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Chine

Capitale : Pékin

Superficie: 9 596 961 km2

Population: 1 385 566 537 (2013)

Langues officielles : Mandarin

Religions: Taoïsme, confucianisme, bouddhisme

Devise : Yuan (1€=6,97 CNY / 1CNY=0,14€) (30/10/2015)

Indicatif téléphonique : +86

Décalage horaire : +8h

Vaccins conseillés : Hepatite A, B, fièvre typhoïde, encephalite japonaise (si mousson)

Paludisme: Non

Visa: Oui

 Jinghong, Yunnan ( 06 - 07/03/2016)

Arrivés à Jinghong nous sommes submergés par le fourmillement de la ville. Nous allons déposer nos sacs au Many Trees International Youth Hostel qui se trouve à proximité de la station de bus et présente un super rapport qualité – prix (90 Yuans soit environ 12€), probablement la meilleure chambre d’hôtel de tout notre voyage.

Nous ressortons acheter nos billets de bus pour aller à Dali, au Nord, le lendemain (14h, 253Y). Ensuite, nous partons à la recherche d’un endroit où dîner. Malheureusement nous ne trouvons pas de petits stands de rue et les restaurants que nous trouvons dans le centre ville sont assez chers. Nous nous décidons finalement pour un bol de riz avec différents accompagnements ; chose surprenante, pour la boisson il faut aller dans un magasin à quelques pas de là pour l’acheter.

 

Fatigués par cette journée de voyage et par celle qui nous attend le lendemain, nous allons nous coucher tôt. Notre 1er contact avec la Chine est convainquant mais troublant car il ne reflète pas la vision que l’on nous en donne : les rues sont propres, les personnes sont civilisées et sympathiques avec nous (souvent intriguées de voir des occidentaux), tout le monde se balade avec son smartphone… ce serait plutôt une vision proche du Japon. Toutefois nous pouvons constater quelques travers : certaines personnes crient dans leur téléphone, la plupart se raclent la gorge avant de cracher, le concept de faire la queue n’est pas le même qu’en Europe…

 

Le lendemain nous partons de bonne heure avec le bus pour Dali. En chemin nous achetons des Dim sum (brioches farcies cuites à la vapeur) dont Luc est si friand, mais les brioches s’avèrent ne pas être fourrées. A 8h30 nous prenons place dans nos couchettes et partons pour nos 14h de route pour 750km (253Y/p). Parmi les nombreux arrêts réalisés dans les échoppes au bord de la route, nous trouvons un moyen de manger nos brioches non fourrées (« étouffe chrétien ») en les mouillant avec une boisson au lait de cacahuète (ou au lait de soja aromatisé cacahuète ?), produit surprenant mais réussi ! Nous découvrons également les toilettes chinoises qui s’avèrent être des tranchées dans le sol perpendiculaires au mur, séparées par des murets de 40cm de haut… vive l’intimité !

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Dali, Yunnan ( 07 - 10/03/2016)

Dali, située dans le Yunnan, est une ville fortifiée « ancienne » (mais surtout simili ancienne) blottie entre une barrière de montagne et le lac Erhai.

 

Lorsque nous arrivons après 16h de voyage à Dali, nous sommes épuisés et nous laissons guider par la 1ère personne nous proposant un hôtel à proximité de la gare de bus (à une dizaine de km de Dali). La chambre est correcte et un petit cadre propose de faire appel aux services d’une demoiselle si désiré. Comme nous sommes affamés après ce trajet où nous n’avons pas vraiment mangé, nous demandons à la réception où manger à cette heure tardive, et nous laissons mener jusqu’à un restaurant local où se trouvent plusieurs groupes de jeunes. Nous souhaitons faire rapidement donc commandons des nouilles, mais cela sans compter que le groupe de la table d’à côté nous invite à nous joindre à eux pour partager leur marmite de crabes. Comme ils ne parlent pas anglais, nous discutons par traducteurs de mobile interposés. A l’heure de l’addition nous avons la bonne surprise d’être invités ; serait-ce l’hospitalité chinoise ?!

 

Nous nous levons sans réveil le lendemain et attrapons un taxi pour la vieille ville de Dali (30min, 50Y). Comme le centre est piétonnier, il nous dépose à l’entrée des remparts vers 11h où nous nous retrouvons au beau milieu de hordes de touristes chinois suivant des parapluies et des drapeaux. Même si les « décors » ne sont pas 100% historiques, la ville n’en reste pas moins pleine de charme avec ses rues pavées et son architecture ancienne…excepté l’alignement des échoppes vendant souvenirs, snacks, voyages, etc.Nous nous baladons avec nos sacs à la recherche d’un hôtel (relativement) bon marché. Nous trouvons le charmant Flying Bird Inn avec son gros chien de race Bobtail qui nous fait la fête en arrivant (100Y). Comme nous n’avons pas encore petit déjeuner nous partons à la découverte des snacks omniprésents dans les échoppes : brochettes de viande, biscuits fourrés aux pétales de rose, chinese burger, galettes variées, yaourt, hot pot…

 

Après avoir fait le plein d’agitation touristique, nous nous dirigeons vers la montagne qui surplombe la ville, dont le sommet (notre objectif) est enneigé. Nous nous acquittons des 40Y/p de droit d’entrée, puis débutons l’ascension au milieu d’un cimetière disséminé dans les bois. Nous croisons de nombreux touristes faisant la balade à cheval, traversons un temple puis arrivons au sentier censé nous mener vers le sommet ; malheureusement l’accès est fermé aux touristes (est-ce dû à la présence de neige ?). Nous prenons donc un « chemin » circulant à flanc de montagne. Ce dernier est bétonné, entouré de barrières et est jonché de panneaux de mise en garde « attention à la marche », « sol glissant », « attention au vide »… le décalage entre nos sentiers de randonnée et ceux de Chine nous parait hallucinant, ici la randonnée n’est pas gratuite et le randonneur est surprotégé et évolue dans un environnement qui n’a plus grand-chose de naturel.

 

En rentrant à l’hôtel, nous en profitons pour planifier notre séjour en Chine, ce qui se conclut par l’achat de 2 trajets en avion (sur le site Ctrip qui est LA page à utiliser pour acheter des billets d’avion à bas prix en Chine) : Lijiang – Chengdu (518Y/p) et Shanghai – Guilin (765Y/p).

 

Le lendemain nous partons nous balader en vélo le long du lac Erhai(30Y/vélo, passeport en caution). Après une longue descente depuis le centre ville jusqu’au lac, nous arrivons enfin sur ses berges que nous essayons de suivre tant bien que mal à travers des petits villages. Une fois encore, ces villages sont jolis mais on sent que les décors ne sont pas authentiques mais là pour le tourisme. Nous avons de la chance car les cerisiers et le colza sont en fleur, ce qui est énormément apprécié par les chinois qui savent les mettre en valeur. Pour retourner à Dali, nous choisissons de prendre la route nationale qui est plus directe pour rentrer mais s’avère un faux plat sans fin, sur lequel nous sommes exposés à un vent de face et à la circulation… Sur la fin de notre parcours, nous croisons une des attractions touristiques de Dali : les 3 pagodes. Cependant, étant donné le droit d’entrée que nous estimons trop élevé (121 Y), nous les observons d’en dehors des murs.

 

Nous repartons le jour suivant à 9h pour Lijiang (3h, 80Y).

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Lijiang, Yunnan ( 10 - 14/03/2016)

Tout comme Dali, Lijiang est une ville « historique » où on voyage dans le passé en se baladant dans ses ruelles. Même si on sent également le factice, le centre historique de Lijiang est plus agréable que celui de Dali car traversé par de nombreux canaux, plus grand et avec une concentration de touristes et de magasins plus faible. C’est aussi le point de départ des randonneurs souhaitant réaliser le trek de la Gorge du saut du tigre (Tiger leaping gorge). Nous arrivons à Lijiang à la gare de bus se trouvant à 1km au Sud du centre historique. Nous y avons repéré un hôtel bon marché sur Agoda, que nous partons rechercher dans les petites ruelles, le sac sur le dos. Après 1h à chercher, sans succès, nous faisons une étude de marché des différents hôtels, et choisissons l’hôtel Walan (même si le tableau surplombant la porte annonce Artemis Inn ; 80Y). Comme de nombreux hôtels de la ville, le lieu est accueillant car les chambres sont organisées autour d’une coure centrale où trône un plateau destiné à servir le thé.

 

Nous souhaitons partir le lendemain en trek, donc décidons de partir acheter nos billets de bus pour Qiaotou, tout en visitant la ville. Les informations du guide nous guident vers l’une des 3 stations de bus de Lijiang, qui se trouve au Nord du centre. En chemin nous nous laissons tenter par un morceau de viande de yak séchée épicé que nous dégusterons à l’apéro. En arrivant à la station de bus, on nous annonce que notre bus ne part plus de celle-là mais d’une autre plus au Sud (sans être capable de nous dire où exactement).

 

Comme nous nous trouvons à proximité d’un des lieux d’intérêt de la ville, le Black Dragon Pool Park, nous nous y rendons mais en restant bloqués à la porte où on nous demande le ticket prouvant que nous nous sommes acquittés du « Conservation Fee » de la vieille ville, coûtant 80Y… N’étant pas au courant (ou ne voulant pas l’être) nous faisons demi-tour, tout en essayant de passer par une autre entrée, et là bingo on passe sans problème ! Le site présente plusieurs bâtiments articulés autour du lac et un temple au milieu de ce dernier, qui est aussi la source des canaux circulant dans la ville. Après une brève visite du parc, nous continuons notre recherche de la station de bus.

 

Sur les conseils de l’agent de la station de bus, nous nous dirigeons vers le centre ville et de demandes en demandes (avec des réponses des passants souvent contradictoires), nous nous retrouvons à la station de bus où nous étions arrivés la veille, où nous pouvons bel et bien acheter le billet pour Qiaotou.

