimentaire le mieux habillé qu’il puisse l’être avec les moyens du bord (c’est-à-dire pas très bien). Toutefois arrivé sur place pas de soucis : c’est le salon professionnel avec le moins de costard qu’il ait pu voir.

Le reste de la journée n’est pas consacré à la visite pour une fois.

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Hualien & Jiufen (26 - 28/06/2016)

Nous souhaitions nous lever tôt le lendemain, mais suite à une panne de réveil il n’en est rien. Nous prenons donc un train pour Hualien sur les coups de 11h (272NT$/p, 3h).

 

Hualien est la principale ville de la côte Est. Elle est connue surtout comme étant le point de départ pour aller visiter les Gorges de Taroko que nous avons déjà visités et que nous ne revisitons pas, aussi majestueuses (et touristiques) qu’elles puissent être.

 

A notre arrivée à la gare, nous recherchons un hôtel, mais finalement c’est l’hôtel qui vient à nous : un chauffeur de taxi nous propose une chambre proche de la mer dans sa Habin guesthouse (900NT$ négociés). Malgré le temps menaçant nous nous aventurons à visiter les alentours, ce qui nous vaut d’être pris au piège au 1er étage d’un kiosque en bord de mer pendant qu’une pluie diluvienne inonde le rez de chaussé avec 10cm d’eau.

L’averse passée nous profitons de l’énorme night market à proximité pour dîner ; il est différent des autres par ses constructions « en dur » et ses nombreuses places assises pour manger. Une plâtrée de pâtes accompagnée d’un steak nous fait encore une fois nous repentir d’avoir voulu manger un plat occidental loin de ses frontières. Il est bien mieux de profiter des spécialités locales comme la pâte à beignet sandwich, des épaisses tranches de brioche fourrée de viande dégoulinantes de graisse, ou encore les fruits mixés pour finir sur une note de fraîcheur.

 

Le jour suivant nous souhaitons louer un scooter. Après avoir essuyé plusieurs refus de loueurs demandant un permis taïwanais, nous réussissons enfin à en louer un à proximité de la gare (sur le même trottoir à droite en sortant de la place de la gare ; 500NT$ pour 24h, passeport en caution). Le plein fait (100NT$), nous partons direction les gorges de Mukumagi à 10km.

 

Il faut demander un permis au poste de police de Tongmen (limité à 300 personnes dans le parc à ce qu’il parait, mais étant arrivés vers 12h nous n’avons eu aucun mal à entrer) puis de suivre le flux de personnes en suivant la rivière. Après quelques kilomètres de marche sur une route goudronnée sans charme et sous le cagnard, des « bassins naturels » se devinent en contrebas. Le plus dur est de ne pas succomber à la tentation des 1ers bassins mais de remonter suffisamment en amont pour quitter la foule et profiter des plus jolis paysages.

L’eau est limpide et fraîche, les poissons se faufilent entre nos jambes et le décor inspire à se laisser aller à la contemplation loin de la chaleur ambiante.

 

Une fois lassés du milieu aquatique, nous retournons à notre scooter et repartons à une trentaine de kilomètres au Sud de Hualien : la plage de Jiqi.

La route y menant longe l’océan en suivant le relief, ce qui nous gratifie d’une vue splendide de la côte turquoise de Jiqi avant de descendre en serpentant vers la plage.

Etrangement la côte longeant la plage n’est que peu construite malgré la beauté du lieu, sans doute est-ce dû à l’interdiction de se baigner, qui n’est pas respectée. L’office de tourisme de Hualien nous ayant « donné l’adresse » nous imaginons que la baignade n’est pas dangereuse et imitons les autres baigneurs sans nous attarder, dans la crainte d’être surpris par une averse similaire à celle de la veille.

 

Avant de repartir vers Taipei, nous faisons quelques tours de scooter dans Hualien pour être sûres de ne pas avoir manqué quelque chose de cette ville sans grand charme. Le tour est vite fait et nous rendons notre scooter avant de prendre le train direction Ruifang (234NT$/p, 3h30).

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Taipei (3ème passage) (28 - 30/06/2016)

Nous déposons nos sacs à la consigne (50NT$/sac) et prenons le bus à quelques centaines de mètre à gauche en sortant de la gare direction Jiufen (n° 788, 1062 ou 856 ; 15NT$, prévoir de la monnaie, 15min).

 

Jiufen est un ancien village minier qui, contrairement aux autres qui ont dépéri lorsque le minage s’est arrêté, a réussi à s’en sortir grâce à sa vue sur l’océan. Sa « old street » est très renommée mais en arrivant c’est une grosse déception qui nous attend : c’est un enchaînement de magasins de souvenirs et de spécialités locales répartis le long d’un boyau obstrué par les hordes de touristes. Nous y passons moins d’une heure avant de repartir direction la gare de Ruifang où nous prenons un train pour Taipei (76NT$/p, 45min).

Pour notre dernière nuit à Taïwan, nous retournons au Hive house capsule hostel où en absence de lit disponible en dortoir, ils nous surclassent en nous donnant une chambre avec salle de bain pour le même prix (880NT$).

 

Lors de notre dernière journée à Taipei, nous partons récupérer notre appareil que nous avions laissé en réparation et apparemment ça marche ! Nous enchaînons avec la visite d’un supermarché Carrefour où nous faisons des stocks de thé taïwanais (le meilleur au monde selon nous), avant de nous rendre une fois de plus à la pêche à la crevette.

 

Cette fois le résultat de la pêche est catastrophique avec seulement 3 crevettes pêchées en 2h, ce qui nous vaut de faire pitié à nos voisins qui nous consolent en nous donnant une partie de leur pêche ! Nous finissons finalement avec 16 crevettes au total, de quoi ne pas rester sur une mauvaise expérience !

 

Nous nous rendons ensuite une dernière fois au night market avant de retrouver George qui nous accompagne à l’aéroport sur les coups de 22h. Notre avion pour notre prochaine aventure, le Vietnam, partant à 6h45, nous avons décidé de passer la nuit à l’aéroport, l’occasion au passage de nous mettre à jour sur notre site internet.

Conclusion Taïwan
- Nourriture excellente, plein de food night markets
- Gentillesse des taïwanais avec les étrangers
- Jolis paysages
- Bon réseau de transports
- Malgré d'être une île, il ne faut pas y aller pour ses plages

Transports: le réseau de train est très bien développé le long des cotes, pour accéder dans les terres il faut emprunter le bus. Les trajets sont courts et les prix raisonnables.

Hébergements: nous avons essayé le Airbnb sans réussite car sur le site il y a principalement des hotels et des propositions en chinois ou peu sérieuses. Finalement, nous avons réalisé la majorité de nos réservations sur Agoda.com (il est impératif de réserver dans les grandes villes pour ne pas se retrouver dans la rue). Les prix des hotels sont chers en comparaison avec le coût globale de la vie.

Nourriture: très variée et pas chère. Malgré nos 3 semaines dans l'île nous n'avons pas eu le temps de tout goûter.

Loisirs: 2 centres culturels importants, Taïwan et Tainan, à ne pas manquer pour découvrir l'histoire du pays à travers ces temples et musées. Beaucoup de randonnées possibles et gratuites, dommage qu'il faut systématiquement réaliser une demande pour y accéder auprès des autorités plusieurs jours à l'avance, ce qui n'est pas évidant en étant touriste.

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