 

Après une journée à rechercher un hôtel et une station de bus, nous allons au restaurant le plus proche possible de l’hôtel afin d’y dîner des dumplings et des dim sum avant de nous coucher tôt pour être en forme le lendemain.

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Nous nous présentons à la station de bus sur les coups de 8h pour prendre le bus pour Qiaotou (2-3h, 22Y) qui est le départ du trek de la Gorge du saut du tigre. Ce trek longe le fleuve Yangzi dans une vallée encaissée, dont les eaux sont chargées de nutriments ce qui leur donne une jolie couleur turquoise.

 

Le bus nous dépose à « l’entrée » du parc vers 11h (il s’agit juste d’un bâtiment le long de la route) où on nous demande de payer le droit d’entrée de 65Y/p. Deux alternatives existent pour visiter ces gorges : la route « basse » par où transitent les cars de touristes, et le chemin « haut » uniquement accessible à pied, d’où la vue sur les gorges est féerique ; nous choisissons « of course » cette 2nde option. Nous commençons notre rando sur une route bitumée qui monte lentement le long de la montagne avec la rivière en contrebas. Après quelques km nous tombons sur un chantier où l’on creuse un tunnel dans la montagne ; d’après le GPS l’ancien chemin passait par ce chantier, il existe donc un itinéraire bis qui grimpe droit vers la crête.

Nous empruntons le chemin sinueux qui met nos jambes à rude épreuve, avant de redescendre dans une petite forêt de conifères. Nous traversons ensuite un village, croisons des « petits » groupes de randonneurs coréens (pas plus de 25 !), avant d’entamer la montée des 28 courbes (28 bends). Cette dernière, même si longue et fatigante, n’a été mise en avant que pour donner un peu de challenge au trek car elle n’a rien d’extraordinaire. En suivant les flèches rouge de balisage, nous traversons plusieurs villages, forêts, chemins à fleur de falaise, avec une vue splendide sur les montagnes à pic de l’autre côté de la rivière dont la couleur turquoise en contrebas accroche l’œil. Bien que les paysages soient magnifiques, ils restent peu variés, et le trek est un peu décevant car la présence humaine permanente (villages bétonnés sur le parcours et route en contrebas) ne nous permet pas de nous sentir loin de la civilisation.

 

Après 23km et 1500 m de dénivelé positif, nous redescendons sur la route basse et arrivons sur les rotules au village de Walnut Garden vers 17h, qui n’est rien d’autre que quelques guesthouse alignées le long de la route. Le village non touristique Walnut Garden (avec la guesthouse Walnut Garden Family) se trouve quelques centaines de mètres au dessus sur les pentes de la montagne, mais nous n’avons pas les forces d’y monter. Nous nous logeons donc chez Sean’s guesthouse dans une chambre très sommaire (60Y sdb partagée). Les prix de la nourriture sont gonflés même s’il n’y pas de raison valable (l’hôtel donne directement sur la route donc pas de surcoût d’acheminement) à part de vouloir taxer les touristes… qu’importe nous nous faisons plaisir et regagnons toutes les calories perdues lors de cette journée : frites, dumplings au fromage, riz au porc et aux légumes.

 

Beaucoup de personnes font cette étape en 2 jours, ce qui leur permet de descendre voir le fleuve en contrebas de la route (10Y) ; comme nous sommes trop fatigués nous passons notre tour.

 

Le lendemain nous souhaitons continuer le trek sur une section beaucoup moins touristique, en nous rendant à la ville d’Haba ; pour se faire le Lonely (et notre hôtel dont le propriétaire est aussi guide) recommande de prendre un guide local car les chemins sont supposément non balisés. Après nous être renseignés, un guide coûte 300Y/j, nous nous en passerons donc, dans le pire des cas si nous nous perdons nous ferons demi-tour. Une autre incertitude plane sur la possibilité de prendre un bus pour retourner sur Lijiang depuis Haba (apparemment un bus part vers 9h de Haba direction Lijiang).

 

Nous partons donc à l’assaut de la montagne de bon matin, nous traversons le village de Walnut Garden et nous engageons sur des pistes de bergers au niveau de la Walnut Family Guesthouse. Par chance le chemin est balisé par des flèches vertes (couleur difficilement repérable), jusqu’à un certain point où ces dernières disparaissent, mais avec notre coup d’œil de pisteur aguerri, il n’est pas difficile de suivre le sentier en suivant les traces de chaussures et les crottes de mule. Nous traversons plusieurs éboulements, coulées de sable, contournons une carrière ; le chemin est très physique et la journée précédente de marche nous a déjà beaucoup fatigués.

9km et 1500m de dénivelé positif plus tard, au niveau de la bifurcation pour Haba, nous décidons de redescendre jusqu’à la route en contrebas pour essayer d’attraper le bus de 15h qui repart de Walnut Garden pour Lijiang ; si nous nous dépêchons et faisons du stop nous avons une chance d’y arriver. Nous pressons le pas et arrivons à la route vers 14h… il nous reste une heure pour parcourir 9km : impossible en marchant avec un sac avec la fatigue accumulée ! Nous comptons donc sur le stop, mais encore faudrait il qu’il y’ait des voitures !

 

Pendant 35 minutes nous marchons à 7km/h dans l’espoir que le bus soit en retard, sans croiser aucune voiture dans notre sens. Puis après quelques échecs, notre sauveur nous prend en stop : il s’avère être le conducteur du bus qui se rend à Walnut Garden pour commencer sa tournée. Le destin faisant bien les choses, nous montons dans le bus et nous laissons mener jusqu’à Lijiang.

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Nous retournons à notre hôtel où nous avons laissé un sac avec nos affaires.

Peut être est ce parce que c’est Samedi soir ou parce que c’est l’anniversaire de Cui Li Yuan (une des employées), mais nous nous faisons inviter à dîner avec les autres employés et d’autres voyageurs chinois. Le gérant a cuisiné de nombreux plats, tous disposés sur la table, et nous avons « la chance » de pouvoir goûter les pattes de poulet, composées principalement de cartilage : il faut grignoter la pâte pour extraire le cartilage autour des petits os, en les recrachant un par un… la sauce est bonne mais la manière de manger est fastidieuse. Le dîner est ponctué de « kompai » où l’on trinque à grand renfort de bière (Luc cherche toujours à comprendre quand est-ce qu’il faut boire cul sec ou pas…).

 

Après le repas nous partageons le cérémonial du thé : un des convives rempli la petite théière de thé, l’ébouillante puis rejette cette eau « de lavage », la re-remplit, couvre la théière, remplit les tasses des convives, remet de l’eau dans la théière, la couvre…jusqu’à ce que le thé soit âpre, dans quel cas le thé est jeté puis le processus recommence, et ce pendant des heures.

 

Ensuite ils nous proposent de sortir en discothèque (ce qui n’a jamais été notre passion), nous acceptons par curiosité. Nous prenons un taxi pour couvrir les 500m qui nous en séparent et entrons dans une grande salle où une estrade est entourée de table où sont entassées des dizaines de bières. Nous avons réservé une table à l’étage où on nous recouvre la table de bière et on nous apporte un plateau de fruits. De là haut nous pouvons admirer le concert d’un boys band coréen composé de 3 jeunes hommes (tous blonds) habillés très bizarrement. Lorsque nous allons danser, nous n’arrêtons pas d’être interrompus pour trinquer ou nous faire offrir des bières par des parfaits inconnus…ça paye d’être occidental en Chine !

 

A la sortie de la boîte, nous allons manger une soupe de dumplings (énormément épicée !) avant de boire un dernier thé et d’aller nous coucher.

 

Nous nous levons vers 10h et partons continuer la visite de la ville que nous avions commencée avant le trek. Nous commençons par aller nous requinquer avec un Naxi Burger (les Naxi étant une minorité de la région avec une propre culture gastronomique et écrite, cette dernière est composée d’idéogrammes), formé d’un steak, de fromage de yak (ressemble fortement à de la mozzarella) et de 2 pains type pita mais gras.

Nous nous baladons ensuite dans la vieille ville mais à l’écart des touristes : le White Horse Dragon Pool alimenté par les canaux de la ville avec ses 3 bassins en série destinés à (dans l’ordre chronologique) boire l’eau, laver les fruits, laver les vêtements ; le temple White Horse avec son bassin à poissons ; le Old Market Square où les habitants se retrouvent pour faire des chorégraphies ou bien exhibent (pour les vendre ?!) leurs oiseaux en cage qui baignent le parc d’une mélodie assourdissante ; le marché Zhongyi où nous trouvons un trésor, du jambon sec (moins bon que le jambon Serrano bien sûre !).

 

Le soir nous avons prévu de cuisiner un repas franco-espagnol pour nos hôtes afin de les remercier de la soirée de la veille. Nous retournons à l’hôtel pour partir avec Cui Li Yuan (la fille dont c’était l’anniversaire la veille) et Yang Tian son copain faire les courses au supermarché Walmart.

 

Outre le fait de ne pas comprendre ce que sont 90% des produits, nous sommes amusés par certains produits : le riz en vrac, les œufs en filet, le poisson et le calamar en vrac dans les bacs surgelés, les grenouilles/tortues/salamandres vivantes (en plus des poissons) au rayon poissonnerie…Voici le diner que nous avons prévu de cuisiner : jambon cru, tortilla de patatas, blanquette de poulet, crêpes dessert au caramel au beurre salé et au Nutella. Nous trouvons sans trop de difficulté l’ensemble des ingrédients, excepté le Nutella que nous transformons en chocolat fondu.

 

Nous passons 3 bonnes heures à cuisiner le repas et vient le moment fatidique de l’offrir à nos hôtes : ça leur semble anormal de manger du jambon cru (ils nous disent qu’il faudrait le cuire), la tortilla de patatas (brûlée car nous n’avons pas su maîtriser la puissance de leur feu) leur plait, la blanquette de poulet (mal assaisonnée) avec du riz également, les crêpes les séduisent.

 

Toutefois nous ressentons un grand moment de solitude lorsque nous essayons de leur expliquer le concept du dessert (qui n’existe pas ici), qu’il faut attendre d’avoir mangé le salé pour manger les crêpes sucrées.

 

Il y’a beaucoup de restes mais tant mieux, nous en auront pour le jour suivant !

 

Nous commençons donc le jour suivant avec le reste de la veille (après 4 mois ½ en Asie nous nous sommes déjà habitué à manger tout et n’importe quoi pour le petit déjeuner). Nous nous sommes levés tôt pour pouvoir faire des photos avant que les touristes n’envahissent les ruelles et que les échoppes n’éclosent le long des allées.

Nous recherchons ensuite le bus 6 qui doit (d’après internet) nous amener au village de Baisha à quelques km au Nord de Lijiang, réputé pour son architecture ancienne sans être trop touristique. Nous l’attendons assez longtemps le long de l’avenue Minzho (perpendiculaire à l’Ouest de la rue piétonne des roues à eau, 1Y/p). En arrivant sur place, nous essayons d’aller visiter un monument historique où l’on peut admirer l’écriture Naxi, mais n’ayant pas payé la « protection fee » de Lijiang (80Y/p), nous nous faisons refouler à l’entrée (entrée qui coûte 30Y). Nous allons donc nous promener dans la ville qui est certes peu touristique, mais pas très jolie. Nous repartons donc assez rapidement vers Lijiang.

 

Le soir nous nous faisons mener à l’aéroport par nos hôtes (Cui Li Yuan partant également pour Chengdu, sa ville natale) (1h). Le vol est rapide (2h) et comme nous arrivons vers 23h le service de bus est terminé, nous devons donc prendre un taxi (134Y). Cette fois nous avons prévu notre coup et nous avons réservé une 1ère nuit au Mr. Panda Youth Hostel (88Y).

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 Jinghong, Yunnan ( 06-07/03/2016)
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Chengdu, Sichuan ( 15 - 18/03/2016)

Pour notre 1ère journée à Chengdu, nous choisissons de visiter la ville ; nous partons donc à pied visiter le monastère bouddhiste Wenshu (gratuit) où après avoir admiré l’architecture remarquable des différents temples, nous nous fondons dans la masse au salon de thé. Nous enchaînons avec la place Tianfu sur laquelle trône la statue de Mao Zedong, sous la vigilance de nombreux policiers habillés en anti-émeute.

A quelques pas de là, nous arrivons au People’s park où nous sommes surpris de la richesse des activités menées par les habitants : chorales, théâtre chinois, calligraphie à l’eau sur le sol, jeu de Go, aquarelle sur toile, jardin des bonsaïs, personnes donnant à téter aux carpes coï, des allées remplies de « CV » en A4 de parents essayant de marier leurs enfants…

 

Nous errons encore un peu dans les rues de cette ville fourmillante (en essayant de ne pas nous faire écraser par les voitures qui ne respectent pas la priorité aux piétons lors des feux rouges) avant de rentrer à l’hôtel, épuisés.

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Nous nous levons tôt le lendemain pour aller visiter l’attraction phare de Chengdu : la Giant Panda Breeding Base (58Y/p). Nous prenons le bus 69 au bout de la rue de notre hôtel jusqu’à son terminus (le zoo) où nous prenons le bus 198 (le bus touristique 60 étant direct d’après le guide n’existant plus apparemment) (compter 1h au total, 2Y/p/bus).

 

Il est important de se rendre tôt dans cette réserve de Panda car ils sont nourris vers 9h, et sont actifs jusqu’à vers 10h30, après ils digèrent. Ce « zoo » où l’on peut observer des pandas géant et des pandas roux (aussi appelés Firefox, l’effigie du célèbre navigateur de Mozilla) a pour objectif dans un 1er temps de se faire reproduire suffisamment les pandas pour que leur espèce perdure. La 2ème étape étant de les réintroduire dans leur milieu naturel.

 

Nous arrivons à temps pour le petit déjeuner des pandas qui se goinfrent de bambou (99% de leur alimentation), ce qui n’est pas surprenant car ils passent 16h à manger au cours d’une journée.Nous restons émerveillés pendant plusieurs heures devant les différents enclos de ces animaux qui ressemblent à de grosses peluches.

 

Nous nous levons tôt le lendemain pour attraper à 6h48 le 1er train (1h15, 15Y) depuis la North Station nous menant à la station Qingcheng Shan où nous comptons faire une journée de randonnée sur la Qingcheng Shan back mountain. Il est possible également de faire de la randonnée de l’autre côté de la montagne qui est plus cher et réputé plus touristique.

 

Arrivés à la gare, nous choisissons de prendre une soupe de dumpling plutôt qu’enchaîner avec le bus nous menant jusqu’au pied des sentiers, ce qui s’avère être une mauvaise idée car nous devons par la suite attendre 45min que le prochain bus se remplisse (30min, 25Y/A/R). Il nous dépose aux guichets (20Y/p) d’où part une promenade traversant un village « historique » avant de devenir un sentier bétonné longeant une rivière descendant la montagne.

L’ascension n’est pas trop fatigante, mais les groupes de touristes à doubler le long des marches étroites l’est ! Les paysages de la rivière passant tantôt dans des chaos rocheux, tantôt se transformant en cascade sur fond de cerisiers en fleur nous rappelle les peintures chinoises. En arrivant au sommet nous découvrons le temple bouddhiste Bayiun avec ses statues nichées dans la roche, avant de redescendre par un autre chemin en beaucoup moins bon état (et glissant !) vers la vallée. La dernière partie de ce dernier est composée de pontons serpentant en traversant de part et d’autre la rivière, ce qui rappelle le corps d’un dragon (dixit les panneaux informatifs). Cette balade s’avère plus sportive que prévue à la base (14km, 1100m de dénivelé positif).

 

Pour rentrer à Chengdu, il n’y a pas de train quand on finit et nous prenons le bus (1h30-2h, 25Y) qui nous mène à la gare routière de Chandianzi où nous profitons pour réserver nos billets de bus pour partir le lendemain pour Jiuzhaigou (6h, 175Y).

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 Jiuzhaigou, Sichuan ( 18 - 21/03/2016)

Jiuzhaigou se trouve aux portes du Tibet et est réputé pour son parc naturel des vallées aux 9 villages (9 villages valleys) traversées par des rivières formant des lacs aux nuances de bleu remarquables.

 

Nous arrivons en fin d’après-midi et nous posons au Friendship Hostel où l’amabilité du personnel nous permet de préparer notre rando du lendemain rapidement.

 

A l’origine nous souhaitions couvrir les 50km de vallée sur 2 jours (même s’il n’est pas autorisé de dormir dans le parc, les villages proposent des homestay pour 140Y/p en demie pension, dormir dans le parc est donc toléré), mais comme la haute saison ne commence qu’en Avril, certaines parties du parc sont fermées. L’avantage est qu’au lieu de coûter la bagatelle de 220Y/p/j (l’offre étant très inférieure à la demande en Chine, on diminue la demande en mettant des prix exagérés aux attractions touristiques… et ça marche !), il ne coûte « que » 80Y auquel il faut rajouter 80Y de bus pour se déplacer à l’intérieur du parc (on ne nous a jamais contrôlé…). En basse saison il est possible de visiter le parc une 2nde journée pour 20Y (plus bus…).

 

Le gérant de notre hôtel nous a prévenu qu’il fallait arriver tôt (7h45) pour prendre nos billets d’entrée et de bus pour pouvoir entrer dans le parc dès son ouverture (8h30, mais nous avons pu prendre les bus à 8h), afin d’arriver avant les 20 000 personnes qui visiteront le parc dans la journée (c’est un gros week end de basse saison)… Lorsque nous montons dans le bus, nous comprenons que nous pouvons abandonner nos espoirs de nature : des centaines de bus circulent sur les 50km de route, les chemins sont congestionnés de touristes, il faut faire la queue et naviguer entre les perches à selfie et les parapluies…

 

Malgré ce gros point négatif (en plus du prix et des sections fermées en saison basse), les paysages sont somptueux et valent le détour ; par contre il ne faut pas venir pour randonner mais pour faire des photos.

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Le jour suivant, nous sommes un peu déçus de la région où l’accès à toutes les randonnées est payant et probablement bondé. Dans notre envie de liberté (et d’économie), nous nous engageons sur un sentier à quelques centaines de mètres de notre hôtel, qui s’avère être une jolie balade à flanc de colline, serpentant entre tombes tibétaines, mâts de prière et village abandonné… et nous sommes seuls !

 

Nous abrégeons notre séjour à Jiuzhaigou car la ville est trop touristique et tout est hors de prix.

Nous partons donc en bus le lendemain à 7h pour Guangyuan (6h30, 123Y) où nous faisons escale durant 5h. La ville n’est pas touristique (et nous comprenons pourquoi), nous en profitons donc pour flâner dans les rues entre magasins et supermarché.

Nous ne sommes pas déçus de quitter la ville aussi grise que son ciel, sur les coups de 18h39 où nous prenons le train pour Xi’an (11h, 75Y en hard seat).Comme c’est la première fois que nous prenons un train long distance en Chine, nous n’avons pas l’expérience des différentes catégories de train (hard/soft sleeper, hard/soft seat), nous testons le moins cher. Nous ne sommes pas déçus : ça fume dans les wagons, les personnes dorment par terre et sous les sièges…

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Xi'an, Shaanxi ( 21 - 29/03/2016)

Xi’an est la 3ème ville touristique de Chine, notamment pour son armée de soldats en terre cuite, mais aussi pour la montagne Hua Shan et ses versants à pic.

 

Nous débarquons fatigués à Xi’an, ce qui ne se prête pas vraiment à notre mission de la journée : renouveler nos visas pour 30 jours supplémentaires. Nous marchons depuis la station de train jusqu’à notre hôtel Xian See Road Hostel situé à la bordure du quartier musulman. En arrivant sur place nous nous rendons compte que ce que nous avons vu sur Booking est bien loin de la réalité.

 

Nous avons vu sur certains sites (ici ou ici ) que pour notre demande de visa nous avons besoin d’un papier (hotel acommodation registration slip / 旅馆住宿登记 / lü guan zhu su deng ji) délivré par l’hôtel où nous dormirons le soir même ; dans l’impossibilité de communiquer (même par l’intermédiaire de traducteurs) avec le personnel de l’hôtel, nous partons sur la voie de se le faire délivrer par la police (autre possibilité émise sur le site internet nous servant de référence).

Nous nous rendons donc au Tourist Information se trouvant à quelques pas de la Bell Tower afin qu’ils nous écrivent en chinois ce que nous devons demander au policiers.

Après un accueil sympathique, nous repartons au commissariat qui se retrouve à une centaine de mètres. Là bas, pas possible de passer le portail (ils ne parlent pas anglais bien sûre !) et on nous « dirige » vers un taxi (15Y) pour nous rendre au PSB (Public Security Bureau) où nous comptions nous rendre par la suite pour déposer notre demande de visa. Nous nous disons que ce papier n’est peut être plus de rigueur.

 

Arrivés sur place nous rentrons sur le côté droit du bâtiment au 2nd étage dans le service pour les demandes de visa. Nous remplissons les formulaires, fournissons les papiers (photocopies : passeport, visa en cours, compte bancaire, assurance voyage, attestation employeur (optionnel), vol départ) et la photo d’identité. On nous dit qu’il nous manque le « hotel acommodation registration slip » que nous avons cherché à obtenir avant… zut !

On nous renvoie à l’hôtel avec le numéro du PSB pour qu’ils leur expliquent ce qu’il nous faut. Nous retournons à l’hôtel avec le bus 205 (2Y/p), où on finit par nous expliquer qu’ils ne sont pas habilités à recevoir des étrangers !

Nous nous faisons rembourser la chambre et repartons aussi vite que nous sommes venus, et allons déposer nos affaires à l’hôtel Xian Han Tang House beaucoup plus orienté international (88Y). Ils savent directement quel est le papier dont nous avons besoin, et nous repartons quelques minutes plus tard le papier en poche direction le PSB, avec le bus 35 (2Y).

 

Sur place Luc doit remplir de nouveau le formulaire car rempli au stylo Bic qui est interdit (tout comme les stylos bleu), puis nous allons régler les 168 Y/p au RDC de la porte centrale du bâtiment. Nous demandons qu’ils nous tamponnent le reçu de la demande, afin de pouvoir prendre le train (car le passeport est indispensable pour l’achat des billets).

 

Le lendemain nous partons visiter la super attraction qu’est l’armée de soldats en terre cuite (Terracota Warriors). Nous nous rendons avec le bus 603 (1Y) à la station de train d’où nous prenons le bus 306 (7Y) (les bus 914 et 915 s’y rendent aussi (8Y)) dont les nombreux bus, facilement identifiables, partent régulièrement depuis la place centrale.

1h30 plus tard le bus nous débarque à son terminus.

 

Cette armée de soldats en terre cuite, estimée à plus de 8000 soldats, 700 chevaux et 130 chars, aurait été inhumée en 210 BC avec Qin Shi Huang, le 1er empereur de Chine, afin de le protéger dans l’au-delà.

 

Etant donné le prix exagéré de l’entrée (150Y) nous essayons d’appliquer une technique trouvée sur internet, de faire passer notre carte d’identité comme carte d’étudiant ; malheureusement la réduction de 50% est uniquement pour les cartes d’étudiant chinoises.

Le site se divise en 3 hangars construits au dessus des zones de fouille ; comme nous le conseille le guide nous commençons par le PIT 3 (le plus petit), puis le PIT 2 (encore peu excavé) pour finir avec le PIT1 le plus impressionnant avec son armée de soldats alignés. Contrairement à ce que nous avaient annoncés les guides nous proposant leurs services à l’entrée, des panneaux explicatifs en anglais sont disposés tout au long de la visite. De plus, nous sommes agréablement surpris par le « peu » de visiteurs. Nous finissons la visite par le musée adjacent que nous ne trouvons pas passionnant.

 

Bien que prix de l’entrée soit exagéré, la visite vaut le coup ; de plus on peut apercevoir sur place l’avancée des fouilles avec des files de statues en train de renaître de leurs cendres, ou plutôt de leurs morceaux (on se demande d’ailleurs comment avec un prix d’entrée si élevé, les fouilles ont encore l’air d’être si peu avancées ?!)

 

Avant de rentrer à Xi’an nous prenons la navette dorée (et gratuite) qui nous mène jusqu’ au Qin Shi Huang Mausoleum dont l’entrée est inclus dans le billet de l’armée de terre cuite. II s’agit d’un grand tumulus (pas encore excavé, on ne peut pas monter à son sommet) abritant la sépulture de Qin Shi Huang ainsi que plusieurs hangars abritant encore des statues en terre cuite, dont un où l’on peut observer les archéologues (ou maquettistes ?) en train de travailler sur les statues. Les panneaux directionnels indiquent beaucoup de sites, mais lorsque nous nous y sommes rendus, seulement 2 étaient ouverts au public.

 

Le soir, nous sortons diner dans le quartier musulman qui offre un large éventail de street food ; nous craquons sur : une patte d’agneau mijotée, une soupe de nouilles plates vertes, un calamar frit, des brochettes de viande, un gâteau de riz, un jus de grenade.

Nous nous déclarons KO et rentrons dans notre hôtel paisible au détriment les lumières et de l’agitation de cette rue touristique.

 

Xi’an offrant un large éventail de visites culturelles, nous faisons confiance au Lonely qui met la visite de la Tombe de l’empereur Jingdi au même niveau que celle des Terracota Warriors. Encore un empereur fan de poupées en terre cuite ! Un peu plus difficile d’accès, nous prenons le métro (Ligne 2) jusqu’à Li Tushugan, et prenons la sortie D qui doit nous mener au départ du bus 4 ayant comme terminus notre destination. Pas de chance, lorsque nous arrivons à 10h20 il n’y a pas de bus ; après nous être renseignés, nous attendons celui de 12h (30min, 2Y).

Arrivés sur place, le droit d’entrée est de 80Y/p (la carte d’identité peut se faire passer pour une carte d’étudiant étrangère pour avoir une réduction de 50%).

Comme le mausolée de la veille, le site présente un tumulus abritant la sépulture de l’empereur Jingdi, et des hangars alentours protègent les sites de fouille : l’un comportant des statuettes d’animaux, de personnages (femmes, hommes, énuques), l’autre les vestiges d’une tour de garde. Un musée annexe présente les différents objets découverts durant les fouilles. Les différents points d’intérêt (même si ils n’en ont pas vraiment) ne sont pas forcément indiqués et le site a l’air d’être en chantier ; si ce n’est parce que ils ne se sont pas rendus sur place, nous nous demandons vraiment pourquoi le Lonely recommande cet endroit comme « à ne pas manquer » à Xi’an.

 

En fin d’après midi nous récupérons nos sacs que nous avions laissé à la réception de l’hôtel et repartons direction la gare de train où nous voulons acheter des billets pour la ville de Hua Shan, au pied de la montagne éponyme. En arrivant à la gare, nous sommes surpris par la foule, on dirait un jour de départ en vacances… mais c’est un simple soir de semaine. Nous arrivons au guichet où la fonctionnaire ne semble pas vouloir accepter notre papier tamponné à la place du passeport. Luc fait du standing (et s’énerve un peu), « parle » avec la supérieure, mais n’arrive à rien.

Finalement nous trouvons rapidement un plan B : des bus (plus longs : 2h, plus chers : 60Y A/R) partent de devant la gare, quelle aubaine ! Par contre nous avions d’autres plans de destinations plus lointaines où nous rendre en attendant nos visas, et sans possibilité de prendre le train nous devrons tirer un trait dessus.

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Hua Shan est l’une des 5 montagnes sacrées en Chine, elle est réputée pour être "la montagne la plus escarpée sous les cieux", et ses paysages magnifiques ont été la source d’inspiration d’innombrables peintres et poètes.

 

Arrivés à Hua Shan nous cherchons notre hôtel Huashan Fengguan Inn qui est un peu difficile à trouver car il faut premièrement passer dans une supérette pour y accéder (78Y, en face de la banque ICBC). Nous sommes très chaleureusement accueillis par le propriétaire qui nous explique la rando du lendemain à l’aide de son application de traduction. Basiquement nous monterons par le chemin « historique » qui nous mènera au pic Nord, duquel en longeant la crête nous arriverons à un plateau menant aux pics Est, Sud, Ouest et Central.

 

Nous partons sur les coups de 8h le lendemain car une grosse journée nous attend ; la ville est plongée dans la brume, ce qui ne nous permet pas de voir à plus de 20m. Nous commençons par traverser un temple avant d’arriver aux guichets (180Y, la carte d’identité peut se faire passer pour une carte d’étudiant étrangère pour avoir une réduction de 50%).

 

Ensuite une longue montée commence par une route bétonnée peu pentue qui mène ensuite à des escaliers dont la pente est proche des 80° (heureusement il y’a des chaines pour s’aider) avant d’arriver au pic Nord où nous rejoignons la foule des touristes étant montés en téléphérique. Malheureusement nous nous trouvons toujours dans la brume, nous ne pouvons pas du tout profiter des paysages réputés tant enchanteurs.

A défaut nous pouvons profiter des motifs créés par la glace sur les feuilles et les branches des arbres, ainsi que de la bêtise des autres touristes.

 

Lorsque nous arrivons sur le plateau supérieur, à la brume s’ajoute une légère neige qui vient s’ajouter aux paysages déjà blanchis. Bien que l’absence de vue soit la même pour chacun des pics, nous faisons quand même le tour du plateau. Deux via ferrata sont faisable (moyennant un supplément : 30Y chacune avec harnais fournis), dont la plus connue grâce à une vidéo virale sur les réseaux sociaux du « trek le plus dangereux du monde ». Malheureusement cette dernière est fermée donc Luc se lance sur la 2nde qui n’est pas rassurante mais facilement faisable pour qui n’a pas le vertige.

 

Glacés par l’absence de soleil, nous redescendons par un chemin plus facile (et rapide !) essentiellement composé de marches (on est bien en Chine !) qui nous ramène à notre chambre bien chaude. Total des courses : 9h, 19km, 2200m de dénivelé positif, un gros rhume pour Luc.

 

Nous passons la nuit sur place et repartons le lendemain matin après avoir dégusté un plat de Biang Biang Mian Noodles (larges pâtes) dont le caractère chinois les décrivant est composé de 57 traits ! (bonne chance pour l’écrire…)

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De retour à Xi’an nous devons changer d’hôtel car le précédent où nous étions très bien n’est plus en offre sur Agoda et coûte donc trop cher pour nous. Nous descendons donc au DJMT Universal Guest House où la chambre avec lit queen size que nous avons réservé sur Booking n’est pas disponible, et où l’on nous vide et prépare la chambre « Bob Marley » donnant sur la réception occupée par le personnel de l’hôtel… il y’à certains endroits où l’on sait déjà en arrivant que nous ne ferons pas plus d’une nuit.

 

Ne pouvant pas partir loin de Xi’an en train (le bus étant trop long), nous décidons de profiter de la ville pendant quelques jours sans spécialement se focaliser sur ses attractions touristiques.

Ayant repéré un Walmart, nous allons flâner dans ses linéaires où nous craquons pour des M&M’s (en l’absence d’œufs en chocolat pour Pâques), un saucisson (qui s’avèrera être sucré…), du vin chinois de la région Gansu (pas mauvais pour une fois), de l’emmental (abordable, mais très jeune).

Nous recherchons aussi des vêtements traditionnels, Luc trouve une chemise col Mao relativement bon marché (80Y) alors que MC finit par abandonner ses recherches car le prix des robes est trop élevé (compter 200€).

 

Nous allons visiter l’énorme Daming Park où les xianais vont faire du cerf-volant, les familles se promener et les amoureux se prendre en photo devant les cerisiers en fleur. Pour notre part, nous visitons le parc au volant d’une Rosalie (25Y/30min), qui s’avère être bridée à 8km/h…épuisant !

 

Nous allons également visiter la Big Wild Goose Pagoda (50Y) dont la visite est peu intéressante et le droit d’entrée trop élevé. Toutefois le square et les parcs aux alentours sont agréables pour se promener. Finalement bien que notre visa soit prévu pour le 30, MC se rend au PSB le 29 au matin pour le récupérer ; le personnel sympathique lui dit de revenir le soir même.

Entre temps nous réussissons à acheter des billets de train pour Beijing dans un guichet vendant des billets de train dans la rue (peut être aurions nous dû faire ça plus tôt pour ne pas rester bloqués à Xi’an).

Lorsque nous allons récupérer nos visa, nous nous rendons compte que contrairement à ce que nous avions lu sur internet, les 30j de visa s’additionnent aux 30j précédents.

Le soir même nous partons pour Beijing à 2h30 du matin en train (12h, 250Y hard sleeper, couchette du haut). Les compartiments couchette contiennent 6 lits (2 lits sur 3 étages), assez confortables (oreiller, couette). Eviter les couchettes du haut (les moins chères) car moins d’hauteur que les autres et climatisation dans la tête (facilement blocable avec un vêtement).

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Beijing ( 30/03 - 05/04/2016)

Arrivés à Beijing, nous prenons le métro jusqu’à l’appartement de Rasa, une amie lithuanienne rencontrée à Dawei au Myanmar, où nous allons loger pendant notre séjour à Beijing.

 

Nous avons prévus 5 jours pour visiter Beijing tranquillement tout en pouvoir profiter de nos amies rencontrées au Myanmar. Beijing ne présente pas vraiment un centre historique, mais plutôt des zones touristiques suffisamment éloignées entre elles pour devoir prendre le métro. Tant mieux ce dernier quadrille bien la ville, est « tourist friendly » et bon marché (3 – 5 Y en fonction des trajets). Par contre pour éviter de faire la queue au guichet, il faut prévoir des billets de 5 ou 10Y (ou des pièces de 1Y) pour pouvoir prendre ses billets aux automates. De plus à chaque entrée du métro il faut passer son sac dans un rayon X et si on a de l’eau il faut boire une gorgée pour prouver que ce n’est nous ne savons quelle substance.

 

Vers 14h nous rencontrons Rasa qui nous emmène à son appartement, dans le quartier de Sanlitun, le quartier des ambassades. Cela nous fait énormément de bien de nous savoir « chez nous » pour 5 jours.

Nous partons découvrir le quartier et en profitons pour faire des courses, notamment pour préparer le diner que nous aurons avec Rasa. Nous préparons un gratin dauphinois au micro-onde (bien réussi, cuisson express en 8 minutes !), par contre nous sommes bloqués par la gazinière qui ne veut pas cracher de gaz. Apparemment il faut aller payer la facture du gaz à la banque donc nous improvisions une cuisson de la viande au micro-onde et transformons notre pâte à crêpe en un espèce de far aux fraises également cuit au micro-onde. Finalement le résultat global est plutôt satisfaisant étant donné les handicapes rencontrés.

 

Le lendemain nous partons visiter les attractions phare de Beijing, la tristement célèbre place Tian anmen, la cité interdite et le parc Jingshan adjacent.

Pour accéder à la 1ère il faut faire la queue pour passer son sac dans un détecteur à rayon X ; ensuite la place est grande, relativement vide (excepté les touristes) et a peu d’intérêt si ce n’est l’énorme portrait de Mao Zedong qui veille aux grains depuis la façade de l’immense porte donnant sur la cité interdite.

 

Après quelques pas sur la place au milieu de la foule nous allons visiter la cité interdite (40Y). Nous prenons un audioguide (40Y) que nous partageons (toutefois si vous avez un Lonely planet, les explications sont semblables). Après une visite au milieu de la foule de touristes, nous ressortons assez déçu car beaucoup de zones sont fermées au public et les intérieurs des bâtiments sont difficilement accessibles/visibles.

 

Nous enchaînons avec le parc Jingshan (2Y) qui est fortement bétonné, mais depuis le haut duquel nous pouvons profiter d’une jolie vue sur les toits de la cité interdite à travers le nuage de pollution stagnant sur la ville.

 

A peine rentrés à l’appartement que nous ressortons rejoindre Violeta (la compagnonne de voyage de Rasa au Myanmar), avec qui nous allons diner un hot pot (70Y/p). Il s’agit d’une fondue dans un bouillon, on choisit ses ingrédients dans une longue liste avant de les plonger dans la marmite bouillante: côtes d’agneau, tofu, tofu croustillant, champignons, salade, nouilles… Le résultat est excellent !

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Le jour suivant nous avons rendez vous avec Aista (une amie lithuanienne de Violeta rencontrée la veille) pour visiter le Lama temple, un magnifique temple bouddhiste tibétain orné de fresques sous la protection de toits grisâtres peuplés de multiples créatures.

 

Nous empruntons le métro pour nous diriger vers le 798 Art District, un ancien quartier d’usines converti en ateliers et expositions d’art de tout type (peinture, sculpture, céramique…). Il est très agréable de se perdre dans les ruelles et de se laisser tenter à entrer dans un des ateliers (en essayant de ne pas dépenser !). Nous aurions probablement pu y passer une journée entière, mais nos jambes ne sont pas du même avis (les fainéantes !).

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Le week end arrivant, nous fuyons Beijing en nous rendant sur une section de la Grande Muraille non rénovée et donc « moins » touristique (nous avons repéré qu’en l’absence de téléphériques, il y’a beaucoup moins de chinois sur les chemins de randonnée).

Nous partons de la station de bus de Dongzhimen où nous avons rendez vous avec Violeta et Aista pour prendre le bus 916 que nous suivons jusqu’à son terminus à Huairou (2h, 12Y). Puis pour aller jusqu’au village de Jiankou nous prenons un chauffeur qui nous y conduit (1h, 120Y/voiture).

 

Arrivés sur place, de nombreux panneaux indiquent que cette partie de la Grande Muraille n’est pas ouverte au public ; toutefois le droit d’entrée de 20Y (le chauffeur nous dit d’acheter que 2 entrées pour nous 4 car les tickets ne sont pas contrôlés à l’entrée) et les cars de touristes indiquent le contraire.

 

Nous nous engageons pour cette 1re journée sur un sentier qui nous mène à travers des flancs de montagne blanchis par les nombreux arbres en fleur, ajoutez à ça la brume sur les ruines de la muraille et vous obtenez un décor surréaliste. Sur cette portion la muraille a complètement disparu en certains endroits ; en d’autres ce sont les 2 murs de part et d’autre qui subsistent entre 2 tours de garde qui ont survécu au cours des âges. Cet état très délabré a l’avantage de ne pas attirer trop de touristes.

 

Le soir nous allons dormir dans une auberge directement située sur la route partant à gauche après la guérite d’entrée. La chambre (120Y) comporte un lit qui peut accueillir au moins 6 personnes et le diner est copieux et entrecoupé de photos avec les personnes des groupes de touriste qui se succèdent aux tables autour de nous.

 

Au réveil nous empruntons le sentier qui se trouve au pied de notre auberge, qui nous mène à une portion de la muraille en bon état (ce qui nous vaut la compagnie de beaucoup de touristes), sillonnant entre des pitons rocheux. Toutefois au bout d’un moment nous arrivons sur une portion très délabrée qui demande de faire un peu d’escalade. Le vertige d’une de nos amies la force à faire demi-tour, nous continuons donc en tête à tête sur les traces de nos ancêtres les chinois !

 

Après avoir retrouvé nos amies et nous être restaurés d’une bonne plâtrée de dumplings, nous rentrons sur Beijing où nous avons la chance de découvrir les embouteillages pékinois.

 

Le soir nous ressortons avec Rasa dans un restaurant dans les environs de son appartement où nous dégustons enfin le canard pékinois : sa peau grillée et croustillante se mange en la trempant dans du sucre, alors que sa chaire juteuse se trempe dans une sauce (au sésame ?) avant de la rouler dans une crêpe très fine avec quelques crudités ; un vrai délice !

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Le lendemain matin, juste avant de partir pour une nouvelle journée de visite bien remplie, Luc ne retrouve plus la carte de crédit qu’il a dû perdre la veille.

Après avoir recherché 3 fois dans nos affaires et dans le moindre recoin de l’appartement, nous refaisons le chemin de la veille jusqu’au restaurant où nous demandons s’ils ne l’ont pas trouvé.

A la négative, nous nous dirigeons vers un commissariat de police où l’amabilité et la serviabilité des fonctionnaires ne ferait pas rougir une porte de prison.

(il faut dire que la police est très présente en Chine, mais étant donné qu’ils ne nous prennent pas de déclaration, que les trottoirs sont pleins de voitures garées et qu’il est impossible de traverser tranquillement à un feu rouge, nous nous demandons quelle est son utilité ?!).

 

Après avoir fait opposition sur la carte et nous être renseignés sur internet nous découvrons que nous devons faire une déclaration de perte à l’ambassade de France, qui s’avère justement être à proximité de chez nous ; malheureusement ce Lundi 4 est la fête des morts en Chine, et apparemment les fonctionnaires français profitent également de fériés locaux : les portes sont closes. Nous nous y rendons donc le lendemain matin à l’ouverture, où on nous demande de rédiger un document, lequel doit être tamponné pour la modique somme de 25€… vive la France !

 

Toutefois nous ne nous laissons pas aller et comptons bien profiter de notre dernière journée à Beijing.

Nous commençons avec la visite du Palais d’été, où nous choisissons de prendre le ticket de visite du parc uniquement à 30Y (la carte d’identité peut se faire passer pour une carte d’étudiant étrangère pour avoir une réduction de 50%), contre 60Y pour pouvoir entrer dans les bâtiments. La visite est un peu décevante car le parc agencé autour d’un énorme lac ne présente pas vraiment d’intérêt et les jardins sont peu entretenus.

 

Un trajet en métro et nous voilà en train de visiter la Bell Tower et la Drum Tower (combo 30Y) d’où nous pouvons profiter d’une vue sur les Hutongs, ruelles historiques de Beijing. Leur architecture n’est pas transcendante mais les explications sur le mode de vie à l’époque rendent la visite agréable. Nous descendons ensuite visiter les Hutongs au Sud des tours, saturés de touristes occupés à s’empiffrer de snacks locaux, ce que nous ne tardons pas à imiter…

 

Cependant nous devons rentrer à l’appartement pour récupérer nos sacs avant de partir pour l’aéroport en train express (30min, 25Y). L’avion qui doit normalement arriver à 1h30 à Guilin proche de la frontière vietnamienne (1500km plus au Sud) a 1h de retard.

A l’arrivée nous prenons donc un bus pour le centre ville (20Y ; départ à chaque arrivée d’avion) sur les coups de 2h30, qui nous dépose 30 min plus tard vers notre hôtel.

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Guilin, Guangxi (06 - 08/04/2016)

Guilin est une ville réputée pour ses paysages parsemés de pics karstiques le long de la rivière Liyang ainsi que pour ses rizières en escalier.

 

Il est 2h30 lorsque nous arrivons à l’emplacement théorique de notre hôtel (d’après Booking) ; pas de chance la carte du site est faussée et l’hôtel ne se trouve pas dans le centre ville mais à 3km de là. Un taxi (15Y) nous y mène, et comme d’habitude la chambre ne correspond pas à ce que nous avons réservé. Bon, il est 3h du matin, nous ne bronchons pas et allons nous coucher.

 

A notre réveil, nous changeons d’hôtel : nous retournons vers le centre dans l’hôtel au bon rapport qualité prix : le Guilin Xicheng Business Hotel (83Y). Nous repartons visiter la ville qui s’avère décevante : ses lacs sont tous bétonnés, son centre est horriblement touristique et oppressant, ses rives moches, et le pire : le moindre parc est payant !

 

Le lendemain nous partons visiter les rizières en terrasse de la colonne vertébral de Dragon (ok ça sonnes mieux en anglais : Dragon backbone rice terraces).

Nous prenons le bus 7 à la « nouvelle » station de bus Qin Tan (pas celle qui est dans le centre) sur les coups de 8h40 (28Y); il nous laisse à Heping où nous prenons la navette jaune pour aller visiter les rizières (10Y, la prendre de l’autre côté de la route là où s’arrête le bus). Nous voulons commencer notre balade par Ping’an et aller jusqu’à Dazhai d’où nous prendrons le bus retour. Notre bus nous dépose au milieu de nulle part d’où nous sommes censés attendre un autre bus. MC arrête la 1ère voiture qui passe qui nous mène gentiment jusqu’à Ping’an d’où nous commençons notre rando (100Y).

 

Dans notre plus grand des malheurs, plus nous montons plus le paysage se couvre de brume. En arrivant aux points de vue nous pouvons admirer la beauté des nuages de brume mais aucune rizière en vue. Rien ne sert d’attendre, nous continuons notre chemin vers, nous l’espérons d’autres rizières.

 

La chance est avec nous : la brume se dissipe et le soleil perce les nuages !

 

Puis la pluie se met à tomber de plus en plus fort, trempés cela ne nous empêche pas de prendre des photos depuis notre cape de pluie.

 

Finalement la pluie cesse peu de temps avant que nous arrivions pour attraper le dernier bus de 17h depuis Dazhai.

 

Une bonne douche chaude et une nuit de sommeil plus tard nous partons pour Yangshuo depuis la gare de bus principale (1h30, 25Y, bus fréquents).

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 Yangshuo, Guangxi (08 - /04/2016)

Yangshuo est comme Guilin mais beaucoup plus jolie: la ville est bâtie au milieu de pics karstiques au croisement des rivières Li et Yulong.

Nous avons réservé sur Agoda au Lisa’s Mountain View Hotel (76Y), où nous avons l’agréable surprise de rencontrer un personnel serviable et parlant anglais. Plus généralement depuis le début de notre voyage c’est dans cette région de Chine que la population parle le plus anglais. Nous posons nos affaires et sortons visiter le centre ville : son parc Yangshuo, lieu de vie inter – générationnel ; ses rues piétonnes hyper touristiques où nous évoluons au milieu d’un troupeau de touristes ; son bord de rivière offrant une jolie vue sur les pics alentours.

 

Pour dîner nous trouvons les prix plus élevés que dans les autres villes visitées, mais après avoir effectué une étude de marché, nous concluons que tous les restaurants pratiquent plus ou moins les mêmes prix. Soit, nous goûtons certaines spécialités locales : escargots (avec les petits escargots pas encore nés qui croquent sous la dent), morceaux de porcs ficelés avec sa graisse (délicieusement fondant, mais affreusement gras) ; malheureusement MC refuse de goûter le « dog hot pot »…

 

Le jour suivant nous louons des VTT (25Y/VTT) et partons pour une grosse balade à la journée. A peine avons-nous commencé à rouler que la pluie se met à tomber, n’ayant pas d’autres solutions pour nous abriter, nous rentrons sur un terrain pour nous mettre à l’abri de l’avancée du toit d’une maison. La propriétaire a l’air d’être contente que nous lui fassions un peu de distraction et nous offre 5 papillotes faites de feuille renfermant du riz collant cuit avec des cacahuètes, des châtaignes et quelques morceaux de viande. Nous continuons ensuite notre tour au milieu des vergers de kumquat, avant d’arriver à Baisha au bord de la rivière Yulong que nous longeons pour rentrer à Yangshuo tout en faisant un peu de Geocaching. Au final ce sont 5h pour 56km et 1100m de dénivelé positif.

 

Le jour suivant, le temps n’est toujours pas au rendez vous donc nous optons pour une petite balade à pied jusqu’à la ville de Fuli à 9km, réputée pour ses éventails artisanaux d’après le Lonely.

Après avoir quitté le centre de Yangshuo, Luc cherche à trouver un nouveau chemin, mais sans succès nous nous retrouvons au milieu d’une décharge.

Nous nous résignons donc à suivre la route qui serpente au milieu des pics, jusqu’au village de Du Tou où nous prenons le bac pour traverser la rivière (5Y mais attention la « passeuse » essaye de nous faire payer le double). Nous débarquons à Fuli qui s’avère n’avoir aucun intérêt, et nous n’avons aucun doute sur la nature « Made in China » de ses éventails.

Après quelques pas dans la ville nous attrapons un bus pour rentrer à Yangshuo (4Y).

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Afin de terminer notre séjour à Yangshuo sur une note plus positive, nous partons en bus jusqu’à Yangdi d’où nous souhaitons rentrer à Yangshuo à pied. C’est une trentaine de km le long de la rivière encaissée au milieu des pics karstiques, avec plusieurs bacs à prendre pour traverser la rivière.

Nous prenons le bus de 8h à la gare de bus du Nord (1h, 15Y). A notre arrivée nous devons commencer notre balade en prenant un bac nous amenant de l’autre côté de la rivière ; pas de chance comme il a beaucoup plu les jours derniers, il n’y a pas de bacs : nous ne pouvons donc commencer notre trajet !

A défaut nous nous rabattons sur la descente de la rivière en radeau en bambou (de bambou il n’y a que la forme des tubes en plastique qui forment le bateau), activité assez chère que nous ne souhaitions pas faire (200Y/p minimum). Toutefois, tout comme le bac les radeaux ne circulent pas, nous rentrons donc en bus jusqu’à notre hôtel en ayant perdu notre matinée.

 

Nous y achetons des billets de bus afin de partir à 12h pour Guangzhou (6h, 160Y) ; mêmes billets que l’on nous avait proposé la veille à 200Y dans la gare de bus elle-même…

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Arrivés à Guangzhou à la gare de bus de Luo Chong Wei (à l’Ouest de la ville), nous sommes directement marqués par la complexité du réseau routier ; la ville étant constituée de différentes îles, des ponts et échangeurs partent dans tous les sens.

Pour rejoindre notre hôtel nous devons passer sur une autre île pour prendre le métro, mais d’après ce que nous observons, seul un pont pour les voitures permet de passer sur l’autre île (à posteriori nous devions avoir tort).

Nous prenons donc un taxi qui nous mène (21Y) jusqu’à l’hôtel 7 days Inn Guangzhou Fangcun Jiakou Metro 2nd branch (110Y) en périphérie de la ville mais avec un accès direct à une station de métro.

Le quartier n’est pas très « tourist friendly » mais nous dénichons un petit restaurant où nous dégustons des petits poissons cuits lentement et longtemps que l’on peut manger en entier, avec une assiette d’algue et quelques dumplings (89Y).

 

Le lendemain nous nous levons prêt à parcourir la ville de Guangzhou. Nous découvrons le métro qui est encore une fois bien fait et « tourist friendly », qui nous mène à la Canton tower (5Y). Du haut de ses 596m, cette tour est la 3ème plus grande au monde, et bien sûre nous comptons y monter. Malheureusement le temps est très couvert et l’hôtesse au guichet nous informe que nous ne verrons rien en haut… nous la remercions pour sa franchise et faisons demi-tour (en économisant 150Y chacun).

Nous nous rendons ensuite de l’autre côté de la rivière au musée d’art régional, mais (encore) malheureusement il n’y a pas d’expositions en ce moment. Nous continuons donc direction l’opéra que MC souhaite absolument voir car construite par la célèbre architecte Zaha Hadid. En chemin une averse diluvienne nous surprend et nous force à nous abriter ½ h sous un pont.

Nous continuons notre balade à travers le quartier d’affaires derrière l’étrange bâtiment qu’est l’Opéra, mais trempés, le cœur n’y est plus et décidons de donner une dernière chance à cette journée pourrie en allant visiter un autre quartier.

Nous nous rendons à la cathédrale du Sacré Cœur de Shishi et souhaitons enchainer avec l’île Shamian et ses demeures coloniales, mais la pluie recommence ; nous jetons l’éponge et rentrons à l’hôtel.

 Guangzhou, Guangdong (11 - 14/04/2016)
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Le jour suivant nous partons à Kaiping pour visiter les Diaolou.

Ce sont des tours érigées entre le XVII et le début du XXème siècle (avec leur apogée entre les années 1920 et 1930), dans un but défensif contre les pillards et les voleurs. Cette région est un fort secteur de la diaspora chinoise, les émigrants ayant fait fortune (et survécu) à l’étranger se firent construire de somptueuses demeures mélangeant style chinois et occidental à leur retour de voyage.

 

Le personnel de notre hôtel ne parlant pas anglais et les informations trouvées sur internet étant contradictoires, nous jouons notre joker et demandons à un ami chinois qu’il nous aide. Nous partons donc de bonne heure direction la gare de bus de Guangfo (Metro 5, station Zhongshanba) où notre bus part vers 8h direction Kaiping (2h, 60Y).

En arrivant sur place nous souhaitons louer des vélos mais aucune location à proximité de la station de bus et les chauffeurs à la journée n’ont aucun intérêt à nous aider (à défaut de vélo nous devrons nous rabattre sur eux…).

Finalement nous trouvons un magasin de vélo qui nous indique qu’il faut se rendre au People’s Park de l’autre côté de la ville pour les locations (taxi 11Y). Après négociation, nous louons des VTT à moitié du prix annoncé (30Y/vélo).

 

Nous sortons de la ville et partons au hasard des routes de campagne ; nous nous rendons compte que l’on trouve des Diaolou un peu partout et qu’il n’est pas nécessaire de payer les 25€ (180Y) demandés pour aller visiter les différents sites touristiques où les Diaolou doivent en plus avoir été rénovés.

Deux heures après être partis, Luc crève un pneu : nous n’avons vraiment pas de chance, la journée est foutue ! Après 10 minutes de marche à côté du vélo, nous tombons sur un parc d’attraction aquatique (sans clients) où le personnel nous répare le pneu et nous laissent repartir sans accepter de rémunération : nous avons vraiment de la chance !

 

Nous continuons notre périple passant de petites routes à des chemins sillonnant entre les rizières et les élevages de canard, en traversant de jolis petits villages où nous retrouvons des Diaolou de tous types disséminés à travers le paysage.

 

Au final ce sont 58km parcourus sans avoir une seule goutte de pluie, une grande chance en cette période de temps pourri !

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Pour notre 3ème et dernier jour à Guangzhou, nous tentons de nouveau notre chance à la visite de la ville. Toutefois comme nous planifions de partir en bus le soir même pour Xiamen, nous nous rendons à la station de bus de Tianhe à l’autre bout de la ville pour acheter nos billets (263Y).

 

Ensuite nous continuons la visite que nous avions arrêté suite aux averses 2 jours plus tôt.

Nous allons visiter le mémorial de Sun Yat Sen : une stèle sur une estrade de salle de spectacle, beaucoup de panneaux informatifs mais aucun en anglais, bref inintéressant (10Y).

Nous enchaînons avec le parc Yuexiu, où il y’a également un mémorial de Sun Yat Sun (tout en haut d’un grand escalier…) et une portion de la muraille originale de la ville (encore pas très palpitant comme visite).

Nous essayons de relever le niveau en allant nous balader sur la petite île Shamian, anciennement une concession franco anglaise, dont l’architecture coloniale est terriblement jolie d’après le Lonely ; dans la pratique l’architecture fait contraste avec le reste de la ville certes, mais n’est pas fantastique. De plus les rues servent de studio photo aux futurs mariés et aux photographes de mode.

Etant franchement déçus de ce que cette ville a à nous offrir, nous partons faire du shopping au grand bonheur de MC qui peut renouveler une partie de ses vêtements usés par 5 mois d’utilisation intensive.

 

Finalement c’est en retournant à l’hôtel, en nous laissant aller au hasard des rues que nous découvrons nos endroits préférés de cette ville.Après avoir récupéré nos affaires à l’hôtel, nous montons dans notre bus couchette à 22h direction Xiamen.

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Xiamen est une petite ville située sur une île dont un bon quart est recouvert de verdure ; elle est reliée au continent par plusieurs ponts, et fait face à sa cousine Taïwan. Elle est aussi le point d’accès pour la plus petite île de Gulang Yu, anciennement concession étrangère présentant de petites allées bordées de villa.

 

Après 13h de bus, nous débarquons à la gare de bus Hubin à 11h. Nous nous dirigeons vers notre hôtel Xiamen Good Friend Hotel (113Y) qui s’avère être en fait un appartement au 14ème étage d’une énorme tour de 30 étages. Nous sortons faire des courses au Carrefour qui se trouve à proximité en attendant de pouvoir faire le check in ; en même temps la pluie se met à tomber à torrent. Nous rejoignons notre hôtel tant bien que mal en essayant de nous faufiler entre les gouttes. La pluie ne cessant pas, nous restons cloitrés chez nous, à l’exception du dîner pour lequel nous allons dans un « fondue bar » à volonté, où nous avons un bol de bouillon dans lequel nous plongeons les ingrédients qui défilent sur le tapis devant nous (45Y/pers).

 

Pour notre 2nde journée à Xiamen, nous partons à la découverte de cette « grosse tâche verte » qui recouvre la zone Sud de l’île. Malheureusement il n’y a apparemment aucun chemin pour pouvoir randonné, et nous sommes contraints à marcher sur le bitume. Nous finissons par arriver à la station balnéaire de l’île (ou personne ne se baigne, mais c’est compréhensible lorsqu’on regarde le nombre de déchets dans l’eau) où le périphérique de l’île passe au dessus de la plage.

 

Nous arrivons enfin à l’embarcadère pour aller voir l’attraction phare qu’est l’île de Gulang Yu, mais malheureusement le bac (à 8Y) n’est plus accessible aux touristes contrairement à ce qu’indique notre guide, et le service des bateaux pour touriste qui fait le tour de l’île (30Y) est déjà terminé à 17h. Tant pis nous rentrons chez nous bredouille et encore une fois déçu de la ville. Nous repartons le lendemain matin à 8h en train pour Wuyishan (2h, 184Y).

Xiamen, Fujian (15 - 16/04/2016)
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Wuyishan, Fujian (17 - 19/04/2016)

Wuyishan est une réserve naturelle qui abrite des formations rocheuses semblant surgir de terre, mais également des plantations de thé très réputées.

 

L’accès au parc est payant (140Y + 75Y bus/1j, 150Y+ 85Y bus /2j, 160Y+ 95Y bus /3j) (la carte d’identité peut se faire passer pour une carte d’étudiant étrangère pour avoir une réduction, nous avons eu la 3j avec le bus offert). Il est encerclé de routes bitumées où passent fréquemment des bus desservant les différents points d’intérêt. Depuis les arrêts de bus, il est possible de randonner sur les chemins prévus à cet effet mais aussi au milieu des champs de thé afin de s’éloigner des foules (les chemins interdits aux visiteurs étant les plus jolis ;p ). Le billet d’entrée étant poinçonné à chaque point d’intérêt, il n’est en théorie pas possible de repasser 2 fois au même endroit (mais faisable dans la pratique).

 

La ville comportant 3 gares de train, nous arrivons à celle le plus au Sud (Wuyishan East, logique) d’où nous prenons un bus (10Y) qui nous mène jusqu’au centre (qui n’existe pas vraiment) et où nous attendent des taxis non officiels qui nous annoncent des prix déraisonnables. Nous partons dons à pied et prenons un autre taxi (10Y) qui nous dépose à notre hôtel Wuyishan City Chun Hui Traders (115Y) où le jeune qui nous accueille est très sympathique et serviable. Nous repartons presque aussitôt direction le parc mais après 30 minutes de visite, nous sommes freinés par la pluie qui ne s’arrête pas et nous contraint à prendre une bonne douche et par la même tremper nos vêtements et chaussures...

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Nous avons plus de chances les 2 journées suivantes où nous parcourons le parc de part en part, en sortant le plus possible des sentiers touristiques en nous aidant des sentiers apparaissant sur la carte de l’application Maps.me, pas sans parfois se casser les dents sur des chemins disparaissant en plein milieu des bois.

 

Nous sommes finalement agréablement surpris par cette réserve qui présente des paysages variés et suffisamment de chemins à parcourir pour occuper 2 bonnes journées de marche.

 

Le 3ème jour nous repartons depuis la vieille gare de train direction Hangzhou (7h, 72Y) à 18h35 (d’autres trains font le trajet en 2h mais coûtent 4 fois plus cher).

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Hangzhou, Zhejiang (20 - 21/04/2016)

Hangzhou est principalement connue pour son énorme Lac Ouest et sa promenade, ayant inspirés plusieurs générations de poêtes et de peintres chinois.

 

Nous arrivons à 2h du matin dans la gigantesque gare de l’Est et nous rendons à l’hôtel Sun Tree où apparemment ils n’ont pas enregistré notre réservation… Nous passons ½ h à faire le check in et pouvons finalement nous coucher à 3h30.

 

Nous partons visiter le lac le lendemain mais sommes stoppés une fois de plus par des averses torrentielles. Le lendemain nous réessayons et sous un ciel mitigé, nous faisons le tour du lac que nous ne trouvons pas fantastique, et encore moins agréable pour se promener étant donné la quantité de touristes et les scooters, vélos, petits trains incessants qui nous font rester sur nos gardes en permanence. Nous repassons à l’hôtel récupérer nos sacs et partons pour Shanghai dans le train de 18h (2h, 73Y) Attention, malgré le grand nombre de trains en direction de Shanghai, nous avons failli nous retrouver sans places en ne réservant pas à l’avance.

 

Après plusieurs visites de villes décevantes (Guangzhou, Xiamen, Hangzhou), nous espérons trouver à Shanghai un peu plus d’intérêt touristique.

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Shanghai (21 - 25/04/2016)

Le train nous dépose à la gare de Hongqiao à l’Est de l’aéroport. Nous prenons le métro (5Y) jusqu’à notre hôtel « Shanghai Old West Gate International Youth Hostel » (145Y) à proximité de la station de métro Laoximen. L’accueil est chaleureux et notre hôtel étonnement bien situé. Hongqiao.

 

Le lendemain nous partons à la découverte de la ville sous un soleil radieux (derrière les nuages blancs de pollution). Ce que nous avons appris en Chine c’est qu’il faut prioriser les visites nécessitant du beau temps aux jours où il fait beau. Nous nous dirigeons donc vers la Shanghai Tower, la 2nd plus grande tour au monde, de l’autre côté du fleuve dans le quartier de Pudong. Pour la rejoindre nous devons emprunter un bac (2Y/p) en l’absence de pont. Pas de chance la tour n’est pas encore terminée et donc pas encore ouverte au public. Nous nous dirigeons donc vers une des tours voisine, la World Financial Tower. Etant donné le prix élevé (120Y pour le 1er étage d’observation) nous nous décidons à monter mais sommes déçu du peu d’intérêt que présente la vue et l’absence d’explications sur l’histoire et l’architecture de la tour.

Nous continuons avec la visite du quartier puis reprenons le bac pour la visite du Bund, l’ancienne concession étrangère de Shanghai où la belle pierre est restée bien après que les privilèges se soient envolés.

 

Pour finir notre journée nous allons boire un verre avec Andersson un suédois couchsurfer qui n’a pas pu nous héberger. Il nous emmène ensuite dans le club M2 où il connait l’organisateur des soirées, ce qui nous permet de pouvoir entrer et consommer gratuitement. Pendant quelques heures nous sommes plongés au milieu des expats de Shanghai, dans une ambiance qui n’a rien à envier.

 

Après un dur réveil (surtout pour Luc), nous partons visiter le Shanghai Museum sous la pluie battante, ce qui nous amène à acheter un parapluie… et à l’utiliser intensivement en faisant la queue sous la pluie. Les expositions présentent calligraphie, peinture, collection de sceaux, céramique… nous traversons les salles transits de froid et avec de l’intérêt pour seulement quelques salles (notre sensibilité n’étant que peu ébranlée par les collections de sceaux…).

Bref, lorsque la fermeture du musée approche nous sommes heureux de rentrer chez nous pour nous réchauffer et nous changer.

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Pour notre avant dernier jour en Chine nous décidons de partir nous imprégner des différents quartiers de Shanghai.

Nous commençons avec le People’s Park où, même si nous retrouvons les mêmes activités (recherche de conjoint pour ses enfants, chorales, jeu de Go…) que dans les autres parc des grandes villes du pays, nous sommes étonnés du peu d’activité par rapport à la taille de la ville. Nous empruntons ensuite la rue super commerçante Nanjing Road qui en descend, grouillante de monde avec toutes les grandes enseignes occidentales et ses échoppes de nourriture… avant d’être aspirés par le M&M’s World et ses 5 étages de produits dérivés et son orgue multicolore de M&M’s en libre service. Bref nous faisons des folies et ressortons en roulant, tels des cacahuètes.

 

Comme nous avons fait l’impasse sur le petit déjeuner, nous profitons des quelques kilomètres qui nous séparent du quartier de Xintiandi pour nous lancer dans une séance de « street food ». Arrivés à Xintiandi, qui est un ancien quartier de Shikumen (maisons traditionnelles) réhabilité en rue commerçantes, nous nous rendons rapidement compte que le moindre café est bien au dessus de nos moyens et déguerpissons direction un 2nd quartier commerçant, Tianzifang, localisé cette fois dans de mignonnes petites ruelles, mais où cette fois les prix proposés sont beaucoup plus doux, ce qui nous invite à faire un petit peu de shopping.

 

Malgré la journée passée à marcher et à piétiner, nous ressortons en soirée pour photographier les éclairages de nuit du Bund et du quartier d’affaire Pudong. Vingt minutes après être arrivés, nous avons la (mauvaise) surprise de voir les bâtiments publics s’éteindre les uns après les autres sur les coups de 22h, abrégeant notre séance photo.

 

Dernière journée dans l’Empire du milieu, notre avion pour le pays du soleil levant partant à 22h30. Nous laissons donc nos sacs à la réception de l’hôtel et nous dirigeons vers le cité artistique M50 (station Jiangning) où tout n’est pas bon à prendre, et les prix des œuvres loin d’être accessibles (à la différence de la cité artistique de Beijing 798 District plus orientée grand public). Après une brève visite nous retournons vers le centre de Shanghai et son City God Temple qui s’avère être bondé. Nous nous rabattons donc sur le bazar Yuyuan réparti sur 5 étages, qui porte bien son nom et ne présente que peu d’intérêt touristique (excepté pour des achats de souvenirs en gros).

Nous récupérons nos sacs à l’hôtel et nous dirigeons vers l’aéroport en métro (1h,7Y).

 

Notre avion décolle à l’heure et nous quittons la Chine après 7 semaines à parcourir le pays, triste de quitter sa gastronomie mais heureux de quitter un système surtaxant les entrées aux sites touristiques et des habitants aux habitudes déroutantes.

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Conclusion Chine
- Nourriture variée et excellente
- Paysages variés
- Population curieuse envers les étrangers et généreuse
- Bon réseau de transport
- 7 semaines trop court (mérite plusieurs voyages)
- Loisirs exorbitants
- Pas possible de sortir du tourisme de masse
- Fastidieux d'obtenir un visa
- Longues distances donc voyages longs
- Peu de gens parlent une autre langue que le chinois
Bas

Transports: le réseau est bien maillé, très souvent on peut choisir entre bus, train et avion en fonction de son budget et du temps disponible. Pour les voyages de moins de 20h nous avons privilégié le train au bus car plus confortable; sinon nous prenions l'avion. Les terminaux de bus regroupent les différentes compagnies et se trouvent dans les villes. Les bus sont très souvent couchette, ce qui peut être embêtant durant les longs voyages, et ils ne s'arrêtent pas beaucoup (et souvent, ils n'ont pas de toilette en cabine). Il est nécessaire d'avoir son passeport pour acheter des billets de train et mieux vaut s'y prendre à l'avance. Plusieurs revendeurs de tickets de train existent en ligne, mais ils prennent tous des jolies commissions, donc mieux vaut aller à la gare. Pour plus d'info sur le train en Chine consulter le très bon site de Seat61 (http://www.seat61.com/China.htm).

Hébergements: les bon marché (<15$ la double) sont assez sommaires. Les hôtels sont régulièrement mal positionnés sur les cartes des sites de réservation.

Nourriture: elle est aussi variée que les paysages et les cultures qui se côtoient dans ce pays. On ne se lasse pas d'essayer les infinies variations de nouilles et de raviolis. Il est indispensable d'apprendre les caractères de certains mots qui vous permettront de savoir ce que vous commander.

Loisirs: Tous les sites historiques ont été reconstruits ou rénovés en mieux. La demande étant plus importante que l'offre de tourisme, la sélection se fait par des prix élevés complètement décalés du coût de la vie. Malheureusement le tourisme est hyper concentré sur quelques sites majeurs au lieu d'être "dilué" sur plein de petits sites; il est donc difficile d'éviter le tourisme de masse.

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